Journaliste en couleur orange et gras : exemple.
Invité en couleur bleue et gras : exemple.
Analyste de fin en couleur verte et gras : exemple.
MERCI DE NE PAS INTERVENIR SAUF PERSONNES CONCERNEES PAR L'EMISSION.
MERCI DE N'INTERVENIR QUE QUAND LE PRÉSENTATEUR VOUS APPELLE.
MERCI DE NE PAS EDITER NI DE SUPPRIMER.
DEBUT AUJOURD'HUI PREVU A 23h10 - TEMPS D'ATTENTE AVANT ANNULATION : 20 minutes.
Merci.
FACE A LA FROCE : 20 MINUTES DE VERITE
Présenté par Luca Pappa, sur Frôce 2.
MESDAMES, MESSIEURS, BONSOIR !
Bienvenue dans ce nouveau concept d'émission : Face à la Frôce. Comment cela va-t-il se passer? Hé bien un homme politique frôceux arrivera devant vous pendant 20 minutes en direct pour vous parler de sa vision de la Frôce et il répondra aux questions du journaliste, en l’occurrence moi, ainsi qu'à celle d'une autre personnalité politique. Au bout de ce temps, il sera confronté à une dernière personnalité qui a suivi tout au long de l'interview et qui nous dira si elle a jugé l'invité cohérent, correct ou encore mythomane... Face à la Frôce ce soir avec le Président de la République : Laurent de Montredon !
Bonsoir monsieur !
Modifié en dernier par Luca Pappa le 17 mai 2012, 17:39, modifié 1 fois.
Ex-Ambassadeur de Frôce aux Nations Unies Conseiller municipal SD/NS à Elrado CLIQUEZ ICI !
Monsieur De Montredon, vous êtes Président de la République pour le moment. Est-ce que cela vous convient? Est-ce que c'est l'ultime étape de votre carrière politique ou continuerez-vous votre combat encore après, en redescendant à des échelons inférieurs?
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Je ne me pose pas la question en ces termes. Je n'ai pas à me sentir satisfait ou pas de ma situation.
Je suis fier, je suis motivé, je suis plus que jamais mobilisé. La tâche qui m'attend est considérable. Aujourd'hui, je ne peux, en effet, pas exprimer la totalité de mon projet pour le pays en raison de la transition unique de l'Histoire de notre pays qui s'opère jusqu'aux législatives. Mais je prépare la concrétisation de mon projet.
Quant à mon avenir politique, suite à ma présidence, je n'y ai très honnêtement pas encore réfléchi. Il peut se passer tellement de chose d'ici plusieurs semaines qu'il ne faut, en cette matière, ne pas s'engager et ne rien promettre que l'on pourrait regretter.
Mais sur le principe, revenir à des fonctions moins élevées ne me dérange pas le moins du monde.
On l'a vu tout au long de votre parcours politique, votre ascension a été fulgurante et très positive. Et, avant de tenter de rentrer pleinement en politique, une petite question sur la vie émotionnelle, je dirais, du Président que vous êtes... De votre premier jour jusqu'à aujourd'hui, si vous deviez décrire aux frôceux le moment le plus positif et le moment le plus négatif, vous expliqueriez quoi?
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Commençons par le moment le plus négatif. Il s'agit indéniablement, et je le dis en toute honnêteté, de mon accession au poste de Premier Ministre à la suite de la démission du précédent. Je me suis senti contraint et forcé de prendre ces responsabilités tout ça parce que mes amis de l'époque n'étaient pas parvenus à se mettre d'accord. J'ai vécu cela, personnellement, comme un point négatif. Lorsque l'on s'engage en politique, on pense, parfois, aux moments auxquels on accèdera aux hautes responsabilités et bien, là, j'ai eu l'impression que l'on me volait ce moment en m'imposant de devenir Premier Ministre à cause d'incompatibilité de caractère. Et par la suite j'ai vite pu vérifier que ma mauvaise première impression se confirmait. Je n'avais aucun soutien de qui que ce soit et j'ai fait ce que j'ai pu. C'est loin d'être les conditions idéales pour exercer son pouvoir de Premier Ministre.
Concernant le point le plus positif de ma carrière, c'est lorsque je travaillais à la mairie d'Etchegorda, en tant que simple conseiller municipal. J'étais en charge des questions sociales. J'ai eu à gérer plusieurs familles qui étaient dans le besoin. Lorsque je suis, par la suite, devenu maire, j'ai croisé à nouveau quelques unes de ces familles qui m'ont remercié pour mon travail. C'est la première fois que l'on me retournait ce que j'avais donné à la société. J'ai vécu ça comme un moment extrêmement positif qui m'a donné du souffle pour m'engager au niveau national.
On se souvient tous je pense de ces moments difficiles où vous étiez à la tête de l'état. En parlant de politique nationale... il y a de forte chance pour que l'élection se joue à gauche ... nous pensons ici a Frôce 2 que ce se jouera entre le RSE, votre parti, emmené par Richard Cypher mène campagne simplement en s’entremêlant les pinceaux quelques fois et le PSD, de Maxime Dellas, qui tantot sort les dents avec Benjamin McGregor, tantot se montrant constructif mais paradoxal avec Fabio Martini et Lluis Camps. Quelle est votre analyse de la campagne aujourd'hui? Vous êtes pour la coalition de gauche, avec le PSD et l'APC, à quel prix? Qui aimeriez nommer à Belley en temps que chef de la majorité et théoriquement du premier parti de cette majorité?
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Me concernant, je considère que la campagne est telle qu'elle doit être : active, passionnée et animée. Les Frôceuses et les Frôceux doivent connaitre le fond des projets des partis politiques. C'est une bonne chose que le débat mette à plat les idées de chacun. Selon moi, la campagne sert avant tout à commettre des erreurs. Je préfère mille fois un parti qui commet une erreur d'analyse durant la campagne, qui la rectifie et qui applique en conséquence une politique gouvernementale cohérente qu'un parti secret, qui ne prend pas de risque en dévoilant ses idées et qui finit au pouvoir avec un projet irréalisable.
Si j'avais un voeux à faire, ce serait que ces débats se déroulent dans la cordialité et la fraternité. Après tout, nous sommes là pour débattre et pas pour "couler" son interlocuteur.
Concernant la coalition de gauche, elle existe, elle est une réalité car la gauche doit être unie pour gagner. Concernant les idées, beaucoup se rejoignent, certaines non. Je suis ouvert à toute discussion. Si Demain Monsieur Dellas vient me voir pour me parler d'un projet que son parti aimerait porter, je ne lui fermerai pas la porte, au contraire. Idem pour Dimitri Fevernov.
Cependant, j'ai une vision des choses très simple. La coalition se fera essentiellement derrière le parti fort, celui qui aura rassemblé le plus de suffrages. Il faut être cohérent, certes une coalition existe mais des choix devront être fait. Au sein de la coalition, le Premier Ministre, par exemple, devra être choisi au sein du parti le plus rassembleur, je ne peux décemment pas le nier et me voiler la face derrière la sacrosainte coalition et le consensus à tout prix.
Du coup, j'en viens à aborder votre dernière question, au sujet du prochain occupant de Belley. Je ne peux pas vous répondre catégoriquement car je suis tributaire des législatives. Comme je vous l'ai expliqué, je choisirai mon premier ministre au sein du parti le plus rassembleur.
Mais en toute franchise, il est évident que j'ai ma préférence. Je la garde pour moi d'ailleurs, ne voulant pas interférer dans la campagne.