Mon cher Mays, tout ceci est très beau sur le papier. Personne ne peut contester sincèrement vos propos. Mais devant le fait accompli la tâche est bien plus rude qu'il n'y paraît. Car si c'est très simple de tenir cette position face à un Etat faible sur le plan géopolitique, qu'advient-il si l'interlocuteur est la Chine ou la Russie?Mays Madarjeen a écrit :Ensuite, rien ne nous empêche, lorsqu'un pays dictatorial commet telle ou telle exaction, de dénoncer sur la scène internationale. Du style "La Frôce dénonce le génocide commis dans tel pays". Juridiquement, ça ne vaut rien, c'est sûr, mais cela nous permet de réaffirmer nos valeurs.
Mais comment ce genre de remarques pourrait faire avancer les choses?Mays Madarjeen a écrit :Après, au niveau des contrats, le tout est d'y aller doucement. "Je veux bien signer ce contrat, qui nous intéresse tous les deux, mais faites un effort sur les droits de l'homme". Ça ne paie pas à chaque fois, mais il faut le faire quand même, sinon on n'avancera jamais à rien.
Quelle est la menace, la sanction, la contrepartie? La fois prochaine on ne signe plus le contrat? Et puis c'est un Etat concurrent qui rafle la mise?
En résumé, je préfère que l'aspect droit-de-l'hommiste du programme du PRF disparaisse. Car il vaut mieux ne rien mentionner et finalement jouer ce jeu de la "promotion démocratique", plutôt que de mentionner cet aspect et de finalement traiter avec les dictateurs par la suite. Nous tendrions une sacrée perche à nos adversaires.