[Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
J'ai été un peu taquin, mais que voulez-vous un grand enfant comme moi n'aime pas qu'on se moque de Mickey Mouse.
Si ces propos ont offensé certaines personnes, ce n'était pas mon intention.
Si ces propos ont offensé certaines personnes, ce n'était pas mon intention.
- Mays Madarjeen
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- Enregistré le : 05 nov. 2010, 00:32
Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
J'admets ne pas être réceptif à tous vos délires. Je ne suis pas persuadé de correspondre à la qualité de celui qui ne comprend rien à rien.Vous êtes à côté de la plaque et ça commence sérieusement à devenir lassant que vous ne compreniez rien à rien.
Donc, ce qui n'est pas nécessaire doit être interdit?Parce-que cela relève de la vie privée et que bien que cela vous arrache le cœur de le reconnaitre, la GPC n'a pas un projet dictatorial dont la proposition majeure serait d'ouvrir un goulag a Aspen. Parce-que en dehors de l'école ce c'est au parents de veiller à ce que leurs enfants ne mangent pas n'importe quoi. Mais lorsqu'ils entre les mains de l'institution nous considérons qu'il n'ont pas à être les cibles de produits néfastes pour leur santé. De plus ce qui motive toujours l'installation de ces machines, ce n'est jamais une réponse aux besoins, mais une volonté de faire de l'argent sur le dos des élèves. Cette proposition relève du bon sens, il n'y a que vous pour y redire.
Parce que dans la même logique, nous pouvons bannir les ballons de football dans les cours de récréation. Le football ne sert pas à grand chose, il existe tellement d'autres jeux dans lesquels on est moins susceptible de se disputer ou même de se blesser. En plus, le foot est un sport affreusement capitaliste!
Alors pourquoi garder les ballons de foot dans les écoles? Parce que les enfants aiment ça. Pourquoi garder les distributeurs de friandises? Parce que les enfants aiment ça. Bien entendu, nous devons également lutter contre l'obésité infantile, mais cela ne doit pas passer par des interdictions supplémentaires, mais par une prévention au niveau. Et si les parents veulent à tout prix éviter que leurs enfants mangent des friandises à l'école, ils peuvent aussi tout simplement ne pas leur donner d'argent de poche.
J'essaie au contraire de démontrer à quel point je suis pragmatique : oui, dans l'état actuel des choses, le privé est plus efficace que le public, car il a davantage les moyens, car il a ce souci de compétitivité, car il sait que s'il ne propose pas une offre satisfaisante, le citoyen peut aller voir ailleurs.Cette intervention montre bien que vos jugements sont d'ordre uniquement dogmatiques. Le privé plus inefficace que le public? Ah bon? Est ce là une loi immuable? Comment justifier que le droit à la santé ne concernent qu'une petite partie, en excluant la majorité de la population, et ce au 21eme siècle? Pour satisfaire quoi? Des intérêts financiers? C'est très concret ça! On parle de droit à se faire soigner décemment, de droit à la vie! Mais comme d'habitude ce qui vous choque ce n'est pas le constat, c'est le fait que l'on ose prétendre nationaliser... Cela montre votre sens des priorité.
Si l'on privatisait dès maintenant toutes les cliniques de Frôce, l'État se retrouverait avec une charge impossible à gérer : les caisses de l'État ne sont pas illimitées, c'est pourquoi il doit partager certaines de ses compétences avec le privé. Cela vous chagrine peut-être que des gens gagnent de l'argent en dirigeant des cliniques privées, mais il en faut pour que le progrès vienne. Car, même si vous refusez de le reconnaitre car votre religion de la faucille et du marteau vous l'interdit, le monopole est l'ennemi du progrès.
C'est incroyable à quel point vous êtes incapable de raisonner autrement qu'en passant d'un extrême à l'autre! Parce que je ne suis pas pour le monopole du public, vous m'accusez immédiatement d'invoquer le monopole du privé! Au contraire, je suis contre tous les monopoles! Je ne suis pas ultralibéral, mais je suis pour un capitalisme vertueux.Votre vision du monde est si irréelle que vous occultez, volontairement ou pas, toujours une partie de la réalité. Quand je parle de recherche publique, je ne parle pas de 4 pauvres types dans leurs coins, mais de chercheurs prestigieux qui reçoivent notamment des prix nobels. La recherche doit être placée dans un pôle public, où les chercheurs auront la réelle maitrise de leurs travaux et où ceux-ci ne seront plus soumis à une logique de rentabilité. Ainsi comme par le passé, comme ailleurs sur la planète, des chercheurs pourront chercher librement, ce qui est 100 fois plus efficace. Et les moyens sera mis par un pôle public de la recherche. Le privé n'est pas le moteur de l'initiative, bien souvent la recherche privée n'est qu'une recherche a court terme, se basant sur une recherche fondamentale presque exclusivement publique, car moins rentable économiquement, mais bien plus socialement. Alors cessez deux minutes de parler sur des sujets que vous ne connaissez pas.
Ce que j'essaie de vous faire comprendre, c'est que la recherche publique n'a de la valeur que si elle est confrontée à la recherche privée. Même avec toute la volonté et tout l'humanisme du monde, si vous n'avez pas les infrastructures, les moyens nécessaires pour faire épanouir votre talent, vous ne pourrez pas mener à bien les recherches que vous voulez faire, ou du moins pas avec autant d'efficacité.
Avouez qu'il y a quand même une mince nuance entre acheter une barre chocolatée au distributeur et mettre fin à la vie d'un enfant.Matiou Callet a écrit :Il est très amusant de voir M. Madarjeen en appeler au respect de l'intelligence des jeunes dans leur action lorsqu'il s'agit d'un distributeur automatique de "junk-food". Et l'intelligence des femmes enceintes face à l'avortement ?
s'est incroyables cette manie que vous avait de sortir des argument creux et si dénuez de réflection a chaque fois que vous vouler parlé mais sans savoir trop quoi dire parce qu il faut bien l'avouez la plus part de vos intervention contre la droite se résume a quelque propos a l'emporte pièces comme la droite est de mauvaise foie elle est sécuritaire elle protège les méchants riche puissant et les bourgeois et en plus elle est religieuse et fachiste et elle ne pense pas assez au pauvre car elle refuse de tout rendre gratuit ou de nationalisé toute les entreprise de frôce car s'est bien connue seul l'état peux apporté du service de qualitée alors que le privé n'est la que pour engraissez les patron sur le travail acharnée de la masse prolétaire s'est la lutte final groupont-nous et demain l'international seras le genre humains non franchement heureusement que la gauche est la parce que sinon la frôce serais redevenu une dictature raciste depuis longtemps à bas le grand capitaleYouri Adam's a écrit :wow il y de l'amélioration trés faible mais de la mauvaise foi qui frappe la droite on pouvait pas s'attendre a mieux .
alors ou voulez vous l'utiliser cet argent pour le sport , en rendant les licences de sport gratuite pour les sport amateur
qui profitent au plus grand nombres ou uniquement distribuer des subventions au fédération nationaux qui ont rendus le sport plus un commerce pour l'oligarchie qu'une pation .
par tous les saints je vous demande ansi qu'a tous vos amis de droite un peu moins de mauvaise foi et de langue de bois
dans quel malheureux état est la droite frôceuse que de démagogie
Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
je vous dit simplement qu'il y a pas mille solution , soit on est pour la gratuité des licences de sport pour soutenir les sport amateur qui profite a l'imense majorité soit vous soutenez uniquement les féderation nationaux qui ne profitent qu'a une oligarchie comercante , je vous cause sur le fond je vous parle licence sportif vous me répondez complot
licence , licence sportif c'est ce que dont je vous cause . vous m'entendrez jammais vous dire des mot comme bourgoisie ou facsime , mais faudrai un peu moins de mauvaise foi et me parler de LICENCES sportif pas que je pense que vous etes
licence , licence sportif c'est ce que dont je vous cause . vous m'entendrez jammais vous dire des mot comme bourgoisie ou facsime , mais faudrai un peu moins de mauvaise foi et me parler de LICENCES sportif pas que je pense que vous etes
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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
Je soutiens Roberto Dominguez.
Tout d'abord, le foot n'est pas par essence un sport capitaliste. C'est votre tendance à vouloir mercantiliser tout en permanence qui en fait aujourd'hui un sport où le véritable enjeu n'est plus l'amusement et le loisir, mais le profit. En plus vous confondez sport professionnel et sport scolaire, qui n'ont pas du tout les mêmes buts. Une telle ignorance est affolante pour un candidat à la présidence.
Vous parlez de prévention, et justement, la prévention passe par un message clair. L'école publique doit assurer à ses élèves la meilleure santé possible. En conséquence, oui, l'interdiction de distributeur à friandises et de snacks dans les établissements scolaires publics est une bonne chose. De la même façon que l'on interdit aux gens de fumer dans les lieux publics, en partie pour la santé des autres mais aussi pour leur propre santé, on doit montrer l'exemple dans la lutte contre la malbouffe et l'obésité. Vous refuseriez un distributeur de préservatif dans un lycée mais vous accepteriez un distributeur de friandises ou un snack ? Pouvez-vous être sérieux plus d'une seconde, s'il vous plait ?
Pour finir, en ce qui concerne l'argent de poche, libre à chaque parent d'en donner ou pas. Tous les jeunes n'utilisent pas leur argent de poche pour acheter des sucreries. Par contre, lorsqu'un parent nous confie son enfant pour l'éduquer, il est totalement normal que l'établissement en question prenne ses responsabilités et assure à l'enfant un environnement sanitaire et culinaire impeccable. Que les enfants et les parents achètent des friandises à l'extérieur, c'est leur choix. L'Etat doit faire le choix courageaux de proposer plutôt que des snacks/distributeurs, des cantines où les enfants mangent sainement, équilibré, à moindre coût.
Monsieur Madarjeen, outre le fait que votre argumentation n'apporte pas de réel argument, c'est le comble, oui, pour une argumentation, vos tentatives d'explications sur l'efficacité du privé sont faussées. Elles sont faussées sur plusieurs domaines.
D'abord sur celui des moyens. On sait pertinemment que le but d'une entreprise privée est de générer du bénéfice. Vous qui défendez un "ordre moral", trouvez-vous normal que l'on fasse du bénéfice sur la mauvaise santé des individus et sur la droit à la vie que vous chérissez tant ? Si oui, quelle est alors votre définition de la morale ? Et si non, comment pouvez-vous encore sortir ce genre d'absurdités ? S'il n'y avait que ça, ce serait simple pour vous de répondre, or, là où je vais particulièrement insister, parce qu'il y a matière à dire, c'est sur l'échec du privé. Les bénéfices générés ne sont pas réinvestis dans la recherche, comme vous semblez le prétendre et comme ils devraient l'être. Ils vont directement dans les poches des actionnaires de ces cliniques ou dans des recherches qui sont à la mode, qui rapportent beaucoup. Actuellement, la plupart des instituts privés surfent sur la mode de notre siècle, à savoir : mincir, paraître plus jeune, lutter contre son cholestérol, son diabète, etc, etc... Les cliniques privées, en plus de ne pas contribuer à l'effort de recherche, se centrent sur des éléments qui là encore font du chiffre. Il est plus facile de gérer un service maternité, ou un service chirurgie que de gérer un service spécialisé pour les maladies dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, ou encore des maladies orphelines. Puisqu'on parle des maladies orphelines, regardez le nombre d'associations caritatives qui s'évertuent à amasser des fonds pour que la recherche sur ses maladies se fasse. Le principe d'un service public c'est de rendre service aux citoyens sans chercher à en dégager un bénéfice. Quant au financement, il en faudra un, effectivement, parce que ne pas faire de bénéfice ne doit pas vouloir dire creuser un déficit. Il faudra aller chercher l'argent là où il se trouve.
Autre point, la compétitivité. Si seulement elle pouvait se baser sur la qualité des soins et non sur le nombre de milliers de pluzins que les dirigeants peuvent récupérer pour eux. Bénéfices et qualité ne font pas bon ménage, on le voit aujourd'hui dans la situation actuelle. Et puis faire de la santé un terrain de compétition montre un manque criant de vision à long terme. Vous avez si peu confiance dans el service public que vous le pensez incapable de garantir l'égalité entre citoyens. Or, pour paraphraser Churchill, "le service public est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres", qui ont marqué leur échec.
Quant au capitalisme vertueux, il n'existe pas. Quand on voit que des instituts de recherche privée, ayant des traitements contre le paludisme revendent ces traitements à des sommes astronomiques, ce n'est plus de la vertu, c'est de l'exploitation de la vie humaine. Même chose pour le SIDA, où on sait précisément que l'Afrique est le pays le plus touché. Or, aucun institut ne se donne la peine de fournir ce spays en trithérapie pour aider les malades. Pas assez rentable. Et à côté de ça, vous nous pondez un programme avec un ordre moral et social, où vous essayez de vous poser comme défenseur unilatéral du droit à la vie. Vous refuseriez à un individu en phase terminale d'un cancer de mourir décemment mais vous accepteriez qu'au nom de votre capitalisme répugnant, on ferme les yeux sur les milliers de gens qui meurent de part le monde, simplement parce que des instituts de recherche privés trouvent le secteur trop peu fructifiant. C'est ça que vous appelez la vertu ? Moi j'appelle ça de la complicité à l'exploitation de la misère. Et il est plus que temps de mettre un terme à ce système ripoux.
Quand vous aurez fini de faire le clown, Monsieur Madarjeen, vous penserez peut-être à apporter une réponse argumentée, non ?
Il est encore une fois triste que vous preniez la parole pour sortir des énormités, Monsieur Madarjeen.Mays Madarjeen a écrit :Donc, ce qui n'est pas nécessaire doit être interdit?Parce-que cela relève de la vie privée et que bien que cela vous arrache le cœur de le reconnaitre, la GPC n'a pas un projet dictatorial dont la proposition majeure serait d'ouvrir un goulag a Aspen. Parce-que en dehors de l'école ce c'est au parents de veiller à ce que leurs enfants ne mangent pas n'importe quoi. Mais lorsqu'ils entre les mains de l'institution nous considérons qu'il n'ont pas à être les cibles de produits néfastes pour leur santé. De plus ce qui motive toujours l'installation de ces machines, ce n'est jamais une réponse aux besoins, mais une volonté de faire de l'argent sur le dos des élèves. Cette proposition relève du bon sens, il n'y a que vous pour y redire.
Parce que dans la même logique, nous pouvons bannir les ballons de football dans les cours de récréation. Le football ne sert pas à grand chose, il existe tellement d'autres jeux dans lesquels on est moins susceptible de se disputer ou même de se blesser. En plus, le foot est un sport affreusement capitaliste!
Alors pourquoi garder les ballons de foot dans les écoles? Parce que les enfants aiment ça. Pourquoi garder les distributeurs de friandises? Parce que les enfants aiment ça. Bien entendu, nous devons également lutter contre l'obésité infantile, mais cela ne doit pas passer par des interdictions supplémentaires, mais par une prévention au niveau. Et si les parents veulent à tout prix éviter que leurs enfants mangent des friandises à l'école, ils peuvent aussi tout simplement ne pas leur donner d'argent de poche.
Tout d'abord, le foot n'est pas par essence un sport capitaliste. C'est votre tendance à vouloir mercantiliser tout en permanence qui en fait aujourd'hui un sport où le véritable enjeu n'est plus l'amusement et le loisir, mais le profit. En plus vous confondez sport professionnel et sport scolaire, qui n'ont pas du tout les mêmes buts. Une telle ignorance est affolante pour un candidat à la présidence.
Vous parlez de prévention, et justement, la prévention passe par un message clair. L'école publique doit assurer à ses élèves la meilleure santé possible. En conséquence, oui, l'interdiction de distributeur à friandises et de snacks dans les établissements scolaires publics est une bonne chose. De la même façon que l'on interdit aux gens de fumer dans les lieux publics, en partie pour la santé des autres mais aussi pour leur propre santé, on doit montrer l'exemple dans la lutte contre la malbouffe et l'obésité. Vous refuseriez un distributeur de préservatif dans un lycée mais vous accepteriez un distributeur de friandises ou un snack ? Pouvez-vous être sérieux plus d'une seconde, s'il vous plait ?
Pour finir, en ce qui concerne l'argent de poche, libre à chaque parent d'en donner ou pas. Tous les jeunes n'utilisent pas leur argent de poche pour acheter des sucreries. Par contre, lorsqu'un parent nous confie son enfant pour l'éduquer, il est totalement normal que l'établissement en question prenne ses responsabilités et assure à l'enfant un environnement sanitaire et culinaire impeccable. Que les enfants et les parents achètent des friandises à l'extérieur, c'est leur choix. L'Etat doit faire le choix courageaux de proposer plutôt que des snacks/distributeurs, des cantines où les enfants mangent sainement, équilibré, à moindre coût.
Vous vouliez dire plutôt nationaliser, non ?Mays Madarjeen a écrit :J'essaie au contraire de démontrer à quel point je suis pragmatique : oui, dans l'état actuel des choses, le privé est plus efficace que le public, car il a davantage les moyens, car il a ce souci de compétitivité, car il sait que s'il ne propose pas une offre satisfaisante, le citoyen peut aller voir ailleurs.Cette intervention montre bien que vos jugements sont d'ordre uniquement dogmatiques. Le privé plus inefficace que le public? Ah bon? Est ce là une loi immuable? Comment justifier que le droit à la santé ne concernent qu'une petite partie, en excluant la majorité de la population, et ce au 21eme siècle? Pour satisfaire quoi? Des intérêts financiers? C'est très concret ça! On parle de droit à se faire soigner décemment, de droit à la vie! Mais comme d'habitude ce qui vous choque ce n'est pas le constat, c'est le fait que l'on ose prétendre nationaliser... Cela montre votre sens des priorité.
Si l'on privatisait dès maintenant toutes les cliniques de Frôce, l'État se retrouverait avec une charge impossible à gérer : les caisses de l'État ne sont pas illimitées, c'est pourquoi il doit partager certaines de ses compétences avec le privé. Cela vous chagrine peut-être que des gens gagnent de l'argent en dirigeant des cliniques privées, mais il en faut pour que le progrès vienne. Car, même si vous refusez de le reconnaitre car votre religion de la faucille et du marteau vous l'interdit, le monopole est l'ennemi du progrès.
Monsieur Madarjeen, outre le fait que votre argumentation n'apporte pas de réel argument, c'est le comble, oui, pour une argumentation, vos tentatives d'explications sur l'efficacité du privé sont faussées. Elles sont faussées sur plusieurs domaines.
D'abord sur celui des moyens. On sait pertinemment que le but d'une entreprise privée est de générer du bénéfice. Vous qui défendez un "ordre moral", trouvez-vous normal que l'on fasse du bénéfice sur la mauvaise santé des individus et sur la droit à la vie que vous chérissez tant ? Si oui, quelle est alors votre définition de la morale ? Et si non, comment pouvez-vous encore sortir ce genre d'absurdités ? S'il n'y avait que ça, ce serait simple pour vous de répondre, or, là où je vais particulièrement insister, parce qu'il y a matière à dire, c'est sur l'échec du privé. Les bénéfices générés ne sont pas réinvestis dans la recherche, comme vous semblez le prétendre et comme ils devraient l'être. Ils vont directement dans les poches des actionnaires de ces cliniques ou dans des recherches qui sont à la mode, qui rapportent beaucoup. Actuellement, la plupart des instituts privés surfent sur la mode de notre siècle, à savoir : mincir, paraître plus jeune, lutter contre son cholestérol, son diabète, etc, etc... Les cliniques privées, en plus de ne pas contribuer à l'effort de recherche, se centrent sur des éléments qui là encore font du chiffre. Il est plus facile de gérer un service maternité, ou un service chirurgie que de gérer un service spécialisé pour les maladies dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, ou encore des maladies orphelines. Puisqu'on parle des maladies orphelines, regardez le nombre d'associations caritatives qui s'évertuent à amasser des fonds pour que la recherche sur ses maladies se fasse. Le principe d'un service public c'est de rendre service aux citoyens sans chercher à en dégager un bénéfice. Quant au financement, il en faudra un, effectivement, parce que ne pas faire de bénéfice ne doit pas vouloir dire creuser un déficit. Il faudra aller chercher l'argent là où il se trouve.
Autre point, la compétitivité. Si seulement elle pouvait se baser sur la qualité des soins et non sur le nombre de milliers de pluzins que les dirigeants peuvent récupérer pour eux. Bénéfices et qualité ne font pas bon ménage, on le voit aujourd'hui dans la situation actuelle. Et puis faire de la santé un terrain de compétition montre un manque criant de vision à long terme. Vous avez si peu confiance dans el service public que vous le pensez incapable de garantir l'égalité entre citoyens. Or, pour paraphraser Churchill, "le service public est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres", qui ont marqué leur échec.
Comment pouvez-vous comparer le public et le privé en permanence alors qu'ils ne sont pas comparables ? L'un assure une mission de service public, sans bénéfice, l'autre cherche à faire du bénéfice. La recherche n'est pas un jeu, c'est une nécessité pour élever la société vers le progressisme et lui assurer les technologies de demain. Le travail se fait dans l'intérêt commun et le privé, outre le fait qu'il ne remplit pas sa mission, comme je l'ai dit précédemment, se trouve incapable de choisir des projets de recherche pas assez rentables.Mays Madarjeen a écrit :C'est incroyable à quel point vous êtes incapable de raisonner autrement qu'en passant d'un extrême à l'autre! Parce que je ne suis pas pour le monopole du public, vous m'accusez immédiatement d'invoquer le monopole du privé! Au contraire, je suis contre tous les monopoles! Je ne suis pas ultralibéral, mais je suis pour un capitalisme vertueux.Votre vision du monde est si irréelle que vous occultez, volontairement ou pas, toujours une partie de la réalité. Quand je parle de recherche publique, je ne parle pas de 4 pauvres types dans leurs coins, mais de chercheurs prestigieux qui reçoivent notamment des prix nobels. La recherche doit être placée dans un pôle public, où les chercheurs auront la réelle maitrise de leurs travaux et où ceux-ci ne seront plus soumis à une logique de rentabilité. Ainsi comme par le passé, comme ailleurs sur la planète, des chercheurs pourront chercher librement, ce qui est 100 fois plus efficace. Et les moyens sera mis par un pôle public de la recherche. Le privé n'est pas le moteur de l'initiative, bien souvent la recherche privée n'est qu'une recherche a court terme, se basant sur une recherche fondamentale presque exclusivement publique, car moins rentable économiquement, mais bien plus socialement. Alors cessez deux minutes de parler sur des sujets que vous ne connaissez pas.
Ce que j'essaie de vous faire comprendre, c'est que la recherche publique n'a de la valeur que si elle est confrontée à la recherche privée. Même avec toute la volonté et tout l'humanisme du monde, si vous n'avez pas les infrastructures, les moyens nécessaires pour faire épanouir votre talent, vous ne pourrez pas mener à bien les recherches que vous voulez faire, ou du moins pas avec autant d'efficacité.
Quant au capitalisme vertueux, il n'existe pas. Quand on voit que des instituts de recherche privée, ayant des traitements contre le paludisme revendent ces traitements à des sommes astronomiques, ce n'est plus de la vertu, c'est de l'exploitation de la vie humaine. Même chose pour le SIDA, où on sait précisément que l'Afrique est le pays le plus touché. Or, aucun institut ne se donne la peine de fournir ce spays en trithérapie pour aider les malades. Pas assez rentable. Et à côté de ça, vous nous pondez un programme avec un ordre moral et social, où vous essayez de vous poser comme défenseur unilatéral du droit à la vie. Vous refuseriez à un individu en phase terminale d'un cancer de mourir décemment mais vous accepteriez qu'au nom de votre capitalisme répugnant, on ferme les yeux sur les milliers de gens qui meurent de part le monde, simplement parce que des instituts de recherche privés trouvent le secteur trop peu fructifiant. C'est ça que vous appelez la vertu ? Moi j'appelle ça de la complicité à l'exploitation de la misère. Et il est plus que temps de mettre un terme à ce système ripoux.
[/quote]Mays Madarjeen a écrit :Avouez qu'il y a quand même une mince nuance entre acheter une barre chocolatée au distributeur et mettre fin à la vie d'un enfant.Matiou Callet a écrit :Il est très amusant de voir M. Madarjeen en appeler au respect de l'intelligence des jeunes dans leur action lorsqu'il s'agit d'un distributeur automatique de "junk-food". Et l'intelligence des femmes enceintes face à l'avortement ?
s'est incroyables cette manie que vous avait de sortir des argument creux et si dénuez de réflection a chaque fois que vous vouler parlé mais sans savoir trop quoi dire parce qu il faut bien l'avouez la plus part de vos intervention contre la droite se résume a quelque propos a l'emporte pièces comme la droite est de mauvaise foie elle est sécuritaire elle protège les méchants riche puissant et les bourgeois et en plus elle est religieuse et fachiste et elle ne pense pas assez au pauvre car elle refuse de tout rendre gratuit ou de nationalisé toute les entreprise de frôce car s'est bien connue seul l'état peux apporté du service de qualitée alors que le privé n'est la que pour engraissez les patron sur le travail acharnée de la masse prolétaire s'est la lutte final groupont-nous et demain l'international seras le genre humains non franchement heureusement que la gauche est la parce que sinon la frôce serais redevenu une dictature raciste depuis longtemps à bas le grand capitaleYouri Adam's a écrit :wow il y de l'amélioration trés faible mais de la mauvaise foi qui frappe la droite on pouvait pas s'attendre a mieux .
alors ou voulez vous l'utiliser cet argent pour le sport , en rendant les licences de sport gratuite pour les sport amateur
qui profitent au plus grand nombres ou uniquement distribuer des subventions au fédération nationaux qui ont rendus le sport plus un commerce pour l'oligarchie qu'une pation .
par tous les saints je vous demande ansi qu'a tous vos amis de droite un peu moins de mauvaise foi et de langue de bois
dans quel malheureux état est la droite frôceuse que de démagogie
Quand vous aurez fini de faire le clown, Monsieur Madarjeen, vous penserez peut-être à apporter une réponse argumentée, non ?
- Historique des points Godwin mention Staline -
Jean-Baptiste Marshall : 3 pts
- Mays Madarjeen
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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
Je suis attristé de voir qu'un homme de votre intelligence ne soit pas capable de comprendre le sarcasme. À moins que vous ne fassiez semblant de ne pas comprendre, afin de vous offrir une opportunité de critiquer ma prétendue ignorance.Il est encore une fois triste que vous preniez la parole pour sortir des énormités, Monsieur Madarjeen.
Tout d'abord, le foot n'est pas par essence un sport capitaliste. C'est votre tendance à vouloir mercantiliser tout en permanence qui en fait aujourd'hui un sport où le véritable enjeu n'est plus l'amusement et le loisir, mais le profit. En plus vous confondez sport professionnel et sport scolaire, qui n'ont pas du tout les mêmes buts. Une telle ignorance est affolante pour un candidat à la présidence.
Vous parlez de prévention, et justement, la prévention passe par un message clair. L'école publique doit assurer à ses élèves la meilleure santé possible. En conséquence, oui, l'interdiction de distributeur à friandises et de snacks dans les établissements scolaires publics est une bonne chose. De la même façon que l'on interdit aux gens de fumer dans les lieux publics, en partie pour la santé des autres mais aussi pour leur propre santé, on doit montrer l'exemple dans la lutte contre la malbouffe et l'obésité. Vous refuseriez un distributeur de préservatif dans un lycée mais vous accepteriez un distributeur de friandises ou un snack ? Pouvez-vous être sérieux plus d'une seconde, s'il vous plait ?
Pour finir, en ce qui concerne l'argent de poche, libre à chaque parent d'en donner ou pas. Tous les jeunes n'utilisent pas leur argent de poche pour acheter des sucreries. Par contre, lorsqu'un parent nous confie son enfant pour l'éduquer, il est totalement normal que l'établissement en question prenne ses responsabilités et assure à l'enfant un environnement sanitaire et culinaire impeccable. Que les enfants et les parents achètent des friandises à l'extérieur, c'est leur choix. L'Etat doit faire le choix courageaux de proposer plutôt que des snacks/distributeurs, des cantines où les enfants mangent sainement, équilibré, à moindre coût.
Pour moi, la prévention ne doit pas passer par l'interdiction systématique. De même qu'il ne faut pas tout mélanger : l'interdiction de fumer dans les lieux publics n'est pas là pour protéger la santé des fumeurs, mais celle des non-fumeurs. De même que la lutte contre le trafic de drogues n'est pas là pour protéger les drogués, mais pour prévenir les honnêtes citoyens de sombrer un jour dans la drogue.
Sur la même logique, je ne vois pas l'intérêt d'interdire aux jeunes (et pas seulement les enfants) d'acheter des sucreries à l'école, d'autant plus si leurs enseignants font correctement leur travail de prévention.
De plus, je ne vois pas du tout le rapport avec le distributeur de préservatifs. Si pour vous, avoir un rapport sexuel revient à manger une friandise, alors je me fais beaucoup de souci sur votre état de dépravation morale.
Sur la morale qu'il y aurait à "faire du profit sur la misère des gens", je vous répondrai simplement qu'une fois de plus, il faut être pragmatique : si la concurrence permet à terme d'offrir un meilleur système de santé aux citoyens, alors il faut saisir l'occasion. Encore une fois, je précise bien que je ne demande pas le monopole du privé sur la santé, contrairement à ce que vous et monsieur Garibaldi essayez de me faire dire depuis le début, mais que je salue cette complémentarité entre privé et public, qui permet à terme de produire une meilleure offre pour le citoyen. C'est grâce au privé que le public s'améliore.Monsieur Madarjeen, outre le fait que votre argumentation n'apporte pas de réel argument, c'est le comble, oui, pour une argumentation, vos tentatives d'explications sur l'efficacité du privé sont faussées. Elles sont faussées sur plusieurs domaines.
D'abord sur celui des moyens. On sait pertinemment que le but d'une entreprise privée est de générer du bénéfice. Vous qui défendez un "ordre moral", trouvez-vous normal que l'on fasse du bénéfice sur la mauvaise santé des individus et sur la droit à la vie que vous chérissez tant ? Si oui, quelle est alors votre définition de la morale ? Et si non, comment pouvez-vous encore sortir ce genre d'absurdités ? S'il n'y avait que ça, ce serait simple pour vous de répondre, or, là où je vais particulièrement insister, parce qu'il y a matière à dire, c'est sur l'échec du privé. Les bénéfices générés ne sont pas réinvestis dans la recherche, comme vous semblez le prétendre et comme ils devraient l'être. Ils vont directement dans les poches des actionnaires de ces cliniques ou dans des recherches qui sont à la mode, qui rapportent beaucoup. Actuellement, la plupart des instituts privés surfent sur la mode de notre siècle, à savoir : mincir, paraître plus jeune, lutter contre son cholestérol, son diabète, etc, etc... Les cliniques privées, en plus de ne pas contribuer à l'effort de recherche, se centrent sur des éléments qui là encore font du chiffre. Il est plus facile de gérer un service maternité, ou un service chirurgie que de gérer un service spécialisé pour les maladies dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, ou encore des maladies orphelines. Puisqu'on parle des maladies orphelines, regardez le nombre d'associations caritatives qui s'évertuent à amasser des fonds pour que la recherche sur ses maladies se fasse. Le principe d'un service public c'est de rendre service aux citoyens sans chercher à en dégager un bénéfice. Quant au financement, il en faudra un, effectivement, parce que ne pas faire de bénéfice ne doit pas vouloir dire creuser un déficit. Il faudra aller chercher l'argent là où il se trouve.
Autre point, la compétitivité. Si seulement elle pouvait se baser sur la qualité des soins et non sur le nombre de milliers de pluzins que les dirigeants peuvent récupérer pour eux. Bénéfices et qualité ne font pas bon ménage, on le voit aujourd'hui dans la situation actuelle. Et puis faire de la santé un terrain de compétition montre un manque criant de vision à long terme. Vous avez si peu confiance dans el service public que vous le pensez incapable de garantir l'égalité entre citoyens. Or, pour paraphraser Churchill, "le service public est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres", qui ont marqué leur échec.
Néanmoins, si cette thèse ne vous convainc pas, alors tentez de m'expliquer en quoi nationaliser toutes les cliniques privées arrangera le problème.
Je vais finir par passer pour un radoteur, je dois me répéter une fois de plus : je ne suis pas celui qui compare le privé au public, mais celui qui salue leur complémentarité. Jusqu'à preuve du contraire, jusqu'à maintenant, c'est monsieur Garibaldi et vous-même qui hurlez à l'envi que le privé dégrade notre système de santé, sans aucun début d'élément de preuve, mis à part que les patrons sont des salauds qui veulent faire du profit. Mais à aucun moment, vous ne tentez de démontrer en quoi le monopole du public garantit une bonne qualité du service public.Comment pouvez-vous comparer le public et le privé en permanence alors qu'ils ne sont pas comparables ? L'un assure une mission de service public, sans bénéfice, l'autre cherche à faire du bénéfice. La recherche n'est pas un jeu, c'est une nécessité pour élever la société vers le progressisme et lui assurer les technologies de demain. Le travail se fait dans l'intérêt commun et le privé, outre le fait qu'il ne remplit pas sa mission, comme je l'ai dit précédemment, se trouve incapable de choisir des projets de recherche pas assez rentables.
Quant au capitalisme vertueux, il n'existe pas. Quand on voit que des instituts de recherche privée, ayant des traitements contre le paludisme revendent ces traitements à des sommes astronomiques, ce n'est plus de la vertu, c'est de l'exploitation de la vie humaine. Même chose pour le SIDA, où on sait précisément que l'Afrique est le pays le plus touché. Or, aucun institut ne se donne la peine de fournir ce spays en trithérapie pour aider les malades. Pas assez rentable. Et à côté de ça, vous nous pondez un programme avec un ordre moral et social, où vous essayez de vous poser comme défenseur unilatéral du droit à la vie. Vous refuseriez à un individu en phase terminale d'un cancer de mourir décemment mais vous accepteriez qu'au nom de votre capitalisme répugnant, on ferme les yeux sur les milliers de gens qui meurent de part le monde, simplement parce que des instituts de recherche privés trouvent le secteur trop peu fructifiant. C'est ça que vous appelez la vertu ? Moi j'appelle ça de la complicité à l'exploitation de la misère. Et il est plus que temps de mettre un terme à ce système ripoux.
Je comprends votre émotion sur le nombre de malheurs qui frappent les plus démunis de ce monde, même si je ne partage pas toutes vos analyses (par exemple, je ne vois pas en quoi il est indigne ou indécent de mourir d'un cancer), mais si les acteurs du privé ne sont pas assez vertueux pour aider les pays pauvres, ce n'est pas en nationalisant tout qu'on règlera le problème.
Il ne faut pas mélanger émotion et raison, et c'est précisément ce que vous faites, en voulant punir sévèrement le privé parce qu'il y a trop de patrons voyous, sans admettre que cela ne ferait qu'empirer la situation.
Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
M. Madarjeen, quand on connait l'importance des frais (publics et privés) que provoque l'obésité… on se demande quel est l'impact de la junk food. Il faut bien voir qu'il s'agit d'un réel problème qui est très souvent socialement marqué en prime. Cela dit, avancer que l'on peut avorter d'un "enfant" est proprement mensonger et à peine digne d'un mauvais pasteur du fin fond du Kentucky. Le fait est que l'intelligence, vous ne la reconnaissez pas unilatéralement et seulement quand cela vous arrange. En quel honneur les actions économiques des individus seraient plus rationnels que d'autres ?
Et sinon, vous n'avez pas répondu à mes autres critiques. C'est dommage.
Et sinon, vous n'avez pas répondu à mes autres critiques. C'est dommage.
Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
Et je tiens à préciser à M. Muzzareli que je n'ai jamais soutenu la politique sportive de M. Sapporo, notamment de la construction affligeante d'un circuit automobile. Je pense pouvoir dire que la GPC ne l'a pas fait non plus. Ne vous cherchez pas une légitimité, vous n'en avez pas d'autre que la démission intellectuelle de la classe politique frôceuse.
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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
J'aimerais que M. Callet nous éclaire de son savoir sur la remarque de mon collègue Madarjeen.Mays Madarjeen a écrit :Je vais finir par passer pour un radoteur, je dois me répéter une fois de plus : je ne suis pas celui qui compare le privé au public, mais celui qui salue leur complémentarité. Jusqu'à preuve du contraire, jusqu'à maintenant, c'est monsieur Garibaldi et vous-même qui hurlez à l'envi que le privé dégrade notre système de santé, sans aucun début d'élément de preuve, mis à part que les patrons sont des salauds qui veulent faire du profit. Mais à aucun moment, vous ne tentez de démontrer en quoi le monopole du public garantit une bonne qualité du service public.
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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
Cela m'avait échappé, merci M. Valbonesi.
Que dire d'autre que le privé répond à une logique différente du public. Là où le public prend en compte l'intérêt général comme finalité de sa mission (ce qui implique notamment que le service soit toujours rendu) quand le privé utilise le bien commun comme manière de faire du profit. En ce qui concerne les assurances et mutuelles, celles-ci n'ont pas peur de jouer le jeu de la spéculation et de la financiarisation de l'économie. Elles n'ont donc aucunement vocation à assurer la protection sociale. Un sujet aussi sérieux et essentiel que la santé ne doit pas être abandonné au privé qui en transformera sa nature. La responsabilité politique, c'est de prendre ceci en compte.
Que dire d'autre que le privé répond à une logique différente du public. Là où le public prend en compte l'intérêt général comme finalité de sa mission (ce qui implique notamment que le service soit toujours rendu) quand le privé utilise le bien commun comme manière de faire du profit. En ce qui concerne les assurances et mutuelles, celles-ci n'ont pas peur de jouer le jeu de la spéculation et de la financiarisation de l'économie. Elles n'ont donc aucunement vocation à assurer la protection sociale. Un sujet aussi sérieux et essentiel que la santé ne doit pas être abandonné au privé qui en transformera sa nature. La responsabilité politique, c'est de prendre ceci en compte.
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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports
M. Callet, je vous conjure de revenir rapidement à la raison.
Le privé répond encore bien plus que le public à une mission, pourquoi cela ? Parce que si le service marchand rendu ne convient pas, le client s'ne va et choisi un autre fournisseur. Le public, en position dominante rend un service, bon ou pas, on s'en fou étant donné qu'il ne peut pas être remis en cause. Le PRF ne souhaite pas mettre du privé partout, j'ai même refusé d'instaurer la retraite par capitalisation dans mon grand projet de loi général sur les retraites, vous en souvenez vous ? Donc un peu de bonne volonté ne fera pas de mal. Le public et un garde fou, certes, il permet la prise en charge dans le cas de la maladie des plus faibles (fragiles) d'entre nous, mais en aucun cas son service est systématiquement satisfaisant. Dans un secteur comme la santé, l'expérimentation serait un réel indicateur pour savoir si oui ou non le privé peut répondre mieux que le public. Car je le répète, le monopole du public se fait au détriment de la qualité du soin rendu, pourquoi ? Parce que même si le patient n'est pas satisfait, il n'a pas le choix, il devra revenir coûte que coûte dans un hôpital public si celui ci ne veut pas mourir par contestation. Ce qui serait jouissif pour un marxiste comme M. Garibaldi.
Le privé répond encore bien plus que le public à une mission, pourquoi cela ? Parce que si le service marchand rendu ne convient pas, le client s'ne va et choisi un autre fournisseur. Le public, en position dominante rend un service, bon ou pas, on s'en fou étant donné qu'il ne peut pas être remis en cause. Le PRF ne souhaite pas mettre du privé partout, j'ai même refusé d'instaurer la retraite par capitalisation dans mon grand projet de loi général sur les retraites, vous en souvenez vous ? Donc un peu de bonne volonté ne fera pas de mal. Le public et un garde fou, certes, il permet la prise en charge dans le cas de la maladie des plus faibles (fragiles) d'entre nous, mais en aucun cas son service est systématiquement satisfaisant. Dans un secteur comme la santé, l'expérimentation serait un réel indicateur pour savoir si oui ou non le privé peut répondre mieux que le public. Car je le répète, le monopole du public se fait au détriment de la qualité du soin rendu, pourquoi ? Parce que même si le patient n'est pas satisfait, il n'a pas le choix, il devra revenir coûte que coûte dans un hôpital public si celui ci ne veut pas mourir par contestation. Ce qui serait jouissif pour un marxiste comme M. Garibaldi.
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