[Réunion] Des révoltes arabes

[Zélie Saint-Déodat]

Allez, zhou. On le fout dehors le khadafiste.

Concernant le soutien officieux, de quoi retourne-t-il exactement? S'agit-il d'un soutien matériel (en armes) ou humain (en formateurs militaires)? Nos forces spéciales et services secrets peuvent agir en ce sens, en toute discrétion.

[Sébastien Capell]

Si on met Khadafi dehors, qui va prendre la suite ? L'ancien ministre de la Justice, qui dirige le CNT, est peut-être la bonne personne. Mais une personne, même avec beaucoup de bonne volonté, ne fait pas toute seule un régime démocratique.

Comme l'Afghanistan la Lybie est une société tribale, et avant d'envisager le renversement du roi des rois, il faudrait peut-être nouer des contacts avec les chefs de tribus ayant choisis de soutenir la rebellion et ceux qui hésitent encore. Histoire de préparer sérieusement ce changement de régime.

[Zélie Saint-Déodat]

Certes, certes...

Bon, Madame la Présidente, pouvez-vous me communiquer le nom de l'ambassadeur pro-khadafi que je vais foutre dans un avion pour Tripoli? Histoire d'étoffer mon communiqué...


Edit : c'est bon. Anwar Habib Jalil.

[Zélie Saint-Déodat]

Doit-on intervenir militairement, au sein de la coalition? L'île de l'Agrume est géographiquement bien placée pour voir nos chasseurs bombardiers décoller... Ou alors, nous pouvons mettre à disposition des alliés nos pistes et infrastructures, et nous contenter d'avoir un rôle très secondaire? Ou alors, on laisse couler... Après tout, on a finalement jamais été tellement impliqué dans ces révoltes arabes... Alors bon...

J'aimerais vos avis.

[Vincent Valbonesi]

Je suis contre une intervention frôceuse dans ce conflit. Continuons d'assurer nos souhaits de paix et de liberté pour la Libye et le peuple Libyen.

[Mays Madarjeen]

Je suis au contraire favorable à ce qu'on intervienne au sein de la coalition.
Je pense même qu'on aurait dû le faire beaucoup plus tôt.

[Sébastien Capell]

Contentons nous de déjà de mettre certaines de nos bases aériennes à la disposition de la coalition. Mes informateurs au sein de la communauté libyenne de Frôce m'ont fait remonter certaines rumeurs selon lesquelles des agents secrets libyens seraient sur notre sol. Pour y faire quoi, pour l'instant je ne sais pas. Mais je crains le pire.

Je tiens à rappeler que si la police était malheureusement très efficace du temps de la dictature, maintenant c'est autre chose. Les membres de mon cabinet recherche désespérement un état à jour des effectif de la police nationale. Mais seulement 30 % des fichiers du personnel sont informatisés, 10 % des commissariats. Il n'y a pas non plus de Sous-Direction à la lutte Anti-terroriste digne de ce nom. En résumé, je ne suis pas en mesure d'assurer la sécurité intérieure du pays en cas de vagues d'attentats terroristes.

[Zélie Saint-Déodat]

Bon, parce que je doute de pouvoir décider seule... Si Mesdames le Premier Ministre et la Présidente pouvaient venir trancher dans le vif avant que le conflit soit terminé, ça m'arrangerait.

Je préconise, pour ma part, la mise à disposition de la Coalition, de nos infrastructures aéroportuaires militaires, ainsi que notre soutien logistique au sol, en mer et en l'air (avec des bateaux et avions ravitailleurs). Je préconise, également, la participation au volet renseignement (mise à disposition d'avions type AWACS). Et, on finit en déployant un bâtiment de soutien disposant de moyens hospitaliers, au large du pays, afin de pouvoir apporter notre aide aux civils libyens dès que possible.

Allez, validez cela que j'envoie. Ça traine trop. Et ça m'énerve !

[Asuka Finacci]

Je "valide"

[Noah Gayet]

Je suis au contraire favorable à ce qu'on intervienne au sein de la coalition.
Je pense même qu'on aurait dû le faire beaucoup plus tôt.

Tout à fait d'accord.