[Débat] Décentralisation des pouvoirs

[Clovis Merovin]

Une décentralisation culturelle peut être intéressante néanmoins elle soulève une interrogation : Que faire des monuments qui coûtent une fortune à entretenir? N'oublions pas que l'industrialisation et l'émergence de l'économie de service ont changés les rapports économiques entre les régions. Certaines régions peuvent ainsi contenir un vaste héritage culturel en matière de grands monuments, symbole d'un passé prospère, mais ne pas avoir la force fiscale pour les entretenir sans mettre en danger les autres services fournis. Décentraliser l'entretien c'est avant tout prendre le risque d'avoir des régions ou les monuments seront mal entretenus voir pas du tout contribuant à la destruction du patrimoine matériel. Pour cette raison il serait plus sage d'organiser l'entretien des monuments (voir seulement des grands monuments coûteux en entretien) sur le plan national. Il sera plus facile d'appliquer une politique uniforme et économe.

Concernant les télévisions, ca peut être une bonne idée mais le mieux serait de laisser l'intiative venir d'en bas donc permettre la création de télévisions locales mais éviter d'en créer par une loi parlementaire faite à Aspen. Donnons l'occasion mais laissons l'évolution venir du bas.

La décentralisation est un éternel débat et qui probablement est sans fin. Si la centralisation a ses méfaits, la décentralisation n'est pas la voie du salut éternel. Il est important de trouver un juste équilibre entre pouvoirs locaux et pouvoir central selon le principe de subsidiarité et de suppléance.

[Ernest Fontaine]

Le ministère de la Justice et des Institutions n'assumait, depuis quelques temps, qu'un rôle d'affaires courantes. En attente d'une définition claire de la situation, le Ministère de la Justice et des Institutions souhaite reprendre le dialogue précédemment amorcé sur la décentralisation, et s'excuse pour la période de suspension du débat, ceci étant dicté par la réalité des événements.

Dans un premier temps, la décentralisation devra se baser, à l'avis du ministère, autour de circonscription de population à peu près égale et en considération de situation géographique et culturelle majeure.

La délimitation des compétences est essentielle, et correspond au principal du travail à effectuer.
Une partie des affaires culturelles sont, il semble admis par l'ensemble d'entres nous, nécessairement à décentraliser. L'ouverture de programme culturel ou la rénovation des institutions culturelles semble pouvoir être conféré comme compétence. Les Ecoles artistiques ou de Beaux-arts, de l'enseignement supérieur, peuvent également être confié.
Concernant l'éducation, la gestion des maternelles, des écoles et des collèges, hormis le programme qui doit être décidé par le Ministère de l'Éducation, peuvent être transférés à la charge de la région.

L'apport économique des régions est le sujet le plus sensible et le plus sujet à controverse. Ainsi, il est important de discuter ces points avec précision.
Les aides aux PME, les aides sociales et les aides de recherche à l'emploi peuvent être plus efficace si elles sont gérées par les collectivités territoriales.

Cette liste est très loin d'être exhaustive, et ceci est justement pour laisser aux intervenants une plus large marge de manœuvre. Il est évidemment possible de débattre sur les points soulevés précédemment, qui ne correspondent nullement à des décisions figées.

Il est évident que pour chaque prérogatives conférées aux Collectivités Territoriales, les moyens financiers nécessaire à leurs faisabilité seront transférées depuis l'État vers celle-ci.

[Clovis Merovin]

Monsieur le Ministre, ne sommes-nous pas entra de bâtir la maison depuis le toit? Vous venez avec des choses beaucoup trop concrètes. Si nous voulons décentraliser, faisons-le simple pour ensuite passer au complexe. Le mieux est de commencer de discuter quels domaines nous désirons être géré par l’échelon inférieur.

Commencons donc par discuter si nous voulons décentraliser une des choses suivantes : la santé, l'éducation, les services sociaux, le transport, la sécurité, les activités économiques et les activités culturelles. Une fois que nous savons quels domaines nous voulons décentraliser, nous pouvons passer à l'étape suivante qui consiste à voir quels aspects précis de chaque domaine nous voulons décentraliser et comment exactement. Il va de soit que pas tous les domaines méritent un travail de décentralisation. Par exemple en ce qui concerne les transports et la sécurité, certains pourront dire que mieux vaut avoir un système uniforme, d'autres diront le contraire mais mettons nous déjà d'accord sur les domaines à réformer avant d'aller dans les détails.

Je me permets de souligner que nous sommes un pays relativement peu peuplé, culturellement homogène et avec une bureaucratie locale peu développée; toute idée de décentralisation doit être faite avec prudence car nous savons tous que toute réforme dans l'administration d'un pays a des fortes conséquences sur l'avenir du pays.

[Valentino Borgia]

Monsieur le Ministre, je salue l'effort symbolique de l'organisation d'un débat et du lancement de premières pistes. Mais pardonnez moi de vous indiquer que pour que la décentralisation soit complète et efficace, il faut qu'elle soit réelle, qu'elle touche dans leur quotidien les Frôceuses et les Frôceux.

Je veux dire par là que si vous vous contentez d'instaurer un découpage du pays par région, en mettant en place rien de moins que des "minis-pays", Prigors, Cofonoria, et Agrumes, vous ne faites qu'évacuer le problème d'Aspen. Certes, la capitale ne sera plus accusée de tout centraliser mais dans les faits, le peuple frôceux retournera son mécontentement vers les capitales de région.

Certes, vous déchargez le pouvoir politique national d'une partie, infime, de ses prérogatives, mais vous créez un nouvel étage administratif, celui des régions, qui demeurera encore trop éloigné des réalités de la vie des citoyennes et citoyens.

Il faut que la décentralisation s'opère à l'échelle des mairies et que ces mêmes mairies soient divisées en quartiers ou district, comme vous préférez, afin que des groupes de citoyens s'organisent à petite échelle sur la gestion de leur zone géographique, tout en conservant le rôle du maire permettant de synthétiser toutes les initiatives et de favoriser l'émergence de services municipaux plus aboutis et efficaces car répondant entièrement à la volonté du peuple frôceux.

[Ernest Fontaine]

Les mairies ont un rôle tout autre qui est justement de gestion de la commune.
L'administration a grande échelle est une nécessité, et pour permettre des mesures fortes et efficaces, permettant un développement homogène sur un espace moyen, la commune n'est pas la solution la plus viable.

La décentralisation est un sujet pointu et technique, et mes compétences me permettant de prévoir les finances et l'institution même des collectivités territoriales, vos participation pour la découpe des compétences est essentielle, car je ne saurais décider unilatéralement d'un tel sujet.

Je remercie de ce fait personnellement tous les participants à ce débat.

[Marc de St Imberb]

Je suis l'avis de Mr Fontaine sur le sujet, le hiérarchie des collectivités territoriales est absolument primordiale pour la bonne gestion du territoire.

[Franck d'Aubin]

En tant que nouvel arrivant, et agissant dans un rôle plus d'observation que d'action concrète, je pense qu'il serai vraiment intéressant de donner plus de pouvoirs aux localités.
Nous ne nous trouvons, certes, pas dans un pays très peuplé, mais il est du devoir de notre République de faire en sorte que tous les citoyens se sentent concernés par la politique de ce pays et puissent demain en prendre les reines localement.