"Mesdames et messieurs, merci pour votre participation à cette commission d'enquête.
Je vais commencer par un propos liminaire qui résume les faits concernés par cette enquête et ensuite, nous allons décider des personnalités qu'il convient d'auditionner afin de faire la lumière sur le déroulement qui a conduit la signature du contrat de vente d'armements à Riyad, capitale du Royaume d'Arabie Saoudite.
Le 8 avril 2013, un communiqué de la présidence de la république a annoncé le déplacement de M. Vincent Valbonesi alors chef de l'Etat en Arabie Saoudite afin de rencontrer les autorités saoudiennes et de permettre à l'Etat frôceux de soutenir la signature d'un contrat de vente d'armes et d'équipements militaires au profit de la société Kent&Derek. Le président de la République était alors accompagné par le ministre de l’Economie de l'époque, M. Marc de Saint-Imberb, ainsi que du président-directeur général de Kent & Derek, M. Sébastien Capell.
Le 22 Avril 2013, une dépêche de l'AIF a confirmé la signature du contrat et annoncé que la Frôce a réussi à convaincre les autorités saoudiennes au bénéfice de la société Kent&Derek.
Du 28 mai 2013 au 30 mai 2013, le journal "Le Temps" a rendu public des informations relatives aux conditions de la signature du contrat en évoquant des malversations et une affaire de corruption.
Les suspicions qui entourent ce contrat ont motivé un grand nombre de députés de proposer l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire afin de comprendre la réalité des faits qui se sont déroulés et qui ont conduit à la signature du contrat. J'inaugure donc les travaux de la commission en ce 28 juin 2013"
Après une courte pause où le rapporteur profita d'un verre d'eau afin de se dessécher la gorge, il chercha un autre papier dans le tas de documents qu'il avait en sa possession.
"Je vous demande à présent de nous entendre sur les personnalités qu'il serait pertinent d'entendre dans cette salle. Pour ma part, je vous propose d'inviter MM. Sébastien Cappell, Kryptz-Herblain, Bonnardot, Valbonesi et de St-Imberb.
Marc de St-Imberb exerçant actuellement les fonctions de chef de l'Etat, il n'est pas possible qu'il soit mêlé de près ou de loin à une procédure judiciaire. La commission d'enquête parlementaire n'ayant pas pour objet de conduire une procédure judiciaire mais de faire la lumière sur les éventuels défauts qui ont entaché la responsabilité des autorités publiques afin d'envisager pour l'avenir des dispositions législatives, je pense qu'il ne serait pas inopportun d'inviter le président en exercice.
Je vous laisse la parole"