[b]A SUPPRIMER[/b]

[Luca Pappa]

La victoire de la gauche en France, vous êtes content? Quelle va être votre ligne à suivre dans le domaine des affaires étrangères ?

[Laurent de Montredon]

Bien sûr que je suis content. La gauche porte un idéal de société qui répond aux attentes des femmes et des hommes de ce monde. Nous ne sommes pas que des gestionnaires, des technocrates, nous sommes humains, à l'écoute. Les intérêts économiques ne dépassent pas les considérations des travailleurs pour nous et nous prenons des décisions en pesant toujours très lourdement le pour et le contre afin que cela ne pèse jamais injustement sur les moins favorisés. Donc oui, la gauche au pouvoir est le signe d'une République humaine et solidaire.

Concernant mon projet au sujet des affaire étrangères, il est organisé autour de trois axes :
Le premier est la consolidation des relations avec nos collaborateurs actuels. Je pense notamment à un signal fort envoyé par un prédécesseur de gauche : le traité avec la Palestine. Je réaffirmerai notre désir d'échange et de justice.

Le second axe tourne autour de l'avenir de notre région du monde. J'ai l'ambition de concrétiser une idée maintes fois envisagée : l'Union pour la Méditerranée. J'ai d'ailleurs déjà formé l'équipe d'émissaires extraordinaires qui partiront vers des régions méditerrannéenne pour discuter d'un premier accord avec ceux qui deviendront nos partenaires pour une Union de la Méditerranée plus vaste et plus étendue plus tard. Il est important que, par ce biais, la Frôce trouve son rôle autour de la table mondiale, et en particulier autour de la table européenne. Notre voix doit être entendue et en fédérant autour de nous les pays méditerranéens, nous prouverons notre envergure, notre ambition et notre sérieux.

Le troisième axe concerne le dossier sicilien. Je compte organiser plusieurs réunions à thème avec les bonnes volontés du pays afin de savoir réeellement comment nous pouvons accueillir le territoire sicilien et sa population, si le projet est économiquement, culturellement et politiquement viable. Nous avons quelques indices qui nous montrent quelques difficultés en Sicile. Il faudrait savoir si nous sommes en position pour les gérer. N'oublions pas que la Sicile sera très excentrée du reste de notre territoire si elle devient frôceuse, cela nécessite donc une étude au niveau des transports à mettre en place notamment et d'autres problématiques à régler. Il y a des tonnes d'informations à analyser. Suivra un référendum précédé d'un grand débat national pour que tous les avis s'expriment. Le référendum décidera définitivement de la question sicilienne. Je m'engagerai en tous cas à ne pas y revenir si la réponse est négative en tous cas.

[Luca Pappa]

[Excusez moi! J'ai eu des complications]