AIF 17/02 : Une pilule qui passe mal

[Yevgueni Makhno]

Ce n'est pas parce que la droite récupère cet acte que cette professeur ne doit pas être sanctionnée.

[Aliénor Mancini]

Je trouve également que ce n'était pas à l'enseignante à prendre cette initiative. Ceci dit commencer sa vie sexuelle à quinze ans ne me semble pas une aberration. Ce qu'il faut promouvoir ce sont les cours d'éducation sexuelle, accorder dès quinze ans la possibilité d'obtenir, sans l'autorisation des parents, la pilule contraceptive, la pilule du lendemain doit rester me semble-t-il de l'autorité du médecin ou de l'infirmière scolaire qui pourrait les fournir au mineur, toujours sans l'autorisation des parents.
Ces dispositifs permettraient surement de limiter le nombre d'avortements qui ne doit en aucun cas être un moyen contraceptif... et qui l'est malheureusement faute d'information suffisante et de procédures inappropriées, les ados hésitant parfois à aborder ce sujet avec leurs parents.

[Patrick Carles]

Ce n'est pas parce que la droite récupère cet acte que cette professeur ne doit pas être sanctionnée.

Je n'ai jamais dit le contraire d'ailleurs. Cela dit, la sanction qui doit lui incomber, ce n'est pas à nous de la revendiquer ou de la prononcer, c'est à la hiérarchie de le faire. Et je pense qu'elle n'y manquera pas. Je n'ai fait que mettre en avant ce que la récupération conservatrice porte en elle pour bien montrer que le clivage sur cette question n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire.

[Richard Cypher]

Je ne demande pas à ce que le pilule soit généralisé! Ce serait une grossière erreur! Simplement , multiplier l'ensemble des contraceptifs, expliquer encore et toujours leurs usages aux jeunes et les sensibiliser serait une excellente chose! Ainsi, la possibilité de créer des cours d'éducation sexuelle rentrant par exemple dans le programme de sciences de la vie et de la terre ne me paraît pas inacceptable!

[Edouard Crozier]

Edouard s'exprima en sortant des toilettes:


- Moi je m'interroge sur l'équité entre filles et garçons dans cette histoire: est-ce que des préservatifs ont été distribués aux jeunes hommes? On leur a peut-être parlé vasectomie qui sait...

[Jean-Baptiste Marshall]

A la sortie du siège du Parti Libéral Conservateur à Aspen, Jean-Baptiste Marshall fut interrogé par des journalistes sur cette nouvelle affaire.

Je trouve cette démarche tout à fait révoltante et ignoble. C'est un scandale. De manière générale, j'ai toujours pensé que l'éducation sexuelle scolaire n'était qu'une imposture. L'éducation sexuelle scolaire est une incitation à l'activité sexuelle chez nos jeunes et une propagande pour le préservatif et les autres méthodes contraceptives. C'est exactement ce qui s'est passé dans cette affaire. On encourage nos jeunes à prendre des risques mortels, tout en leur mentant sur la protection qu'on leur offre.
L'objectif affiché de l'éducation à la contraception dans les écoles est la lutte contre les grossesses non désirées d'adolescentes. Seulement voilà, c'est l'effet inverse de celui recherché qui se produit, à savoir une augmentation de l'activité sexuelle chez les jeunes et par conséquence une augmentation du nombre de grossesses et d'avortements chez les adolescentes.
Je condamne donc fermement l'initiative de cette professeur et je réclame des sanctions immédiates et sévères à son encontre.

[Joseph Vossen]

Réaction de Joseph Vossen, vice-président de la Fédération des Démocrates Frôceux et ministre de la Justice et des Institutions...

Cette initiative est tout à fait légale et je dirais même: recommandée. Il est clair que la pilule du lendemain n'est en aucun cas une barrière contre les maladies sexuellement transmissibles, comme l'est le préservatif.
Toutefois, la pilule du lendemain n'est pas aussi accessible comme le préservatif, c'est pourquoi je salue cette initiative.

La balle est à présent dans le camp politique. A nous de déterminer si, oui ou non, ce genre d'initiative peut se répéter.

Je suis profondément affligé par certaines réactions et certains examples qui ont été cités.

[Yevgueni Makhno]

Je crois que M. Vossen n'a plus toute sa tête, la sénilité s'approche à grand pas. Ne confondons surtout pas contraception réfléchie et acte désespéré. Le préservatif est un outil de contraception qui permet d'éviter les MST, la pilule du lendemain n'est pas utile si le préservatif est utilisé. D'autant plus que son accès est très facile, il suffit de la demander en pharmacie.
Alors oui la jeune fille a l'air conne de le faire, mais elle n'avait qu'à faire attention. C'est encore le le fémino-fascisme qui a des réminiscences, qui a renversé le sexisme au profit du sexe faible.

[Joseph Vossen]

Je crois que M. Vossen n'a plus toute sa tête, la sénilité s'approche à grand pas. Ne confondons surtout pas contraception réfléchie et acte désespéré. Le préservatif est un outil de contraception qui permet d'éviter les MST, la pilule du lendemain n'est pas utile si le préservatif est utilisé. D'autant plus que son accès est très facile, il suffit de la demander en pharmacie.
Alors oui la jeune fille a l'air conne de le faire, mais elle n'avait qu'à faire attention. C'est encore le le fémino-fascisme qui a des réminiscences, qui a renversé le sexisme au profit du sexe faible.

C'est tout à fait ce que j'ai dit. Il existe toujours une éventualité où le préservatif se déchirerait. Dans ce cas là, l'effet contraceptif est réduit à néant. C'est à partir de ce moment là que la pilule du lendemain est conseillé, M. Makhno.

Et cessez de faire l'amalgame avec le sexisme, s.v.p.!

[Jack Kusher]

Non ce n'est pas ce que vous avez dit, cessez de prendre les gens pour des cons. Distribuer des pilules du lendemain avant qu'un accident n'arrive c'est inviter ledit accident à arriver, c'est tout. Ce que l'on pense de la contraception n'est même pas ici le problème, c'est une question de bon sens. Manifestement certaines personnes ont du mal à réfléchir ne serait-ce que deux minutes. Cette enseignante, non contente d'outrepasser allègrement sa mission, a fait preuve d'une rare crétinerie. Il serait temps que l'on cesse d'embaucher des hippies pour éduquer nos enfants.