[RP] Le Mouvement du 10 Novembre

[Dominique SKorpio]

Après avoir discuté avec des dizaines et des dizaines de manifestants, Dominique Skorpio apprenait (par le biais de sa charmante collaboratrice) que l'organisateur de cet évènement était Will Nelson. Dominique demanda à sa collaboratrice de lui faire rencontrer Will Nelson. Il souhaitait connaître les motivations de celui ci.

Dominique arriva près de Will Nelson, celui ci était en discussion avec Jack Kusher, cet homme politique dont tout le monde se fou qui se retrouve à la droite de la droite. Sans le calcule DSK interpella Will.

Bonsoir monsieur Nelson

[Will Nelson]

Nelson fut coupé dans sa discussion avec Jack Kusher. Et ce n'était personne d'autre que le maire d'Aspen, le patron de la ville en fait, qui venait le voir. Les deux s'étaient déjà croisé lorsque SKorpio fêtait sa victoire à l'Hôtel de ville. C'était l'un des premiers politiciens avec qui il avait discuté. Will s'attacha à bien recevoir cette invité de marque dans le rassemblement qu'il avait organisé, cependant, il garda toujours en mémoire pour quelles raisons ce mouvement s'était créé.

"Bonsoir Monsieur SKorpio. Je ne vous attendais pas vraiment, le maire d'Aspen se déplaçant dans un mouvement populaire: c'est plutôt surprenant. D'habitude les politiciens de haut rang se fichent d'organisation comme le Mouvement du 10 Novembre, vous savez c'est bien cela le problème. En général, une fois qu'ils ont glané un mandat, ils se font de moins en moins accessible. Bref, je suis content que mon maire soit un homme qui n'ait pas peur du peuple. Surtout d'un peuple qui revendiquent un certains nombre de choses. Vous voyez que nous avons soif de Liberté."

[Dominique SKorpio]

Dès mon élection je vous avez réaffirmez ma totale disponibilité pour quoi que ce soit, je ne cesse de le répéter aux habitants d'Aspen. Mais je ne me déplace pas ici pour parler de moi, donc j'aimerais connaître les raisons de cette manifestation. La notion de liberté me paraît très large, n'y a t-il pas autre chose derrière tout ça ?

[Will Nelson]

Will eut l'impression de se répéter, mais il parut tout à fait naturel face au maire.

"Que sous-entendez vous Monsieur ? Vous avez vu les chiffres qui circulent, plus de 5 000 personnes sont présentes ici, je ne suis pas seul dans ma démarche. La notion de liberté vous parait très large, je peux le concevoir, cependant, quand on regarde bien elle est trop souvent happée au profit de l'égalitarisme forcené. Je suis un libertarien et donc c'est pour moi quelque chose qui compte énormément. Les libertés économiques sont régulièrement bafouées par l'interventionnisme. Quant aux libertés au sein de la société, elles n'avancent pas aussi vite. Je ne veux pas donner des leçon mais l'important est de montrer qu'aujourd'hui une grand rassemblement a élever au grand jour ces envies. Je vous conseille d'écouter mon discours ce soir."

[Dominique SKorpio]

J'écouterais votre discours avec grand plaisir ce soir, mais comme je m'en doutais votre manifestation pour les libertés est quand même très axée sur les libertés économiques. En faite j'ai l'impression que vous voulez vous lancer en politique, et cette manifestation serait un tremplin pour vous. C'est à votre honneur. Mais vous pouvez aussi, avant d'en arriver là, faire bouger les lignes en soyant actifs dans notre vie politique. Pour ma part vous savez que mon conseil municipal est ouvert à tous. Et je pense que les ministères et partis politiques sont également ouvert à la discussion. Bref je ne vous retiens pas plus longtemps je reste dans les parages toute la soirée.

[Georges Bernin]

Georges Bernin était interviewé par des journalistes, depuis Orgues-les-bains. Son message fut aussitôt retransmis sur internet et était alors accessible aux membres de la manifestation.

"Il ne faut pas oublier une chose de primordiale ! C'est que le concept de liberté est en réalité souvent incompris ...
La liberté c'est en réalité la possibilité de pouvoir faire des choix éclairés sans subir de pressions ou de dogmes que ce soit ...
Et pour cela, je suis favorable,personnellement, à ce mouvement ! Car pour moi, il est du devoir de chaque citoyen de faire savoir son droit à une liberté totale en Frôce !!!
Ce que je ne comprends pas, ce sont les personnalités politiques qui utilise cet évènement pour tenter de monter la population contre un gouvernement qui a toujours respecter ce droit et qui est composé d'hommes et de femmes qui se sont battus, qui se battent et qui se battront toujours en première ligne pour conserver ce droit en Frôce !"

[Jack Kusher]

Jack écouta avec plaisir Will Nelson lui expliquer sa position, et il fit un grand sourire quand il lui parla des socialistes. Cet homme était visiblement intelligent et savait s'exprimer. Il commença à lui répondre :

"Vous me rassurez. Je vous avoue que j'avais un peu peur d'avoir affaire à du prosélytisme, surtout devant les socialistes revendiquant la liberté, mais je vois que j'aie affaire à un véritable amoureux de la liberté."

C'est ce moment que choisit le maire pour saluer Will Nelson en l'interrompant. Jack lui dit sèchement :

"Vous permettez Monsieur - Monsieur Scorpio, c'est ça ? - Vous permettez, je suis en train de parler avec M. Nelson, ici on parle de liberté, c'est aussi la liberté de finir sa phrase malgré l'arrivée d'un socialiste sans-gêne.
Donc M. Nelson, je vous félicite encore et vous souhaite bonne chance pour la suite de votre projet, j'espère que ça ne s'en tiendra pas là et que vous veillerez à ne pas laisser les gauchistes s'approprier ce beau mouvement, je vous fais confiance pour ça. Et je vous laisse, visiblement M. Scorpio a de choses beaucoup plus importantes à vous dire que moi. Si vous passez sur Vauxin un de ces jours, n'hésitez pas à passer chez moi, ce sera un plaisir de vous recevoir. Passez une bonne journée !"

Il s'éloigna en souriant à Will Nelson et sans un regard pour le socialiste grossier.

[Will Nelson]

L'homme au centre des attentions du jour, dit au revoir à Jack qui s'éloigna. Et avant de laisser partir le maire d'Aspen, Will dit à Dominique SKorpio:

"Ce n'est pas uniquement des libertés économiques que je défends. Je me bats tout autant pour les libertés au sein de la société. Je n'ai pas peur de dire que je suis un pro-avortement et un "pro-gay". Je suis libéral sous toutes les formes du terme: c'est cela le libertarianisme. Je crois que l'Etat doit imposer le moins de choses possibles, son rôle doit être de se charger des fonctions régaliennes, et ensuite laisser les citoyens libres. Ce n'est pas un mystère, je souhaite peser sur la politique, et quand j'en aurais l'occasion je m'exprimerai sur des sujets précis."

Ensuite, Will prit connaissance des mots de Georges Bernin, notamment son évocation du gouvernement. L'organisateur du mouvement du 10 Novembre qui avait de la sympathie pour Bernin rigola en pensant au service civique obligatoire, au SMVD à 1 500 plz, le débat sur l'interdiction de fumer...

[Will Nelson]

Il était désormais tard, il y avait toujours autant de gens au parc central d'Aspen. La manifestation touchait à sa fin. Plusieurs orateurs s'étaient succédé à la tribune pour exprimer leur désir de Liberté ou encore pour dénoncer les positions liberticides de certains politiques. La dernière intervention était réservé au précepteur du Mouvement du 10 Novembre. Will Nelson arriva sur scène sous un tonnerre d'applaudissements, il voyait du haut de l'estrade l'incroyable foule compacte présente. Même dans ses rêves, il ne pensait pas voir autant de personnes se presser ici, il imaginait ce matin se retrouver face à une dizaine de personnes pour faire un discours. Là, il était accueilli en rock star, il avait réussi à créer un réel mouvement. Désormais, c'était à lui de parler aux frôceux et d'exprimer son ressenti.

Mes amis aspenois ! Mes amis frôceux !

En ces temps où l'on rabâche dans les pays du monde entier que la politique n'intéresse plus les citoyens, cela fait du bien de voir autant de monde pour défendre nos libertés. Les générations précédentes se sont battues avec toutes leurs forces, allant jusqu'à perdre la vie, pour avancer dans le terrain des libertés. Je parle là de toutes les libertés. Et non d'une seule en particulier. Je veux de la liberté dans l'entreprise, dans le travail, dans l'éducation, dans la culture, dans la santé, dans la vie privée... Bref, je veux de la liberté dans notre démocratie !

Notre soif de liberté est d'autant plus grande que les politiciens actuelles ne jurent que part la surenchère de la législation. Sommes-nous incapables de vivre de façon moins coercitive ? L'Etat doit-il se faire puissant pour écraser de tout son poids notre vie ? Je ne le crois pas, mes amis. Ayons un peu en mémoire ce qui fait la base de la notre société. Une société n'a pas être régit une multitude de lois contraignantes, elle a besoin de valeurs. Ces valeurs se perdent au fil des pages des lois que nos chers politiciens. Evidement que réformer ou légiférer c'est important. Mais on a trop souvent l'impression que lois assomment plutôt qu'elles protègent. C'est un problème. A vouloir trop légiférer on crée une système qui oppresse la population. Je suis partisan pour une loi qui s'attarde davantage sur les libertés que les contraintes.

Si j'ai lancé sur internet cette idée de rassemblement, le Mouvement du 10 Novembre, c'est en priorité pour défendre nos libertés et montrer à tous que nous ne laisserons personne nous marcher sur les pieds que nous sommes au parc central d'Aspen. Je crois qu'ici nous voulons tous pouvoir être plus libres dans nos agissements. Je n'ai pas peur de dire qu'il faut progresser sur le chemin de la libéralisation des moeurs, de la dérégulation économique et de la restriction des pouvoirs étatiques. On ne demande destruction totale de l'Etat, simplement, une remise en question de ses objectifs. Toutes les contraintes établies creusent les déficits, il faut alors augmenter les impôts et parfois même en aspirant le sang de nos entreprise, ou des citoyens, jusqu'à la moelle en les taxant: on ne résorbe pas les déficits. Commençons pas le début, en réduisant le champ d'action de l'Etat aux fonctions régaliennes, découlera par la suite une baisse significative des charges fiscales sur le dos de nous tous. Grâce à cela l'économie repartira de plus belle ! D'autre part, je crois que comme chaque personne, je suis préoccupé du sort de la société et les questions importantes doivent être débattues. Bien sûr qu'il faut conserver des traditions mais posons nous la question de savoir si l'archaïsme est automatiquement traditionnel. Je n'hésite pas à vous dire que non. Par exemple, le mariage est un tradition dans notre société, mais le mariage entre un homme et une femme n'est pas traditionnel, la tradition c'est un mariage fait d'amour. Je suis croyant, j'ai lu la bible, et cela ne m'empêche pas de m'affirmer comme défenseur des droits homosexuels. Ce Mouvement du 10 Novembre est donc une organisation qui prône la Liberté et qu'importe les libertés que vous défendez, vous vous reconnaitrez forcément dans certaines que j'ai mise en avant. Il faut que nos dirigeants prennent conscience de l'importance de cette valeur.

Pourtant, je ne pourrais dire que les femmes et les hommes qui ont aujourd'hui des responsabilités politiques sont des incapables. Le populisme n'est pas mon arme, la démagogie non plus. Ils font leur travail, reconnaissons-le, nous sommes responsables de leurs agissements. Après tout qui les a élu ? C'est nous, le peuple frôceux. Et comme n'importe lequel de vous, régulièrement, je me trouve face à la télévision en me disant « Mince ! Qu'il est bête celui là ! »... Ces personnes ont tout de même la volonté de se dévouer à votre représentation. Cependant, ce dévouement peut devenir pervers et on entre dans une routine, en se préoccupant de moins en moins des citoyens et de plus en plus de soit. Eh bien j'ai de l'ambition, pour moi mais aussi pour vous. Le Mouvement du 10 Novembre qui est né en ce jour peut faire de grande chose. Il peut modifier la politique de notre pays, influer sur l'orientation de celui-ci. C'est pourquoi je ne vous laisserait jamais tomber ! Mes amis, je fais la promesse de défendre ce que nous avons mentionné aujourd'hui. Et je suis prêt à un jour emmener une candidature qui vous représente, dans votre intérêt. J'espère que vous serez nombreux à vouloir vous engager en politique sous la bannière de la défense de la Liberté !

Le Mouvement du 10 Novembre ne mourra pas, il continuera d'exister ! Et cela grâce à vous ! Grâce à votre aspiration à la Liberté !

Vive le 10 Novembre !
Vive cette date historique !
Vive la Liberté !

L'homme avait réussi à haranguer la foule qui désormais entonnait des "Will ! Will ! Will !". Cette journée avait été un succès pour Nelson qui était connu de toute la classe politique maintenant. Il n'avait pas envi de laisser tomber le mouvement qu'il avait créé, tous ces gens qui croyaient aux mêmes valeurs que lui, il souhaitait les défendre coûte que coûte. Will Nelson voulait faire de la politique et défendre les libertés des frôceux.

[Vera Kalachnikova]

Tout comme ses compères du PRF, Vera était présente à cette manifestation pour dénoncer la cohérence du Gouvernement McGregor. Vera interpella sur les indignés.

"Cette manifestation n'a rien à voir avec les indignés, ces hommes et femmes sont là pour montrer que la Frôce qui gagne c'est celle qui travaille. Les indignés anticapitalistes attendent que les aides sociales tombent du ciel pour se tourner les pouces. Nous soutenons clairement ce mouvement."