International - 52% des siciliens favorables à un rattachement à la Frôce
Angelo Grassetti, Président de l'Association "Sicile autonome", a défendu le 2 Décembre une position pour le moins inattendue lors d'un débat télévisé local. En effet, afin de répondre à la demande des citoyens siciliens en matière de sécurité et d'économie, M. Grassetti a estimé qu'il serait préférable, si la Sicile voulait être considérée "comme un partenaire, et non comme un vassal", qu'elle quitte l'unité italienne, au profit de la République frôceuse.
Il a en effet estimé que la Frôce était le seul état de la région méditerranéenne capable d'accueillir les siciliens avec la dignité qu'ils méritent. Bien entendu, des raisons principalement politiques avaient été retenues. La stabilité économique de la Frôce, a-t-il déclaré, apporterait un dynamisme retrouvé à la Sicile, qui s'inscrirait dans une relation d'émulation importante pour toute la région. M. Grassetti a aussi évoqué la réussite du système sécuritaire frôceux, comme un gage d'épanouissement pour les familles siciliennes, qui se trouvent encore très souvent en proie au crime organisé. Mais au-delà, et pour étayer l'idée d'une grande nation comprenant la Frôce et la Sicile, M. Grassetti a également soulevé les liens historiques qui lient l'île aux archipels voisins, tous déjà rattachés à la République frôceuse. Les historiens consultés par nos services ont d'ailleurs noté que la proposition pouvait s'inscrire dans une recherche de continuité politique de la Couronne d'Aragon, dont le Royaume comprenait la Frôce, le Comté de Barcelone et la Sicile entre le XIIIe et le XVe siècle.
Bien entendu, la proposition n'a d'abord pas été accueillie avec beaucoup de sérieux en Italie continentale. Mais un sondage paru hier, semblait démontrer l'intérêt réel des siciliens pour une telle proposition. En effet, plus de 52% des personnes interrogées se sont estimées favorables au rattachement de la Sicile à la Frôce. Et seulement 15% s'est déclaré parfaitement défavorable à de tels changements institutionnels. La parution d'un tel sondage a provoqué l'ire du gouvernement italien, qui a dores-et-déjà annoncé qu'une telle solution ne pouvait être viable, tant pour l'Italie, que pour l'Europe, et même pour la Sicile.