Politique - Violences en marge des manifestations anti-UPF
Si sur un plan comptable, les manifestations anti-UPF organisées lors de la prise de fonctions des députés ont été un franc succès avec environ 156 000 manifestants sur l'ensemble du territoire, elles ne l'ont pas été sur le terrain, entachées par quelques tristes débordements dans les cortèges d'Anglès, Aspen et Uzarie.
C'est à Aspen que le cortège a été le plus imposant avec environ 37 000 personnes, alors que l'UPF n'en a mobilisé que 5 500 dans sa contre-manifestation. Malheureusement, l'ambiance n'est pas restée bon enfant lorsque les deux défilés se sont croisés, des affrontements ont éclaté entre les factions les plus extrémistes de chacun des deux cortèges, pour un bilan de 43 arrestations et 8 blessés.
La police s'est montrée plus réactive à Anglès où on peut déplorer 57 arrestations et 4 blessés alors que le cortège de l'UPF comptait 7 000 personnes contre 28 000 à celui de ses opposants.
Aucune région n'a été épargnée par les incidents, puis-qu’à Uzarie, les 2 000 sympathisants de l'UPF se sont également confrontés aux 11 000 détracteurs du parti dirigé par Arthur Carapin pour un bilan de 25 arrestations et 7 blessés.
On déplore à un degré moindre quelques échauffourées à Chouchenn et Saint Frôçois malgré le bon travail des forces de l'ordre qui avaient tâché de tenir les cortèges à distance.
La seule ville où les incidents ont pu être évités malgré la concordance du trajet des deux cortèges fut Casarastra, où seules les insultes ont plu au moment où les 6 000 sympathisants du cinquième parti de Frôce ont croisé les 36 000 protestataires.