AFP 07/09/2010 - Interview du Président Lacroix De Beaufoy

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Justin Balian

AFP 07/09/2010 - Interview du Président Lacroix De Beaufoy

Message par Justin Balian »

06 Septembre 2010 - 16h
Interview du Président de la République, Louis Damien Lacroix DeBeaufoy


Justin Balian: Bonjour Monsieur le Président, et merci de nous recevoir et d’accepter de répondre à quelques questions.

Le Président : Bonjour Monsieur Balian.

Justin Balian : Monsieur le Président, commençons par une question assez simple, pourriez-vous nous faire le point des travaux qui ont été réalisés au sein de votre Gouvernement ?


Le Président : Bien sûr ! Je dois dire que le Gouvernement n'a pas été oisif et qu'il a durement travaillé. C'est d'ailleurs tout à son honneur, puisque comme vous le savez, l'action de l'exécutif a été interrompue par la trêve estivale. Deux textes ont dernièrement été adoptés par l'Assemblée Nationale, il s'agit du code de la diplomatie et de la loi sur les récompenses honorifiques que je promulguerais dans les heures à venir. Il fallait d'ores et déjà combler un vide constitutionnel concernant l'adoption des traités internationaux et c'est chose faite puisque désormais, l'Assemblée Nationale a son mot en dire en matière de diplomatie. Toujours dans le domaine des affaires étrangères, la rencontre avec le Premier Ministre armoricain a également permis une pacification de nos relations et l'ouverture d'un dialogue, qui sera certainement fructueux pour l'avenir entre nos deux pays. Et il fallait également que la Frôce puisse récompenser le mérite culturel et sportif de ceux qui concourent pour elle. Nous attachons une grande importance à cela.
En ce qui concerne l'économie, une ordonnance a permis de régler le problème de la pénurie à venir de PObjets, du en fait à un problème de fabrication des machines et à l'incapacité de production des deux entreprises déjà en place sur le marché. La création de Frocea s'inclut dans la volonté du Gouvernement d'anticiper les problèmes. C'est une question de bon sens politique et une responsabilité. Nous avons aussi pris la décision d'adopter le protocole de Kyoto, qui constitue un enjeu environnemental important et aussi une volonté de vouloir moderniser la Frôce et de la faire entrer comme acteur de l'avenir mondial en matière d'environnement. Je n'oublie pas non plus le décret portant sur les vacances scolaires qui a permis la préparation de la rentrée avec notamment la réforme à venir du code de l'éducation. Voilà pour les projets déjà mis en place.
Si je devais aborder par thèmes, les projets finis et en attente d'approbation par l'Assemblée Nationale je commencerais d'abord par l'économie, où le Ministre Valbonesi a été particulièrement efficace et dynamique. Le fait marquant de son travail reste le plan de privatisation progressive qui a pu voir le jour grâce à sa compétence de négociation avec les forces syndicales. Nous avons aussi la mise en place future fiscalité, qui sera probablement revu si la Cour Suprême nous le permet. Il y a également le code du travail qui va permettre des acquis sociaux tout en garantissant la concurrence et la compétitivité des entreprises.
En matière d'éducation, de culture et de santé, nous avons la loi sur l'avortement qui va permettre une avancée sociale et sanitaire considérable, la loi sur la démocratisation culturelle qui met en place les libertés culturelles, la suppression de la censure, et l'accès de notre culture à chacun. Et je n'oublie pas non plus le travail de Monsieur de la Tour sur le code de l'éducation, un travail lourd et ardu qui lui tient beaucoup à cœur. Au niveau de nos affaires régaliennes, pour faire court, je vous citerais le code de la défense, indispensable à l'organisation de notre armée, le code civil, qui va légaliser le mariage et l'adoption des couples homosexuels et garantir des droits aux citoyens, la loi sur la vidéosurveillance, une avancée notable pour le respect de la vie privée et la fin de l'autoritarisme/espionnage qui sévissait sous la dictature.
J'en oublie probablement, mais cela montre le travail acharné et la compétence du Gouvernement à s'adapter et à œuvrer pour notre pays afin de le doter de lois solides et nécessaires à son développement. Le bilan jusqu'à présent est bon mais comme vous pouvez l'imaginer, ce sont les Députés qui auront le dernier mot sur ce qu'ils veulent voir se concrétiser ou pas.


Justin Balian : Tout ceci démontre en effet beaucoup de travail de la part de votre Gouvernement, Monsieur le Président, mais jusqu’ici vous avez été élu au premier tour, votre Parti a une majorité à l’Assemblée Nationale, et vous n’avez pratiquement aucune opposition, tout ce dont un président peut rêver, mais avec les élections législatives de ce mois-ci, n’avez-vous pas peur que cela change ? L’opposition a de grandes chances d’arriver en tête et d’avoir une majorité à l’Assemblée Nationale, cela risque de contrarier l’avancée de votre programme, notamment les points que vous avez cités.


Le Président : Ce que vous dites est vrai. Et il appartient donc au Mouvement Libéral de faire campagne pour convaincre et permettre au Gouvernement d'avoir une majorité pour poursuivre le travail commencé. Quand je me suis présenté à l'élection présidentielle, j'ai fait des promesses que j'entendais tenir. Cependant, la démocratie est ainsi faite que les citoyens peuvent choisir quel programme choisir en ces élections législatives. Il est évident que je ne peux personnellement leur dicter leur choix, je ne peux que m'y conformer en tant que garant et représentant de notre République. Le peuple frôceux décidera ce dimanche de la politique qu'il souhaite voir mener et je m'y conformerais. Il y a évidemment un avis personnel que ma fonction ne m'autorise pas à donner.

Justin Balian : Vous avez en effet fait des promesses, l'une d’elle étant de redonner à la Frôce une place légitime au sein de la communauté internationale, le dialogue avec les pays européens, les grandes puissances, et principalement avec les pays frontaliers était un des points sur lesquels vous avez beaucoup insisté lors de la campagne électorale, cependant, on vous voit peu sur la place internationale, pourriez-vous nous indiquer quels sont vos projets en la matière ?

Le Président : On m'y voit peu, en effet, mais plus pour très longtemps. Avant d'envisager de redonner à la Frôce sa place légitime au sein de la communauté internationale, notre pays devait d'abord montrer un nouveau visage, celui de l'ouverture à la démocratie et de l'effort placé par les forces politiques pour faire changer l'image malheureusement mauvaise que nous avons à l'étranger. Pour vous donner un exemple concret, lors de mon déplacement en Armorique, le Premier Ministre m'a indiqué que les habitants de son pays étaient méfiants au vu de notre passé. Notre isolationnisme a contribué à reléguer la Frôce au début de la liste des pays qui ne respectaient pas les lois internationales. Et vous pensez bien qu'on ne peut pas changer une image en un jour ou en un mois de mandat, il faut des choses concrètes, qui appuient la volonté de la Frôce de devenir une nation exemplaire et de se retrouver elle-même avec des valeurs de liberté et de démocratie. Ce n'est que lorsque nous aurons amorcé cette métamorphose déterminante que nous pourrons réellement prétendre à la place légitime qui est la nôtre. Ce silence, appelons les choses par leur nom n'est qu'un silence provisoire qui sera brisé sous peu, dans les jours qui viennent. Je ne compte pas me désister de cette promesse, je compte surtout la mener à bien et attendre d'avoir un bilan des faits de notre bonne volonté m'apparaissait non seulement nécessaire, mais va surtout constituer un atout solide pour les actions diplomatiques de notre pays et sa réputation internationale.


Justin Balian : Il est vrai qu'un changement doit être effectué pour regagner la confiance du monde démocrate, d'ailleurs au début de votre mandat, vous prôniez d'ouverture comme point de commencement à ce changement, et ce, en ayant dans votre gouvernement des ministres issus de l'opposition et notamment un conservateur et une communiste, cela dit, nous avons pu constater que très vite les choses ont évoluées et nous nous retrouvons aujourd'hui avec un Gouvernement composé que de libéraux, n'est-ce pas vous contredire ?

Le Président : Je n'ai jamais prôné d'union nationale. J'ai cependant annoncé que l'ouverture était logique puisqu'il était normal que chaque parti politique participe à construire la Frôce de demain. Les situations politiques évoluent et le Gouvernement suit également ce même chemin. Il ne s'agit pas d'éviction à proprement parler. La raison pour laquelle deux ministres ont été remerciés se situe surtout dans le travail qu'ils ont apporté lors de leur passage au Gouvernement. Christian Valmont et moi-même avons pour principal mot d'ordre le dynamisme et le travail de l'équipe gouvernementale. C'est pour cette raison que lorsque ce dynamisme nous a semblé en difficulté dans certains domaines, nous avons procédé à un remaniement. Mademoiselle le Menn était probablement préoccupée par la campagne à venir et son temps à accorder aux dossiers de son Ministère n'était plus le même qu'en début de mandat. Quand à Monsieur Luigi, il semble que ses problèmes personnels ne lui permettaient plus d'assumer sa charge professionnelle. Alors effectivement, les aléas de la vie ont voulu que ce soit les deux ministres d'ouverture qui ait été remerciés. Mais le contexte politique nous a aussi permis de voir que le Mouvement Libéral était actif et que l'opposition elle, semblait effacée. Dans la logique de dynamisme le choix qui a été fait n'a pas été partisan mais axé totalement sur la volonté et la disponibilité des personnes.

Justin Balian : En parlant du Gouvernement et de Mademoiselle Le Menn, certaines rumeurs faisaient état qu'elle n’aurait pas été recrutée pour ses compétences et qu'elle aurait été imposée au Premier Ministre, certains membres du Mouvement Libéral étaient contre sa nomination, n’était-ce pas un pari osé que de la prendre dans votre gouvernement dans ces circonstances?

Le Président : J'ai entendu parler de ces rumeurs. Et je ne vais pas m'y attarder plus longtemps. Mademoiselle Le Menn a été invitée à participer au Gouvernement en tant que Ministre pour ses compétences sur le domaine de l'environnement. Sa nomination découle d'un entretien avec le Premier Ministre et quoi de plus normal qu'un entretien pour composer un Gouvernement ? Monsieur Valmont m'a fait part de ses réserves personnelles mais nous avons réussi à nous mettre d'accord. Les membres du Mouvement Libéral ont été contre sa nomination pour la plupart. Il n'y avait aucun affront à leur égard, ni aucun pari. Composer le Gouvernement est une tâche ardue et non un jeu. La polémique qui a suivi, a été médiatisée mais elle n'a pas entaché l'ouverture du Mouvement Libéral puisque ce dernier a accordé la confiance au Gouvernement.
Et rien que cela aurait du clore ce débat qui n'a pas lieu d'être.


Justin Balian : Monsieur le Président, dans un pays comme le notre, avec une démocratie naissante, les gens sont curieux, et suivent de très prés tous les faits et gestes des hommes politiques qui sont censés les délivrer de plusieurs années de dictature, et dernièrement, on a pu vous voir à la Brasserie Armorcaine, pourriez vous nous confirmer votre présence en ce lieu, quand on sait qu'il appartient à Hélène le Menn, quelques jours seulement après l'avoir remercié ?

Le Président : Monsieur Balian, avec tout le respect que j'ai pour votre métier de journaliste et la curiosité de nos compatriotes, je considère que je n'ai pas à me justifier de ma présence à la Brasserie Armoricaine, qui étant donné le caractère discret de cette sortie était de l'ordre privé et personnel.


Justin Balian : La vie privée des hommes politique n'est plus ce qu'elle était monsieur le Président, d'ailleurs, dernièrement le Ministre du Développement durable a aussi fait parler de lui, que pensez-vous du dernier article paru le concernant ? Aucun membre du Gouvernement n’a soutenu publiquement monsieur Cappel, cela voudrait-il dire que vous pensez l’information exacte ?


Le Président : Non. Cela veut dire que nous ne souhaitons pas attiser cette rumeur grotesque. Monsieur Capell est jugé pour ses compétences personnelles et je trouve personnellement malvenu de colporter des mensonges à son sujet. La vie privée des hommes politiques est la même que la vie privée de nos concitoyens. Et je ne crois pas que l'étalage et le colportage de rumeurs sur la vie privée des personnalités politiques fasse progresser notre pays. Il y a des problèmes beaucoup plus important que de savoir ce que tel homme a pu faire dans le cadre privé. D'autant plus qu'il n'existe aucune preuve susceptible d'appuyer ces rumeurs. En tant que journaliste compétent, Monsieur Balian, vous devez savoir que votre métier se base sur des faits et non des élucubrations.

Justin Balian : Donc vous pensez que la Liberté d'expression doit avoir des limites ?

Le Président : Je pense que la liberté d'expression ne doit pas nuire à autrui. Et dans le cas de Monsieur Capell les rumeurs peuvent lui nuire, surtout lorsqu'elles sont fausses et blessantes comme actuellement. Et je pense également que la vie privée n'a pas à être étalé en public par des tierces personnes. Je vous rappelle que la vie privée est un droit.

Justin Balian : revenons alors à un sujet d'ordre public, nous avons appris le 4 septembre la mort tragique du Gouverneur de la Banque de Frôce, une véritable perte pour la Frôce. La Banque est donc sans personne à sa tête pour la diriger, cela risque d’influer sur l’économie Frôceuse qui n'est pas encore tout à fait stable, qu’avez-vous l’intention de faire pour y remédier ?

Le Président : C'est en effet une mort tragique, qui affecté forcément l'Etat puisque Monsieur Fourcade occupait un poste important et clé pour l'action économique du Gouvernement. Dès l'annonce de son décès, nous nous sommes cependant réunis pour déterminer les actions à faire et la ligne de conduite à tenir. Nous allons probablement prévoir une réforme du code économique en urgence et revoir le système fiscal que nous avions proposé en premier lieu à l'Assemblée Nationale dans les jours qui viennent. Cependant, rien d'alarmant pour l'instant, cette réunion a permis de savoir quoi faire et d'agir en conséquence. L'économie Frôceuse ne devrait donc pas pâtir de cette disparition.

Justin Balian : encore deux dernières questions monsieur le Président concernant les présidentielles à venir...Comme nous avons pu voir, les partis de Gauche se sont alliés pour les législatives, pensez-vous qu’ils feront de même pour les présidentielles ?

Le Président : C'est possible que les partis de gauche s'unissent, oui. En tout cas, si leur alliance est basée sur un programme idéologique et sur des propositions concrètes, débattues et choisies d'un commun accord, on peut penser qu'ils vont maintenir leur alliance. Cependant, si cette alliance ne s'est faite que dans le but de gagner une élection, le procédé n'est pas sain. Il est difficile de diriger un pays sans programme, en improvisant une fois l'élection terminée.

Justin Balian : Et enfin Monsieur le Président, pour les prochaines présidentielles serez-vous candidat à votre propre succession ?


Le Président : Je serais effectivement candidat à ma succession, avec le soutien du Mouvement Libéral, si ce dernier l'accepte, bien sûr.


Justin Balian : Merci encore une fois d'avoir accepté de répondre à nos questions Monsieur le Président, et bonne continuation.

Le Président : Merci à vous Monsieur Balian, bonne poursuite dans votre carrière.
Kyoshiro Sapporo
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Re: AFP 07/09/2010 - Interview du Président Lacroix De Beauf

Message par Kyoshiro Sapporo »

Kyoshiro avait consulté les nouvelles de l'AFP en ce mardi matin. il était question d'un interview du Président actuel. Après l'avoir parcouru il pensa au fond de lui même "Il n'a quand même pas la verve de son grand père le petit Louis..."
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