[RP] Le Mouvement du 10 Novembre

[Will Nelson]

Par un matin plutôt frais de Novembre, le parc central d'Aspen grouillait comme une véritable petite fourmilière. Même si pour l'instant il n'y avait qu'une centaine de personnes, et encore on voyait large, la masse était amenée à grossir petit à petit jusque dans l'après-midi où les choses sérieuses débuteront. Que diable faisait ces gens-là en ce jour ? Un rencontre sportif en pleine semaine ? Non. Un concert de Madonna ? Non, même si elle avait été approché pour venir jouer, finalement on se contentera de Maxime Chamut le gagnant anonyme de la Nouvelle Star Frôceuse de 2008 pour chanter l'hymne national. Il s'agissait là d'un meeting politique. Enfin, disons une démonstration politique. Celle-ci n'était pas chapeautée par un parti, elle était chapeauté par des idées. Tous ceux qui se retrouvaient dans un certain nombre d'idées viendraient aujourd'hui, qu'ils soient encartés ou non. Cette manifestation devait représenter les frôceux, les vrais et non pas les élites politiques malgré que celles-ci étaient invités à venir.

Les autorités n'avaient pas spécialement été prévenues, tout le monde a été surpris de l'ampleur qu'a pris une simple annonce sur un réseau social. L'annonce s'intitulait "Mouvement du 10 Novembre: battons nous pour la liberté frôceuse", l'engouement sur un internet a été immédiat. Un million de frôceux ont signifié qu'il participerait, bien sûr il fallait s'attendre à moins de monde mais le buzz était là. La description de cet évènement était simple, les organisateurs souhaitaient "rappeler aux politiciens les véritables aspirations des frôceux". Un thème plutôt fédérateur en ces temps de crise économique partout à travers le monde: reste à savoir si le succès sera au rendez-vous.

L'organisateur de cette manifestation était un nouvel arrivant en Frôce, étonnant non ? Tout de suite concerné par la politique, il avait décidé de faire sa première action politique de cette manière, il voulait créer un grand rassemblement capable de ficher la trouille aux gouvernants un peu à la manière du Tea Party américain. Cet homme était Will Nelson, le directeur général d'Aspen Consulting. Ce ne sera pas avec la casquette de chef d'entreprise qu'il se présentera face à la foule d'Aspen aujourd'hui mais avec la casquette d'homme voulant faire bouger les choses. Will souhaitait que la politique devienne un peu plus conviviale et populaire, les politiciens avaient la fâcheuse tendance a rester cloitrer dans la sphère du pouvoir dès lors qu'ils étaient élus. Nelson n'avait de toute façon aucune ambition politique personnelle, pour le moment, et il n'était pas classé dans un camp établi actuellement. Sa seule et unique motivation était de montrer l'attachement des frôceux à leurs racines: en particulier la notion de Liberté, lui le libertarien déclaré.






HRP/ Ceci est donc un RP sur cette journée qui peut se poursuivre demain, tout le monde peut y participer bien évidement et j'insiste pour que ce soit le cas /HRP

[Hugo Salinovitch]

Toujours sensible aux aspirations du Peuple auquel il appartient, Hugo Salinovitch est présent. Il monte alors sur un banc pour s'exprimer

Chers concitoyens, ce mouvement est le vôtre. Faites savoir à toutes et à tous ce que vous désirez pour l'avenir de notre pays! Ce pays ne peut avancer qu'avec vous, en respectant vos envies!! Mais ne vous laissez pas abuser par celles et ceux qui entendent vous faire prendre une direction comparable au Tea Party anglais: non la haine de l'autre, la peur de l'étranger ou de l’État protecteur ne doit pas alimenter votre action! Notre pays s'est toujours construit avec l'alliance d'une tradition d'accueil et de valeurs nationales fortes comme la laïcité!!
Suivez plutôt l’exemple des indignés pour soutenir des projets ambitieux, sociaux, en direction du Peuple,

Merci


Sous les applaudissements, Hugo rejoint la foule

[Ciaran McKenna]

*** Scénarisation MJ ***

- 5'670 personnes participent à l'évènement.

- Maxime Chamut a fait faux-bond et a décliné l'invitation, ne souhaitant pas chanter dans un meeting politique de façon non-rémunérée.

- Aucun incident particulier à déclarer.

*** Fin Scénarisation MJ ***

[Dominique SKorpio]

Dominique Skorpio était à la mairie d'Aspen entrain de travailler sur plusieurs dossiers lorsque soudain, une de ses collaboratrices viens lui apprendre la nouvelle : plus de 5000 personnes sont dans les rues d'Aspen pour montrer leur attachement à la notion de liberté en Frôce. Dominique était très surpris, car parmi les hommes politiques en place beaucoup étaient attachés à la liberté et beaucoup aimaient pratiquer une politique conviviale et populaire. DSK avait prouvé ces affirmations dans sa pratique de la politique. Il demanda à sa collaboratrice si elle pouvait s'occuper de préparer l'arrivée de DSK à la manifestation. Celle ci s'empressait de passer des coups de fils. En une demi heure, la présence de DSK la bas était préparé. Il a souhaité partir à la rencontre de ces manifestants, particulièrement des organisateurs dont il ne soupçonne pas l'identité pour le moment.

DSK partait de la mairie d'Aspen et arrivait à la manifestation

[Zénodore du Plessis]

Zénodore du Plessis avait été prévenu par les organisateurs, pour ne pas dire invité. Aussi, en gentilhomme qu'il est, il honore la demande. Avec lunettes de soleil, l'air éminemment décontracté, et entouré de quelques proches, il déambule dans les allées en serrant des mains, échangeant quelques boutades, et repoussant quelques journalistes. L'homme ne fera aucune déclaration pour l'heure, si ce n'est affirmer qu'il soutient, à titre personnel, le mouvement.

Au détour d'un bosquet, la vue d'un Salinovitch perché sur un banc en train de beugler des inepties sur le Tea Party (qu'il met au crédit des Anglais... Cocasse...), Zénodore hoche la tête en espérant que quelques coups de poings dans le tarin ne tardent pas à remettre ce communiste à sa place.

Le co-fondateur du PLC arrive finalement sur la grande pelouse où se masse la majorité des participants. Ces derniers sont quelques uns à entourer du Plessis, et une conversation quelque peu informelle se met en place, en attentant la suite des évènements.

[Arthur de Milon]

Comme le maire, Arthur de Milon avait été prévenu du but de la manifestation. Il avait rédigé un communiqué dans lequel il affirmait soutenir le mouvement et annonçai qu'il rejoindrai les manifestants en début d'après-midi.

[Jack Kusher]

Invité à l'événement en même temps que les trois autres fondateurs du PLC, Jack Kusher, qui était sur Aspen en ce jeudi 10 novembre pour les affaires de son nouveau parti décida de venir faire un tour à ce qu'on lui avait décrit comme un mouvement basé sur le modèle du Tea Party américain. Prévenu le matin même et sceptique sur la vraie nature du propos du mouvement, il n'avait pas préparé d'intervention, et se contenta à son arrivée de saluer chaleureusement dans la foule les nombreux anonymes qui le reconnaissaient. C'était vraiment ce qui lui avait le plus manqué durant son cours retrait de la vie politique.

Moins de 10 minutes après son arrivée, un socialiste était déjà en train d'essayer d'imposer ses idées ridicules au mouvement. Partagé entre mépris et dégoût de ce pauvre type, il décida de l'ignorer, comme le faisait d'ailleurs la quasi intégralité de la foule massée sur place.

Tandis que des larbins de la gauche annonçaient la venue de Dominique Skorpio comme si ce type avait la moindre importance, Jack Kusher se mit en quête de l'organisateur du mouvement pour sonder un peu ses véritables motivations.

[Will Nelson]

Will Nelson arriva en fin d'après-midi, au parc central d'Aspen, lui qui avait fait un petit tour le matin, il fut agréablement surpris du nombre de personnes présentes. Son évènement avait donc été très suivi, les aspénois avaient entendu le message du chef d'entreprise. Ravi, le sourire au lèvres, avant de partir du siège d'Aspen Consulting, il avait regardé une chaine d'information en continue pour voir quelques images de la manifestation toujours aussi importante. Il prit un taxi, direction le lieu où se réunissait le Mouvement du 10 Novembre. Dans le taxi, il n'hésita pas à en discuter avec le conducteur qui n'avait pas pu prendre sa journée pour participer lui aussi à cette grande réunion publique.

"Ne vous inquiétez pas, le Mouvement du 10 Novembre ne sera pas une étoile filante, d'autres démonstrations seront sûrement faites dans l'avenir."

Le taxi se stoppa à l'entrée du parc, il paya et sortit. Tout de suite, des hommes et des femmes allèrent à sa rencontre voulant le féliciter de l'organisation de ce rassemblement en faveur de la liberté. Il ne s'attendait pas à être si reconnu, lui qui il y a quelques jours était un parfait inconnu, l'organisation de ce mouvement lui donnera certainement une popularité chez les habitants d'Aspen et même aux yeux des frôceux de l'ensemble du pays. En tout cas, il ne laisserait plus indifférent les politiciens qui avaient su flairer le bon coup médiatique en venant ici. En effet, le maire Dominique SKorpio était pressenti pour venir, tant qu'on y est le président Fevernov va débarquer ! Il essayait de se frayer un chemin jusqu'à la scène. Lorsqu'il aperçut un militant de gauche qui voulait faire la conversation. Ce dernier disait qu'il avait toujours voter pour des partis de gauche mais que c'était la première fois qu'il se trouvait dans une manifestation de droite. Will rigola et tapota l'épaule de l'homme en lui disant ceci:

"Ce n'est pas un mouvement de droite monsieur, c'est un mouvement du peuple. Le peuple souhaite voir plus de liberté, en tant qu'homme d'action, je souhaite promouvoir ces aspirations. Alors, oui, je vous le révèle: je ne suis pas socialiste (rires). Cependant, j'espère voir des frôceux de toute sorte ici. Et vous êtes un bon exemple, la liberté est un principe qui vous tient à coeur, mais des militants de droite aiment aussi ce principe. Je détaillerait cela plus tard dans la soirée."

Ils se quittèrent et l'organisateur continua à progresser dans la masse. Il distribuait divers propos aux journalistes en disant qu'il était fier de son oeuvre. Enfin, il tomba sur un politicien de premier plan: Jack Kusher, président du Parti Libéral Conservateur. Will qui lui avait proposé de venir avec ses amis car ils incarnaient quelques unes des valeurs qui plaisaient à l'organisateur: en effet, le PLC contribuait à la défense des libertés économiques, même si Nelson ne les rejoignait pas sur les questions de société. Cependant, Will Nelson avait ouvert ce mouvement à tous ceux qui pensaient incarner les valeurs de Liberté.

"Bonjour, M.Kusher."

[Jack Kusher]

Jack finit par tomber sur l'organisateur du mouvement (à en croire ce que son attaché de presse lui chuchotait à l'oreille) qui vint à sa rencontre, sans doute heureux de voir un homme politique non communiste dans sa manifestation. C'était un genre de cadre dynamique, la quarantaine, aussi hyperactif que propre sur lui. Cela avait un côté rassurant : Jack avait connu plus d'un homme avec ce profil, et ils n'étaient jamais socialistes. Après le discours de Salinovitch qui osait citer en exemple les anarchistes "indignés" qui commençait à pourrir l'Europe et le monde, il avait commencé à craindre de tomber sur une sorte de hippie gauchiste, mais ces craintes furent apaisées aussitôt qu'il fut en vue de Will Nelson.

"Bonjour, M. Nelson, c'est bien ça ? Je vous félicite pour l'organisation, c'est une jolie petite foule que nous avons là. Par contre je crains que vous soyez victime de votre succès, je ne sais pas si vous avez entendu le socialiste qui vient de passer à la tribune, mais visiblement certains sont convaincus qu'il s'agit d'un mouvement anarcho-communiste..."

[Will Nelson]

"Cet homme-là est monté sur un banc, il n'est pas monté sur l'estrade à ce que j'ai entendu, et il fut applaudi par une dizaine de personnes. Les idéologies socialistes et le communistes ne sont pas compatibles avec la liberté, voyons. Contrairement à ceux-là, je ne vais pas bloquer la ville pendant 15 jours pour une loi qui, par exemple, donne, justement, un peu plus de libertés aux entreprises. J'ai rencontré des militants de gauche dans la manifestation, ils n'ont pas le même avis que certains politiciens comme le maire d'Orgues-les-Bains, ils sont là car ils veulent protéger leur liberté. Il me semble que cette notion est primordiale dans notre société, je peux concevoir que des gens de gauche ou de droite se retrouvent dans ses notions par contre des socialistes ou communistes purs souches: cela relève de l'ironie (rires). En tout cas, si cela vous rassure je suis plus proche de la droite que de la gauche, je suis un libertarien, minarchiste si vous voulez vraiment être précis. Au-delà de ces mots qui ne veulent pas toujours dire grand chose, je suis un fervent défenseur de la Liberté. Et les politiciens doivent savoir que les frôceux aussi sont défenseurs de la Liberté." expliqua simplement l'organisateur de la manifestation à M.Kusher.