Le salon :

La salle à manger :

La cuisine :

La salle de bain :

La chambre :

La vue :

Louis-Damien partage son appartement avec un magnifique chat chartreux, nommé Beethoven.

De la frustration ! Voilà ce qu'il ressentait. Depuis plusieurs jours il n'avait pas trouvé le moindre indice... Et impossible de savoir qui était ce personnage mystérieux. Il mourrait d'envie de lui demander qui était son père et comment il était. Pareil pour sa mère... la curiosité l'emportait sur la sérénité. Beethoven sauta sur la table en miaulant, l'air joueur. Louis-Damien posa une main sur sa tête et le caressa, songeur. Le chat visiblement vexé par ce manque d'attention se fit plus instant. Le jeune homme se pencha légèrement et l'animal se mit sur ses épaules, ronronnant. Louis-Damien se dirigea vers sa cuisine et se servit un verre d'eau. Puis il se posa sur le canapé de son salon, devant la télé en sourdine. Le chat se plaça sur ses jambes, pour y dormir tandis que son maître le caressait mécaniquement. Au bout de quelques minutes, il s'endormit, sans le sentir. La journée avait été épuisante. Il fallait qu'il soit en forme le lendemain, et vu l'heure, c'était très mal parti...Cher Monsieur Lombanc,
Tant d'années ont passé depuis ce terrible évènement du 29 mars 1985. Vous vous demendez probablement, au vu du nom employé si je n'ai pas fait erreur, je vous réponds que non, Louis-Damien. Votre véritable nom est Lombanc, c'est ainsi que s'appelait votre mère et c'est ainsi que votre père avait décidé de vous nommer après votre naissance, afin de vous débarasser d'un poids énorme pour votre famille.
Vous ne savez probablement pas tout ce qu'il s'est passé et votre grand-père a du vous raconter bien des mensonges. J'ai été autrefois voisin avec vos parents, je les ai connu et j'ai aussi assisté à leur assassinat. Car oui, ils ont été assassinés, contrairement à ce qu'on a pu vous raconter, parce qu'ils devenaient nuisibles à la Dictature. Votre parents sont morts sous les coups de feu de la Veilleuse en cette triste nuit.
J'écris de façon anonyme, parce que je crains que ce témoignage ne provoque ma perte. Ils sont capables de tout... Vous pouvez me croire ou pas, sur parole. Ou alors vous pouvez également enquêter de votre côté, dans la ville de Vauxin. Vous y trouverez probablement des documents, s'ils ne les ont pas brûlé... et alors vous saurez la vérité.
Un ami qui n'a pas oublié la bonté et le courage de votre père.
Si je pars maintenant, vous le regrettrez toute votre vie... Ce n'est pas une menace, mon cher Louis, mais un conseil... Ecoutez ce que j'ai à vous dire ! De plus, j'ai rien volé rien touché... J'ai même fait votre vaisselle, désolé ! Je suis maniaque, voyez-vous ? A vous de voir, vous avez 30 secondes, le temps que je prenne mon duffel coat et ma sacoche !Louis-Damien Lacroix de Beaufoy a écrit :Louis-Damien se raidit. Il ne bougea pas mais fixa l'homme intensément.
- Il se trouve que moi, je ne vous attendais pas. Sortez d'ici ou j'appelle la police.