|Bureau| Benjamin McGregor

[Giovanni Paoli]

Giovanni frappa à la porte, l'ouvrit et entra dans le Bureau de M. McGregor.

Bonjour Monsieur, vous vouliez me parler ? Dit-il en restant debout face a son interlocuteur.

[Benjamin McGregor]

Ce jeune entra au moment ou le service des inscriptions venait de transmettre le dossier du nouvel arrivant : Il s'apelle Giovanni Paoli. McGregor jeta un coup d'oeil et joua au type qui sait tout.

Asseyez vous Giovanni, je vous en prie. Alors comme ca, vous voulez devenir adhérent au plus grand et plus beau parti de Frôce ? Dit-il en souriant, vous avez raison. Mais puis-je connaitre un peu plus votre motivation?

[Giovanni Paoli]

Eh bien, oui, je souhaite effectivement devenir membre du parti.

Il fit une pause cherchant ce qu'il pourrais dire concernant ses motivations, il en avait mais trouver les mots pour le dire était une autre paires de manches.

Tout d'abord, ma famille à toujours était de gauche et on m'a toujours dit "Lance toi en politique, tu as le virus."
Ensuite ...et bien, votre programme me semblais le plus proche de mes idées et, je ne supporte pas les inégalités sociales, il faut défendre les travailleurs. J'en ai vu des exemples lors de mes études à l'étranger. Votre parti me semble donc le plus ... le meilleure.

[Benjamin McGregor]

Benjamin voyait en ce jeune homme un potentiel à parfaire..

Très bien jeune homme ! Je vais en discuter avec mes collègues et je vous tiens au courant !

[Giovanni Paoli]

Merci Monsieur, une bonne journée à vous.

Giovanni s'en alla tranquillement.

[Benjamin McGregor]

Le soir, Benjamin McGregor appela Giovani Paoli et tomba sur sa messagerie..

Bonsoir Giovani, je suis très occupé, mais je vais court. Nous discutons de ton adhésion en ce moment et je te recontacte demain pour te dire quoi et peut être te donner les codes, les cartes et les pass. Bonne soirée !

[François Bertrand]

Un peu déçu de devoir sans doute répéter les mêmes choses, François pénétra dans la pièce en suivant l'homme qui l'avait invité.

- Me voilà dans votre beau petit bureau M. McGregor. Je suis à vous, que voulez-vous savoir de plus sur mon adhésion ?

[Benjamin McGregor]

McGregor s'assit et vu l'homme, il décida d'opter pour une stratégie plus.. jamais tenté.

Bon, je vais pas vous demander de me répéter tout ce que vous avez écrit, je le lirais. La vrai question est de savoir combien de temps vous resterez parmis nous. A votre avis?

Benjamin était sur les rotules avec tous ces projets, il souriait tout de même et invita quand même l'homme à s'asseoir.

[François Bertrand]

François s'assied avec l'expression d'un petit sourire sur son visage. C'était tout sauf ce à quoi il s'attendait.

- Je vais vous répondre franchement : Je ne sais pas.
Je ne suis évidemment pas devin et j'ai beau philosopher, défendre des clients, militer pour mes convictions et avoir fait des études que je n'ai aucune idée de la réponse à apporter à votre question. Tout simplement parce que je ne suis pas assez rationnel pour prévoir l'avenir, et surtout parce que je ne veux pas l'être, je ne veux pas être cet homme sûr de lui qui n'est en fait, selon la formule d'Armatya Sen, qu'un idiot rationnel.
J'apprécie beaucoup votre sens de l'engagement et votre active participation à l'action publique mais je suis contraint par le bon sens de ne pas répondre à votre question. Le cours des évènements à venir peut changer la donne et je peux me sentir plus proche d'un nouveau parti politique ou au contraire, tomber du haut de ma tour d'ivoire intellectuelle au point de changer radicalement d'opinions sur tout ce qui touche mes convictions profondes. Comprenez bien que je ne dis pas que je vais claquer la porte une fois entré dans les locaux privés du FDF. Car à l'heure actuelle au moment où je vous parle je suis décidé à combattre à vos côtés et à militer pour une démocratie active, sociale et libérale. Par contre je vais être honnête avec vous en ne vous disant pas avec certitude que je le resterai car là ce serait vous mentir. Et comme je n'aime pas faire l'hypocrite, je ne vous dis rien.

Sortant de son paquet une cigarette, il la coinça entre les dents sans l'allumer en marmonnant :

- Ai-je suffisamment été assez clair dans ma réponse ?

[Benjamin McGregor]

Benjamin McGregor jouait nerveuse avec un crayon entre les lèvres..

Votre réponse me semble bonne. Seulement voila, votre côté libéral me séduit mais j'espère que vous saurez le combiner avec le centre gauche et la gauche de notre parti ! J'envoie la demande d'adhésion et on vous recontacte.