Congrès d'Orgues-les-Bains: 2eme Congrès du RSE

[Hugo Salinovitch]

Ici se fait le dépôt des motions.

[Elise Lantier]

Motion A

Groupe de concertation constitué à l'initiative d'Elise LANTIER, quiconque voudra le rejoindre sera accueilli les bras ouverts:

Richard CYPHER
Daniel GALLON
Elise LANTIER

Déclaration de principes 2012

1. Le R.S.E. se fixe comme objectif l’émergence, par la voie démocratique, d’une société qui réponde aux aspirations fondamentales de la personne humaine telles que les ont définies des siècles de luttes pour le progrès et que les expriment aujourd’hui tous les peuples : la liberté, l’égalité et la dignité des hommes et des femmes, le bien-être, la responsabilité et la solidarité.Le parti s’inscrit dans la démarche historique du socialisme démocratique.

2. Le RSE est un parti de transformation sociale. Le capitalisme développe les inégalités, accentue les déséquilibres mondiaux, exploite les richesses de certaines régions du monde et maintient dans de nombreux pays chômage et exclusions. Le RSE est donc favorable à une une économie sociale de marché qui, sans méconnaître les règles du marché, fournisse à la puissance publique et aux acteurs sociaux les moyens de réaliser des objectifs conformes à l’intérêt général.
Dans les secteurs clés qui déterminent la formation du citoyen (l’école, l’université, la télévision), les conditions de vie (logement, santé, environnement), il n’accepte pas que les logiques du marché soient seules déterminantes. Un service public fort, l’aménagement du territoire, la planification, la politique budgétaire et fiscale doivent permettre démocratiquement aux citoyens de dégager les grandes priorités nationales.

3. Le RSE est un parti démocratique. Il fonde son action et son projet sur le respect des Droits de l’homme et du citoyen dans le cadre d’un état de droit reposant sur le suffrage universel et le pluralisme.
Il affirme que toutes les libertés sont liées : leur plein exercice, sur les plans politique, économique, social et culturel, est la condition de l’épanouissement et de l’approfondissement de la démocratie. Le RSE a en effet conscience de la limite des droits quand ils ne sont pas accompagnés des conditions concrètes susceptibles d’en permettre la réalisation.L’histoire a tranché : le combat pour la liberté est indissociable de celui pour l’égalité.

4. Le RSE est un parti ancré dans le monde du travail. Les mutations incessantes et profondes des sociétés contemporaines n’ont pas éliminé les oppositions des classes et groupes sociaux.
C’est pourquoi, si les socialistes participent au combat pour le progrès de toute la société, ils sont particulièrement attentifs aux intérêts des salariés et au développement de toutes leurs capacités d’action.

5. Le RSE est fermement attaché à la liberté de conscience et à la laïcité de l’État et de l’école. Il estime que l’accès à l’information et à la culture est une condition essentielle de la démocratie.
C’est pourquoi l’indépendance de la création et de la communication à l’égard du pouvoir politique et du pouvoir financier est indispensable.
Il affirme l’égalité de tous les citoyens et récuse toute mesure discriminatoire fondée sur le sexe, la race, les convictions philosophiques ou religieuses, les choix de vie personnels. Il se donne pour vocation de favoriser l’intégration et l’adhésion aux valeurs de la République de tous ceux qui résident sur notre sol.

6. Parce qu’il n’y a pas d’hommes et de femmes libres dans une nation asservie ou sujette, parce que tous les problèmes majeurs sont devenus mondiaux, l’action du RSE s’inscrit dans un cadre national et international. Dans l’ordre international, le RSE condamne toute exploitation d’un peuple par un autre et soutient le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ; il lutte pour un développement économique respectant l’environnement et les équilibres naturels de la planète. Le RSE condamne et condamnera toute initiative visant à remettre en cause l'auto-détermination d'un peuple quel qu'il soit, où que ce soit dans le Monde. Le RSE soutiendra n'importe quel peuple qui souhaiterait acquérir de nouveaux droits quelque soit le moyen d'action.

7. Le RSE attend de ceux qui le représentent à tous les niveaux de responsabilité qu’ils s’inspirent dans leurs décisions et dans leurs actes de ces principes.
Dans le monde entier, l’idéal socialiste s’est emparé de l’imagination des peuples. Il inspire de grands mouvements politiques ; il est notre espoir pour le XXIe siècle.

[Alessandra Gasparini]

Motion B

Quiconque voudra le rejoindre sera accueilli les bras ouverts:

Proposition de Président: Hugo Salinovitch
Proposition de Vice-Président: Alessandra Gasparini

Bâtissons le Socialisme du XXIème siècle !

La crise économique qui ravage le monde depuis 2008 est riche en enseignement. Le capitalisme est un système économique, non seulement injuste, mais aussi et surtout profondément inefficace, qui ne peut se réguler que par grandes crises régulières, et qui n'a jamais assuré la paix, la prospérité et le bonheur de manière durable à aucun peuple, et encore moins à l'humanité. Au 21ème siècle, comme en 1870, 1929 ou 1970, le capitalisme ne peut sauver sa peau qu’au prix de terribles conséquences pour les peuples. S’ajoute à cela une incapacité à moraliser ses pratiques malgré les grands discours. Quelques mois après le pic de la crise, la spéculation était repartie de plus belle et les bonus accordés aux traders crevaient de nouveau les plafonds, tandis que les salariés, les familles, les jeunes, s’enfonçaient sans arrêt dans une misère sans arrêt plus sombre. Cela montre qu’un capitalisme à visage humain n’existe pas, la loi de la maximisation des profits étant supérieure à toutes les autres, en particulier supérieure à l’intérêt collectif. La vieille division entre « capitalisme entrepreneurial » et « capitalisme financier » n’est qu’un leurre pour empêcher les peuples de remettre en question les fondements du système. N’oublions pas non plus que la société de consommation à outrance en plus d’éreinter les hommes, épuise également à grande vitesse les ressources naturelles de la planète, tout en dévastant notre environnement. Les premières victimes de ces destructions sociales et climatiques sont les classes populaires ! En conséquences nous affirmons qu'il n'existe pas d'écologie possible dans un système capitaliste.

Face à ce bilan, nous ne pouvons plus continuer de la sorte. Il nous faut faire table rase de notre système de production et d’échange, non pas seulement pour le rendre plus juste, mais également pour assurer la survie de l’humanité dans son environnement. Actuellement l’argent domine tout, et corrompt tout. La moindre découverte scientifique est immédiatement brevetée et privatisée, pour faire le plus de profit possible, tout en faisant fi des potentialités pour l’humanité. L’intérêt général a été privatisé, confisqué par une classe dirigeante qui détient les principaux moyens de production et d’échanges. En 2008, nous avons sauvé les banques grâce à de l’argent public, partout dans le monde, et sans aucunes contreparties. La dette privée des banques c’est comme par enchantement transformée en dette publique, servant de prétexte à la casse des acquis sociaux de tous les pays. C’est bien là la loi du capitalisme, privatiser les bénéfices et collectiviser les pertes. Ce monde marche sur la tête ! A nous de le remettre à l’endroit !

Nous devons placer l’Homme et la satisfaction de ses besoins, son émancipation au dessus de toute autre règle économique. L’économie doit être au service de l’Homme et non l’Homme un simple rouage de la machine économique.

Ce nouveau modèle de production et d’échange, bref d’organisation de la société, qui sera respectueux des Hommes et de leur environnement c’est le socialisme du XXIème siècle !

Nous devrons de manière urgente reprendre le pouvoir des mains de la finance. Nous devrons desserrer l’étau de l’industrie agroalimentaire qui enserre les agriculteurs, et qui détruit notre environnement. Nous appliquerons la logique des cycles court, partout où elle est possible. Nous réformerons en profondeur les transports, pour que prenne fin le règne du « tout auto » et que les transports des transports en communs gratuits et de qualité assurent une réelle liberté de se déplacer, un vrai droit au transport. Un certains nombre de domaines doivent échapper à la logique de concurrence du marché, car ils sont vitaux pour la Nation, pour l’intérêt collectif. Nous affirmons haut et fort que la logique marchande appliquée à tout est destructrice. Notre objectif doit être le plein emploi, et que chacun puisse vivre décemment de son travail. Nous en finirons avec la précarité, au travail, dans le logement, car une personne qui n’est pas assurée de son avenir ne peut rien bâtir. Les salariés doivent avoir de nouveaux droits, dans les conseils d’entreprises. Ils deviendront ainsi pleinement acteurs de leur production et non plus seulement spectateur. De la même manière l’Etat ne doit pas non plus, au côté des travailleurs, avoir peur d’intervenir dans l’économie, pour influer au plus près de la production. La répartition des richesses ne se fera plus uniquement par l’impôt mais aussi directement dans le traitement des inégalités dans la production. Un système éducatif et culturel performant et gratuit devra assurer l’émancipation de tous les citoyens, quel que soit leur capital, car c’est bien là le but de notre nouvelle société. Dans le même cadre nous réformerons en profondeur le carcan de la propriété intellectuelle. L’Etat aussi doit se réformer, ne plus être l’instrument d’une classe dirigeante assurant le maintient et la reproduction de l’ordre social. Ses représentants doivent à son image, entretenir de nouveaux rapports à la population. Un Etat socialiste doit promouvoir la solidarité internationale prolétarienne, pas avec de belles phrases, mais avec des rapports aux autres peuples qui ne se fonderons pas sur de pratiques mercantiles, mais sur la mise en commun et le partage d’éléments culturels, éducatifs, sociaux, et de recherche, dans un respect et une écoute mutuelle.

Le Socialisme du XXIème siècle doit enfin tourner la page d’un capitalisme mondialisé, tout en tirant le bilan des échecs des expériences socialistes du XXème siècle.

[Hugo Salinovitch]

Mes chers amis, mes chers camarades,

Les deux textes présentés sont tous les deux d'une qualité excellente. Ils attestent de notre vitalité, de notre capacité de travail, mais aussi et surtout que ce qui nous unit est plus fort que tout.

Aussi, je demande à ce que ces deux textes soient fondus en un seul. Aussi, je note que cinq personnes se présentent aux postes statutaires. J'en appelle là aussi à l'union. Nous avons cinq postes statutaires: le président, le vice-président, le trésorier, et les deux portes-paroles. Que tous se mettent d'accord pour faire de ce congrès un succès. Qu'il lance une dynamique claire pour faire de notre parti le premier de Frôce.

[Alessandra Gasparini]

Je suis totalement d'accord avec Hugo. Je propose qu'une personne soit désignée par motion afin de mettre en forme cette proposition, si toutefois elle est acceptée par la motion A.

[Elise Lantier]

La porte des discussions a été ouverte par courrier; il s'agissait évidemment d'une main tendue. Je ne pense pas qu'il soit question demander autoritairement que les motions soient fondues, il faut surtout que toutes les conditions soient au préalable réunies comme les respect des positions de chacun et l'ouverture d'un dialogue en parallèle pour une fusion dans la sérénité.
Les membres de la motion A sont ouverts au dialogue, il ne s'agit pas tant de se répartir les postes que de proposer l'organisation optimale pour le parti avec une équipe dirigeante à plein-temps capable de défendre l'action de la majorité et de porter les projets du gouvernement.

J'espère que des convergences se dégageront très rapidement, je ne doute pas de la bonne volonté des uns et des autres.

[Richard Cypher]

Je suis tout à fait pour cette fusion! Il faut lancer cette nouvelle dynamique!

[Hugo Salinovitch]

La porte des discussions a été ouverte par courrier; il s'agissait évidemment d'une main tendue. Je ne pense pas qu'il soit question demander autoritairement que les motions soient fondues, il faut surtout que toutes les conditions soient au préalable réunies comme les respect des positions de chacun et l'ouverture d'un dialogue en parallèle pour une fusion dans la sérénité.
Les membres de la motion A sont ouverts au dialogue, il ne s'agit pas tant de se répartir les postes que de proposer l'organisation optimale pour le parti avec une équipe dirigeante à plein-temps capable de défendre l'action de la majorité et de porter les projets du gouvernement.

J'espère que des convergences se dégageront très rapidement, je ne doute pas de la bonne volonté des uns et des autres.

Personne ne demande autoritairement que les motions soient fondues. Je fais publiquement de mon souhait. En effet, nous avons déjà commencé à en parler par courrier, mais il faudrait que ceci avance sérieusement. Quand aux postes, il s'agit d'une répartition, ne nous cachons pas. Bien sûr, il nous faut des personnes assumant leur responsabilité. Je souhaite que la préparation de notre congrès avance, pour préparer sereinement les élections de juillet.

[Elise Lantier]

Cela va de soi; Evidemment il que cela avance sérieusement, j'attends donc votre réponse avec impatience. Les discussions sont ouvertes.

[Hugo Salinovitch]

Sincèrement, je pense que les deux motions peuvent etre fondés ainsi, le texte de la B pouvant décrire nos idéaux. Le texte de la A étant clair sur nos valeurs.