Congrès d'Orgues-les-Bains: 2eme Congrès du RSE

[Elise Lantier]

Cela me semble plutôt raisonnable, la ligne sera par la suite amendable; c'est ce qui fonde la dynamique de parti.
Il y a juste une question qui le chiffonne et qui à mon sens peut faire désordre et constituer un angle d'attaque pour l'opposition: le cumul de fonctions lourdes au sein du parti et au sein du gouvernement. Il me semble qu'il faudrait éviter le mélange des genres et déléguer à des camarades tout aussi capables et pleinement disponibles. Ce n'est que mon avis personnel et il n'y a rien d'acrimonieux, c'est une remarque que je me suis faite et je suis certain que vous en êtes tous conscients.

[Hugo Salinovitch]

Là je ne suis pas du tout d'accord. Nous sommes au gouvernement grâce au parti, personnellement j'ai toujours condamné ceux qui une fois élu quittent le parti, ne travaillent plus pour lui, et reviennent après pour l'investiture aux législatives.

Les rôles ne sont pas du tout incompatibles bien au contraire. Par contre, chacun se doit d'assumer ses responsabilités.

[Elise Lantier]

Il n'est pas question de quitter le parti! Il faut savoir déléguer et penser que les autres peuvent faire aussi bien, sinon mieux, mais aussi que chacun peut mettre sa disponibilité au profit du parti pour soutenir le gouvernement.

[Hugo Salinovitch]

Oui là je ne suis pas encore d'accord. Déléguer oui, mais le plus important est surtout que chacun assume ses mandats.

[Elise Lantier]

Oui, finalement tu es d'accord avec moi, assumer ses mandats à fond.

[Hugo Salinovitch]

Cela ne veut pas dire qu'on en peut avoir un mandat gouvernemental et un mandat dans le parti. Rassures toi, ceux qui n'ont pas assumé leur mandat vis à vis du parti n'avaient pas de responsabilité gouvernenmentale.

[Elise Lantier]

Quelle équipe proposerais-tu? Est-ce nécessaire d'organiser un congrès si il n'y a pas de place pour les autres? Je m'interroge.

[Hugo Salinovitch]

Mes Chers Camarades,

L'heure du Congrès a sonné. Notre parti, le RSE, avait connu, rappellez-vous, son premier congrès fondateur. Le RDS d'alors et le REC se fondaient en un seul et même parti, dans le but de rendre la gauche majoritaire dans notre pays.

A cette époque, je m'étais présenté devant vos suffrages pour assumer la fonction de président du parti. Le pari était de rendre le RSE incontournable. Ce pari est réussi. Les dernières élections ont été marquées par l'entrée fracassante de notre parti à l'Assemblée Nationale. Nous disposons aujourd'hui de la présidence de la République, de la diretion du gouvernement, et des ministères importants.

Ceci n'a pas été facile. Et aujourd'hui, les défis de demain nous attendent. Nous avons à nos côtés l'APC qui a fait le choix de l'union. Ce parti est honnête et désireux de travailler avec nous. Mais le PSD se montre plus qu'agressif. Ils viennent d'élire un ancien premier ministre a sa tête. Celui-ci ne cache pas sa volonté de tuer le RSE. Il préfère s'allier avec la droite que de jouer le jeu de l'union à gauche.

Aussi, à l'heure de renouveller nos responsables, je pense que le président du parti doit être un homme d'expérience, capable de négocier âprement et non pas quelqu'un capable de se laisser berner par cet homme et ses sbires. Voilà la raison pour laquelle je vous annonce ma volonté de briguer de nouveau la présidence du parti. Je souhaite faire équipe avec une vice-présidente dynamique, présente, qui saura travailler, et m'aider à porter notre parti aux responsabilités. Je souhaite avoir deux portes-paroles, là aussi présents, offensifs. Toute cette équipe devra agir avec détermination et unité, pas de cacophonie!

Je vous remercie.

[Hugo Salinovitch]

Quelle équipe proposerais-tu? Est-ce nécessaire d'organiser un congrès si il n'y a pas de place pour les autres? Je m'interroge.

Tes propos sont limites insultants. Pas de procès d'intention s'il te plait.

[Elise Lantier]

Loin de moi l'idée d'être insultante. Je t'avoue que je n'ai pas compris l'allocution en plein milieu de notre négociation. (?) Il me semblait que nous envisagions une fusion des motions. Ton allocutions me laisse entendre que cette fusion est rejetée, j'en prends acte et le déplore. Je me tournerai vers le collectif et envisagerai de la suite des événements avec mes équipes. Je suis pour le moment stupéfaite.