Zone de débat: Mairie d'Aspen

[Hugo Salinovitch]

Je ne vois pas ce que fait le RDS dans ce débat M. le candidat. Par contre, je note que vous ne répondez pas à la question de M. Llyod.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Pour votre gouverne, Monsieur Marshall, je ne suis pas candidat étiquetté RPR à ces élections. Par contre, vous êtes candidat du PLC et vous êtes même Président de ce parti. Vous admettrez tout de même que votre position jusqu'à présent aurait du vous permettre de définir un programma local et une proposition sur la fiscalité locale. Vous admettrez aussi que je viens d' adhérer au RPR et que je n'ai pas participé à l'élaboration du programme. Bref, ce que j'en tire en conclusion, c'est que vous n'avez pas su anticiper un projet pour les villes et que sans votre candidature aujourd'hui, vous n'auriez pas proposé de façon aussi opportuniste une réforme fiscale.

J'en reviens à votre vision de la laicité, et au fait que vous avez éludé en tout bien tout honneur la question de Monsieur LLoyd. Vous n'avez peut-étre pas entendu ce que j'ai dit tout à l'heure. Je propose de vendre ou de louer les locaux pas de les mettre à disposition gratuitement. Ce ne sera donc pas à la charge du contribuable. Si vous lisez notre constitution vous y verrez que mot mot liberté est inscrit dans notre devise. Liberté de culte, liberté de religion. La République est la garante des libertés. Dans l'hypothése oú les prieres de rue sont réelles, nous sommes sur le fait que cela ne doit pas se produire. Vous proposez un flicage, je propose des locaux. Et personnellement, je prefere m'attarder sur des problèmes véritables plutot que sur de telles stigmatisations. A chacun ses priorités Monsieur Marshall.

[Jean-Baptiste Marshall]

Je vais répondre à Monsieur Llyod.
Premièrement, je n'ai, pour le moment, assisté à aucune prière de rue de la part de fidèles de la communauté chrétienne. Quand rassemblements chrétien en dehors d'une Eglise il y a, ils se déroulent dans un cadre légal, après accord de la mairie et non pas illégalement sans autorisation de la mairie et sur des voies publiques entrainant ainsi un blocage de la circulation.
Deuxièmement, les prières de rue sont, comme je l'ai déjà dit, un acte politiques et militants. Ce qui n'est absolument pas le cas de la communauté chrétienne ou même juive. Si les prières de rue catholiques avaient lieu, on en aurait entendu parlé. Vous ne croyez pas ?
De plus, vous ne le saviez peut-être pas mais les musulmans prient dans la rue pour gagner plus de hassanats. Selon eux, plus ils ont de 'hassanats', plus ils des chances d'accèder à l'au-delà. Alors, il font ce qu'ils veulent du moment que cela ne se passe pas dans nos rues.

Monsieur Lacroix de Beaufoy,
Vous vous attardez sur des détails qui n'intéressent assurément que vous. Les Aspinois se cognent de savoir que la fiscalité locale fait partie ou non du programme législatif du PLC. Ce qu'ils voient, c'est que cette proposition je l'ai faite dès le départ, dès le début de cette campagne, et bien avant que vous preniez la décision de rentrer dans cette élection.
Vous ne pouvez pas arriver avec vos gros sabots et me dire que ce que je propose aux Aspinois - à savoir une fiscalité locale, faible qui plus est - et ce, bien avant vous, relève de l'opportunisme.

Sachez que je ne défend pas votre vision laïcarde. Car contrairement à un grand nombre d'entre vous, je ne suis pas anti-religieux. Je combats simplement l'islam politique tout en respectant les musulmans dit 'modérés', qui eux, respectent les lois de notre pays.
Je crois en la liberté de religion et de culte, mais ce n'est pas une raison pour laisser une branche extrêmiste d'une religion faire ce qu'elle veut, sans respecter nos lois. Vous en conviendrez, enfin, je l'espère.

Que vous proposiez de vendre ou de louer les locaux de la ville ou de les mettre à disposition gratuitement, ce n'est certes, pas la même chose, mais cela en revient au même pour moi. Les locaux publics de la ville n'ont pas à être alloués, que ce soit par une location, une vente ou un don, pour ce genre de chose.

Pour finir, je tiens à péciser que c'est vous qui avez décidé de vous attarder sur ce problème que j'ai évoqué dans ma dernière réunion publique. Et vous seul. Bien sûr, vous en avez parfaitement le droit. Mais évitez ensuite de me faire le coup tordu et malhonnête de faire croire aux Aspinois que ce point est ma seule priorité dans cette campagne et que tout le reste ne compte pas.

[Louis Lloyd]

Parce qu'évidement à Aspen, il y a eu beaucoup de prières de rue musulmane ? Vous instrumentalisez un fait divers français que vous transposez ici pour faire une propagande contre l'Islam. Je pourrais en faire de même, à Nantes, en France, les chrétiens vont prier dans la rue pour Pâques. Si quelqu'un avait osé dire qu'il fallait interdire les prières faites par les chrétiens en extérieur, vous seriez monté au créneau pour dénoncer un sentiment antireligieux ou je ne sais quoi. Par ailleurs, ce que vous appelez "hassanats", il me semble qu'il s'agisse de bonnes actions, comme par exemple faire connaitre l'Islam à quelqu'un ou faire des dons. Or, le courant religieux dont vous vous réclamez (l'Eglise évangélique) ne prône-t-il pas un bon comportement ? N'y a-t-il pas un objectif de conversion dans votre religion ? Donc s'il vous plait arrêtez de dire qu'il n'y a que les musulmans qui sont dans cette logique, la plupart des croyants ont pour but de faire le bien autour d'eux pour aller au paradis.

De plus, vous qui êtes américain et américanophile, saviez vous que le premier amendement de la Constitution protège la liberté religieuse ? Là vous allez clairement à l'encontre de ce principe en visant une communauté qui ne fait que pratiquer sa religion. Je comprends parfaitement que l'on soit contre les prières de rue, je pense aussi que la rue n'est pas un endroit pour ce genre de choses, seulement, je n'apprécie guère votre stigmatisation d'une minorité.

[Jean-Baptiste Marshall]

Monsieur Lloyd, il y en a eu à Aspen, sinon je n'en aurais pas parlé. C'est un phénomène qui se développe de plus en plus en Europe. La Frôce n'est pas épargnée.

Maintenant je pourrais très bien vous répondre et ainsi, faire durer le débat sur ce sujet bien précis. Mais je ne le souhaite clairement pas, car cela fait un bon moment que je suis en campagne sur Aspen, je suis allé à la rencontre des gens, j'ai abordé beaucoup de thématiques différentes et je n'ai pas envie de m'éterniser sur un tout petit point de mon programme juste pour une petite phrase que j'ai tenu lors de ma dernière réunion publique.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Avec tout le temps que vous avez passé à arpenter les rues, je doute que vous ayez trouvé un seul habitant d'Aspen qui se "cogne" de la fiscalité locale, surtout quand on sait que cette dernière serait un des moyens de pouvoir financer la vie locale et urbaine et par conséquent les programmes que nous proposons, ou que nous sommes sensés proposer. Il est donc important de savoir si en tant que candidat vous avez prévu quelque chose là-dessus. Or quand vous en avez parlé dans votre premier meeting, vous avez juste fait un constat, vous n'avez rien proposé, à part une fiscalité à minima. Vous n'avez pas expliqué en quoi consisterait votre action dans le domaine ni comment vous procèderiez pour faire le nécessaire et permettre aux Mairies de pouvoir gérer en la matière. J'en ai donc déduit que votre parti s'occuperait de mettre en place la réforme lui-même, or ce n'est même pas à l'ordre du jour dans votre programme. Le PLC travaille depuis des mois sur son programme, j'imagine, je n'arrive pas à croire que pas une seule fois, il n'ait pensé à financer les projets municipaux. A croire qu'il a suffi que Monsieur De Milon démissionne pour que vous vous aperceviez en catastrophe de l'existence des Mairies et de leur potentiel. Je me permets donc d'arriver aujourd'hui avec mes gros sabots, que cela vous convienne ou pas. Parce que pendant que vous étiez occupé à faire une joute avec Monsieur McGregor qui n'a rien apporté au débat, j'ai consolidé mon projet. Un proverbe dit que rien ne sert de courir et qu'il faut partir à point. Vous vous êtes égaré sur des affaires qui ne préoccupent personne au lieu de vous centrer sur le véritable sujet : Aspen et son avenir. C'est dommage, mais pour moi ça en dit long sur vos "capacités".

Je vous précise que je ne suis pas anti-religieux. En ce qui concerne mes convictions religieuses, je tâche juste de les garder pour moi et de ne pas les exposer dans la vie politique. Cela n'a rien à y faire. Les musulmans n'ont pas le monopôle du fanastime. Vous combattez l'islamisme, je combats toute forme de fanatisme religieux. La nuance est grande, la vision du problème est différente. Sur des questions aussi importantes, il faut prendre du recul et savoir faire la part des choses pour ne pas avoir une vision biaisée d'une population. Je crois que les propos tenus lors de votre dernière réunion méritaient que l'on s'y attarde. On ne peut pas se targuer, comme vous le faîtes, de dire tout haut ce que l'on croit être une vérité absolue et s'éclipser dès qu'il s'agit de répondre à des arguments prouvant le contraire ou remettant en cause la véracité même de vos propos. C'est trop facile et c'est malhonnête.

Pour en revenir aux locaux, de la même façon qu'ils sont loués à des politiciens en quête de voix, à des artistes en quête de spectateurs, à des sportifs en quête de sensations et de jeu, ils doivent pouvoir être loués à des croyants en quête d'un endroit intime pour prier. Encore une fois, je vous rappelle que c'est ce que je propose dans le cas où les prières de rue soient un problème réel ce dont je doute et avec l'optique de pouvoir autoriser et favoriser l'implantation d'édifices privés destinés au culte religieux.

Autrement, je dois reconnaître que sur les autres rares points que vous avez proposé, je ne vois pas grand chose à ajouter. C'était dans mon programme.