Affaires étrangères - Vent de révoltes sur le monde arabe
Voilà près de deux mois qu'un vent de révolte souffle sur une bonne partie du monde arabe. Après la Tunisie et sa révolution du jasmin qui a vu le départ du président Ben Ali, c'est au tour de l'Egypte de mettre en place sa révolution (présentée par la population comme étant la révolution du Nil). Tout comme leur voisin tunisien, les égyptiens réclament plus de libertés et le départ immédiat de leur président Hosni Moubarak en poste depuis 30 ans. Après 18 jours de révolte, le raïs a pris la décision, hier de quitter son poste de président de la république et a quitté la capitale égyptienne. Dans une intervention télévisé, le vice-président, Souleimane a annonce que le pouvoir exécutif est confié au conseil militaire suprême de la République arabe d'Égypte, dirigé par le ministre de la Défense.
D'autres pays connaissent des situations identiques : le président yéménite, en poste depuis 32 ans, a du promettre de ne pas se représenter aux prochaines élections présidentielles ; le roi de Jordanie a limogé son premier ministre contesté par la population. Le Maroc a mis en place des mesures évitant à l'heure actuel un mouvement identique ; en Algérie l'Etat d'urgence instauré il y a 19 ans sera bientôt levé.
L'ensemble de la communauté internationale appele depuis plusieurs semaines à la mise en place de réformes démocratiques et soutiennent les manifestants dans leurs aspirations à la liberté. A l'heure actuelle, la Frôce n'a pas donné son point de vue sur ces mouvements.
le CdS a décidé de renoncer à la simulation et aux noms alternatifs des dirigeants étrangers sauf pour nos 4 pays voisins (Salésie, Armorique, Lutécie et Trewig). Excepté ces pays, les évènements étrangers existent également en Frôce (comme l’indépendance du Sud Soudan ou les révoltes dans le monde arabe