II - 4 : Projet LO - Modification du Code Economique

[Benjamin McGregor]

Madame la député Boleyn de Rohan, je travail avant tout pour les valeurs que je veux défendre et peu m'importe le salaire qui suit. Je travail pour un parti qui est théoriquement de gauche, et je pense que les mesures proposées n'allaient pas à l'encontre de nos valeurs. Je tiens à préciser que je ne conteste pas la légitimité des arguments de Monsieur le député Peruzzi, mais je m'abstiendrais pour son amendement et je voterai contre le projet si l’amendement passe. Il doit y avoir une égalité et dans ce cas, c'est un symbole. Si nous demandons aux riches de payer plus, nous devons faire des efforts aussi et payer, nous politique, à notre façon, en réduisant un peu nos salaires. Je tiens à vous dire, mes chers collègues, qu'avec le salaire actuel et celui qu'on nous propose dans le projet de loi initial, je dormirai de toute façon bien, sans envie de recevoir ou d'accepter une proposition de corruption, parce que, comme je vous l'ai dit, j'ai des valeurs que je défends et l'argent n'y changera rien. Ceci dit, j'ai posé une question et vous y avez répondu. Vous en avez fait de même, j'ai répondu. Je vous remercie madame la député Boleyn de Rohan.

[Vincent Valbonesi]

Il est vrai que McGregor a eu le temps de s'assurer une retraite confortable pendant les quatre mois où il fut Premier ministre. Donc je vous pose la question, après votre propos précédent, comptez vous rendre les 80 000 pluzins de masse salariale que représente votre mandat de Premier ministre ?

Allez, cessez de faire culpabiliser qui que ce soit. La représentation nationale est l'organisme le plus démocratique de notre pays. Nous sommes élus par les frôceux pour décider pour eux, et pour cela, nous recevons une rémunération, comme l'ensemble des fonctionnaires de notre pays. Et comme vient de le dire si justement la députée Boleyn de Rohan, nous travaillons, nous recevons donc un salaire. Jusqu'à preuve du contraire, il n'y a rien d'illogique la dedans.

[Benjamin McGregor]

Vous les voulez ces 80 000 ? Je vous les donne. Je les donne à qui les réclamera. Je n'ai pas besoin d'argent pour défendre mes valeurs.

[Vincent Valbonesi]

Il est vrai que l'amour de la patrie et de votre prochain vous permettra de vivre sans, c'est un fait, vous avez raison. Qu'est ce qui vous empêche donc de les donner à une association M. McGregor ? Allez, la représentation nationale attend un geste de votre part, tout comme les frôceux qui voient ces images en ce moment même.

[Benjamin McGregor]

Très bien. Laquelle ?

[Hugo Salinovitch]

Hugo pris le micro devant lui, sans se lever de son siège:

Messieurs un peu de calme, je vous rapelle que nous sommes collectivement les représentants de la Nation. Les frôceux qui nous regardent en ce moment doivent se dire que nous sommes pas au niveau qu'ils attendent quand ils assistent à ce combat de coq. Monsieur le Président, s'il vous plait, recentrer le débat...

[Arthur de Milon]

Je soutiens les deux premiers amendements proposés par Monsieur Perruzzi. En revanche, je m'oppose au second car j'estime que la baisse de la fiscalité sur les entreprises ne va pas assez loin compte tenu de la situation actuelle. Le projet de loi en débat dans mon Ministère me semble plus équilibré et plus approprié.

[Stefano Peruzzi]

Cet amendement est presque identique au texte original, je ne peux que vous inviter à en déposer un pour rayer cet article du texte original.

[Arthur de Milon]

En effet. Mais je préfère passer par un projet de loi.

[Vincent Valbonesi]

J'ai toujours eu une aversion pour l'inflation législative. Pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ? Les frôceux se perdant au milieu des réformes de la réforme de la loi organique mettant en application la loi constitutionnelle. Ça devient incompréhensible.