
08 octobre 2011 : Un nouvel élan.
"Beaucoup de personnes se sont senties impliquées par le blocage institutionnel et la paralysie du pays. Le groupe de travail sur la nouvelle Constitution a eu tellement de volontaires, que le Président a du imposer un nombre maximum de membres pour éviter d'être surchargé. Et ce n'est pas fini, les prochaines législatives avec l'abrogation du système de liste vont permettre des candidatures indépendantes. Des citoyens vont pouvoir en profiter et ça, ça montre que le système se fait plus démocratique, plus proche de la population. C'est une nouvelle révolution, pacifiste cette fois !", assure Marc Bonnet, politologue diplômé de l'Université d'Aspen, spécialisé dans le fonctionnement institutionnel.
L'adoption de la Constitution à 60% des voix, contre 25% de votes "Non" et 15% de votes blancs a montré l'adhésion de la majorité des frôceux au régime parlementaire. Mais ce dernier devra faire ses preuves et les élections prévues dans la semaine vont être déterminantes. "Il va falloir marquer les esprits et montrer que cette réforme était la solution. Le travail n'est pas encore terminé, nous ne pourrons être fixés que d'ici quelques semaines.", précise Etienne Gural, ancien co-président de la Commission Electorale. De leur côté, les partis se mobilisent puisque pas moins d'une heure après l'ouverture officielle du dépôt des candidatures, 3 personnes se sont déjà déclarées candidates pour deux partis différents. Il en faut au minimum 5 de plus pour que le scrutin puisse avoir lieu. De nombreux analystes estiment que ce chiffre sera très certainement dépassé.