Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
Re: Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
Pour ma part, je suis opposé à toute idée coercitive pour adhérer à une intercommunalité. Il est déjà assez dur de diriger sa commune, si en plus on nous oblige à travailler avec d'autres, sans volontariat cela ne marchera pas.
Re: Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
Moi, j'ai du mal à comprendre ...
Mes collègues maires parlent de réalisme depuis le début, et refusent pourtant de s'y soumettre, si cela doit condamner les petites mairies à se battre régulièrement pour être reconnues ! Pourtant, soyons réaliste ! Dans la réalité, les petites villes doivent faire plus de concession pour être entendues, c'est un fait. Et une petite ville n'a pas l'initiative de construire une université.
Si vous voulez du réalisme, assumez-le jusqu'au bout ! La Frôce a des villes de tailles différentes. Il est donc normal qu'il y ait des maires avec différentes possibilités, suivant la taille de leur ville. Bien sûr, cela est à moduler, mais pas à modifier complètement. Si vous habitez l'arrière pays cofonorian, vous n'aurez jamais les moyens d'une mairie de cité prigorienne !
Après, si ce qui gêne, c'est le fatalisme d'un tel système, qui vous voit attribuer plus ou moins de compétences municipales suivant un budget déterminé sur lequel vous n'avez pas d'impact, alors je veux bien proposer une idée, somme toute révolutionnaire ...
Puisqu'un système d'élection des maires ne parait pas souhaitable, alors les fonctionnaires municipaux sont nommés. Dans ce cadre, pourquoi ne pas les voir nommés, tels des préfets municipaux ? J'entends par là, qu'ils ne seraient pas nommés suivant leur résidence, mais suivant leur compétence. Ils demeureront en revanche, indépendants du pouvoir politique, et ces compétences seront jugées de manière neutre et objective.
Je poursuis le raisonnement : je vais appeler ces nouveaux "préfets municipaux" des "bourgmestres", pour l'exemple.
Chaque ville se voit attribuer une dotation, suivant qu'elle soit une Métropole (+ de 200.000 habitants : Anglès, Aspen, Assolac, Casarastra), une Grande Cité (entre 100.000 et 200.000 hab : Chouchenn, Orgues-lès-Bains, Uzarie), une Petite Cité (entre 25.000 et 100.000 habitants : Elrado, Farelle, Karnag, Lônes-sur-Fleires, Nobles-de-Prigors, Saint-Frôçois), une Ville (entre 10.000 et 25.000 habitants : Deux-Chateaux, Esperanto, Hofbach, Irzigua, Sainte-Marie-les-Bains, Symphorien), un Village (moins de 10.000 habitants : Etchegorda, Kervern, Salusa, Tosla-les-Bains, Vauxin).
La dotation, correspondant à l'impôt local et à une aide étatique, serait proportionnel à chaque échelon. De plus, le maire pourra choisir de prendre seulement une partie de ces prélèvements, ou la totalité (10, 20, 50 ou 100%), suivant qu'ils entendent mener une politique fiscale forte pour de gros projets, ou pas.
Le bourgmestre débutant se voit proposer un ensemble de villes pour débuter sa carrière de fonctionnaire local : Il peut choisir une ville ou un village dans lequel il n'y a pas d'autre bourgmestre.
Il pourra ensuite être muté vers une autre structure, s'il répond à plusieurs critères : Il lui faudrait notamment avoir fait preuve d'une activité satisfaisante dans l'échelon précédent, pendant au moins 2 mois.
La progression d'un bourgmestre lui imposera finalement de passer par une petite cité, avant de passer dans une grande cité, puis dans une métropole.
Tout défaut d'activité rétrograderait le bourgmestre.
Voilà. Solution qui peut paraître originale, j'en conviens. On est clairement pas dans l'esprit des villes avec des maires qui restent en place pendant des années ... Mais au moins, ça évitera à certaines cités de se scléroser, je pense.
Pour aller plus loin encore dans l'idée, chaque municipalité pourrait avoir un coefficient de croissance, qui représenterait à la fois la croissance économique et démographique de la ville. Ce coefficient serait en fait une sorte de note. Et c'est cette note qui déterminerait la bonne activité du bourgmestre.
En l'absence d'une dotation dans une municipalité, le coefficient est à 0. Ensuite, il est diminué, suivant que la dotation augmente. En revanche, il est augmenté en fonction des projets réalisés.
Mes collègues maires parlent de réalisme depuis le début, et refusent pourtant de s'y soumettre, si cela doit condamner les petites mairies à se battre régulièrement pour être reconnues ! Pourtant, soyons réaliste ! Dans la réalité, les petites villes doivent faire plus de concession pour être entendues, c'est un fait. Et une petite ville n'a pas l'initiative de construire une université.
Si vous voulez du réalisme, assumez-le jusqu'au bout ! La Frôce a des villes de tailles différentes. Il est donc normal qu'il y ait des maires avec différentes possibilités, suivant la taille de leur ville. Bien sûr, cela est à moduler, mais pas à modifier complètement. Si vous habitez l'arrière pays cofonorian, vous n'aurez jamais les moyens d'une mairie de cité prigorienne !
Après, si ce qui gêne, c'est le fatalisme d'un tel système, qui vous voit attribuer plus ou moins de compétences municipales suivant un budget déterminé sur lequel vous n'avez pas d'impact, alors je veux bien proposer une idée, somme toute révolutionnaire ...
Puisqu'un système d'élection des maires ne parait pas souhaitable, alors les fonctionnaires municipaux sont nommés. Dans ce cadre, pourquoi ne pas les voir nommés, tels des préfets municipaux ? J'entends par là, qu'ils ne seraient pas nommés suivant leur résidence, mais suivant leur compétence. Ils demeureront en revanche, indépendants du pouvoir politique, et ces compétences seront jugées de manière neutre et objective.
Je poursuis le raisonnement : je vais appeler ces nouveaux "préfets municipaux" des "bourgmestres", pour l'exemple.
Chaque ville se voit attribuer une dotation, suivant qu'elle soit une Métropole (+ de 200.000 habitants : Anglès, Aspen, Assolac, Casarastra), une Grande Cité (entre 100.000 et 200.000 hab : Chouchenn, Orgues-lès-Bains, Uzarie), une Petite Cité (entre 25.000 et 100.000 habitants : Elrado, Farelle, Karnag, Lônes-sur-Fleires, Nobles-de-Prigors, Saint-Frôçois), une Ville (entre 10.000 et 25.000 habitants : Deux-Chateaux, Esperanto, Hofbach, Irzigua, Sainte-Marie-les-Bains, Symphorien), un Village (moins de 10.000 habitants : Etchegorda, Kervern, Salusa, Tosla-les-Bains, Vauxin).
La dotation, correspondant à l'impôt local et à une aide étatique, serait proportionnel à chaque échelon. De plus, le maire pourra choisir de prendre seulement une partie de ces prélèvements, ou la totalité (10, 20, 50 ou 100%), suivant qu'ils entendent mener une politique fiscale forte pour de gros projets, ou pas.
Le bourgmestre débutant se voit proposer un ensemble de villes pour débuter sa carrière de fonctionnaire local : Il peut choisir une ville ou un village dans lequel il n'y a pas d'autre bourgmestre.
Il pourra ensuite être muté vers une autre structure, s'il répond à plusieurs critères : Il lui faudrait notamment avoir fait preuve d'une activité satisfaisante dans l'échelon précédent, pendant au moins 2 mois.
La progression d'un bourgmestre lui imposera finalement de passer par une petite cité, avant de passer dans une grande cité, puis dans une métropole.
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Voilà. Solution qui peut paraître originale, j'en conviens. On est clairement pas dans l'esprit des villes avec des maires qui restent en place pendant des années ... Mais au moins, ça évitera à certaines cités de se scléroser, je pense.
Pour aller plus loin encore dans l'idée, chaque municipalité pourrait avoir un coefficient de croissance, qui représenterait à la fois la croissance économique et démographique de la ville. Ce coefficient serait en fait une sorte de note. Et c'est cette note qui déterminerait la bonne activité du bourgmestre.
En l'absence d'une dotation dans une municipalité, le coefficient est à 0. Ensuite, il est diminué, suivant que la dotation augmente. En revanche, il est augmenté en fonction des projets réalisés.
- Arthur de Milon
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Re: Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
Votre idée est très intéressante. Si je préfère le terme "maire" à celui de "bourgmestre", je partage votre opinion quant à l'activité, au rôle et à la carrière de celui-ci. Le fait d'attribuer une dotation à chaque ville en fonction du nombre d'habitant me paraît également tout à fait pertinent.
Re: Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
Disons que "Maire" me semble avoir une connotation trop forte d'élu, qui devrait disparaître totalement avec un tel système. Si vous y tenez particulièrement, on peut conserver le terme. Après si c'est juste "Bourgmestre" qui gêne, il y a aussi d'autres possibilités ... Edile, Préfet, Gestionnaire ... Ou d'autres plus folkloriques qui conservent l'idée de "Cité" : Civitant ? Civissaire ?
Re: Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
Je rejoins M. Usseglio sur le fait qu'une petite ville n'a pas vocation a disposer de toutes les installations, à l'instar des Universités. Néanmoins, je répète, elles doivent néanmoins pouvoir répondre aux besoins de la population. A titre d'exemple, après un hiver rigoureux, bénéficier de subvention pour refaire leur voirie.
Re: Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
Ceci est de l'ordre de l'exceptionnel. Je pense que le Ministère de l'Intérieur en place dans de telles circonstances saura y prêter attention. En revanche, ce qu'il nous faut déterminer, c'est avant tout un fonctionnement général.
Re: Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
hé bien nous sommes d'accord!!
- Marc Albus
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Re: Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
Je reviens un peu sur l'intercommunalité. Je suis clairement opposé à son obligation. Tout simplement parce que toutes les villes ne sont pas "dynamiques", et je parle en connaissance de cause. Les voisines d'Assolac sont endormies. Et je me vois mal, en plus d'essayer de dynamiser une ville, animer à moi seul une intercommunalité.
Concernant leur financement, j'avoue ne pas comprendre la peur de pression des grandes cités sur les petites... Le principe et la raison d'être des agglomérations, intercommunalités et autres formes de partenariat, c'est de mettre en commun des moyens pour un (des) objectif(s) partagé (transports publics, gestion des déchets et de l'eau, équipements sportifs, etc...). Et la plupart du temps, les équipements profitent à toutes les communes sans distinction, enfin me semble-t-il.
Concernant leur financement, j'avoue ne pas comprendre la peur de pression des grandes cités sur les petites... Le principe et la raison d'être des agglomérations, intercommunalités et autres formes de partenariat, c'est de mettre en commun des moyens pour un (des) objectif(s) partagé (transports publics, gestion des déchets et de l'eau, équipements sportifs, etc...). Et la plupart du temps, les équipements profitent à toutes les communes sans distinction, enfin me semble-t-il.
:: Ministre de la ville et des territoires, de l'Environnement et du Développement durable ::
:: Maire d'Assolac :: DG du groupe URBA ::
:: Maire d'Assolac :: DG du groupe URBA ::

Re: Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
Nous sommes d'accord, il me semble ... Il n'y a aucun intérêt pour une commune à prendre part à une intercommunalité qui serait trop invasive en terme décisionnel, de toutes façons. Donc, l'intercommunalité, ce n'est que du bonus. Et je pense que ça doit rester une possibilité, pas une contrainte. Après, il peut être utile de légiférer sur la forme que pourrait prendre l'intercommunalité, afin de ne pas voir naître des aberrations.
Re: Congrès des Maires de Frôce - le 13 janvier
La forme est assez simple: une logique territoriale!