Triste nouvelle et suite à y donner

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

- Christian, en tant qu'ami, j'ai la triste et lourde charge de vous annoncer une mauvaise nouvelle... Quentin Fourcade, votre cousin vient de décéder des suites qu'un arrêt cardiaque. Etant de la famille, je vous informe qu'il est actuellement à l'hôpital d'Aspen. Je comprendrais que vous vous rendiez directement là-bas. Je vous prie de m'excuser je dois raccrocher... j'organise une réunion d'urgence à l'hôtel Belley dans quelques minutes. Mes plus sincères condoléances...

Et il raccrocha. Louis-Damien avait oublié qu'à 22h30 heures peu de personnes dormaient... Il avait tenu à informer Christian avant la presse, pour lui épargner la douleur de l'apprendre par un média. Lacroix sortit de son bureau en pyjama et se dirigea vers sa chambre pour s'habiller. Quand il fut prêt une voiture le récupéra aux marches d'Anthelme et se dirigea droit vers Belley. Sur place, pas de trace de Christian... mais en arrivant dans la salle du Conseil des Ministres, Louis-Damien y trouva ses ministres, la mine fatiguée et un peu endormie pour certains. Très grave et très affecté, Lacroix les invita à prendre place. Quand tous furent assis, il en fit de même et déclara, le ton funeste, accentuant davantage la gravité de son attitude :

- Mademoiselle, Messieurs, je suis navré de vous avoir fait sortir du lit ou de vous avoir tiré de vos activités personnelles, mais j'ai malheureusement une nouvelle difficile et très lourde à vous annoncer. A 22h20 précises, les services de la Banque de Frôce m'ont contacté pour m'annoncer le décès de Monsieur Quentin Fourcade. Les premiers rapports médicaux montrent qu'il aurait succombé à une crise cardiaque foudroyante. Du fait des liens familiaux qui unissaient Christiant Valmont au Gouverneur de la Banque de Frôce, vous comprendrez aisément que le Premier Ministre ne soit pas parmi nous ce soir. Ce décès violent constitue une nouvelle terrible pour la Frôce mais nous devons cependant anticiper rapidement la situation et envisager les suites à donner à cette disparition. Je sais que ce que je vous demande est difficile, dans de telles circonstances mais notre fonction nous oblige à prendre un certain recul de prime abord pour agir dans l'intérêt du pays.

[Isabella Nerio]

Isabella était tétanisée par la triste nouvelle... elle qui avait fait porter un courrier au Gouverneur dans la soirée...un instant elle avait caint que ce courrier de réclamation n'ait eu un quelconque rapport avec la déficience cardiaque du Gourverneur....elle attendait les décisions de Louis, mais bien sûr elle savait combien Christian allait être marqué par ce décès...

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Louis-Damien laissa le silence s'installer. Il ne voulait pas trop brusquer ses ministres. Après quelques minutes, il reprit, notamment à l'adresse de Vincent.

- Ce décès va impliquer que la Banque de Frôce n'a plus de dirigeant. Dernièrement, des rapports m'indiquaient que le système économique actuel était inefficace. Dans la situation où nous sommes, c'est tout le système qu'il faut revoir, en urgence, d'autant plus que la majorité des éléments que détenaient Monsieur Fourcade n'avait pas encore été mis sous forme de rapport. Nous n'avons donc pas toutes les données à ce jour pour continuer dans cette voix.

HRP : C'est officieusement officiel, Manu (le joueur de Quentin) n'a plus le temps de gérer Ecomicro. En accord avec Gav, c'est le système d'oksanà qui va être installé (système de points mais amélioré par rapport à xooit). En conséquence, en RP, il nous faut justifier la réforme par le tassement du système actuel.

[Sébastien Capell]

Sébastien emportait, toujours, dans sa mallette de travail un exemplaire de la constitution. Il avait pu la consulter rapidement tout en écoutant le Président.

Excusez-moi, mais j'ai rapidement consulter la consitution et je n'ai rien trouver concernant la nomination du Gouverneur de la Banque de Frôce. Je croix que l'on peut dire que nous sommes dans une situation inédite. Monsieur le Président, je pense que le plus simple serait que vous adressiez une requête à la Cour Suprême, pour savoir si la nomination du Gouverneur de la Banque de Frôce par le Président de la République est constitutionnelle ou non. En attendant les services du ministère de l'Economie pourrait commencer une pré-sélection pour des candidats éventuels. Mais je pense, qu'ils doivent se compter sur les doigts de la main.

[Sébastien Capell]

Pardon, je souhaiterais reprendre la parole ...

Sébastien était mal à l'aise, l'économie n'étant pas son domaine de prédilection.

Nous sommes dimanche, la bourse est donc fermée aujourd'hui. Je pense qu'il serait bien que quelques noms de possibles successeurs "fuitent" dans la presse. Histoire que lundi matin à la réouverture la bourse ne plonge pas trop durement. Nous avons un plan de privatisions qui va s'étaler sur plusieurs mois, ce n'est pas le moment pour que les cotations flanchent.
Au pire nous pourrions annoncer que Vincent cumulera les deux fonctions provisoirement, le temps de trouver un successeur.

[Vincent Valbonesi]

Vincent venait d'être averti de la mort du Gouverneur, il du interrompre un diner avec son épouse et un couple d'amis haut fonctionnaires pour se rendre d'urgence à l'hôtel Belley. Il y présenta à Christian les condoléances de Vincent et de sa femme, Alessandra. Il prit la parole devant le Président, les Ministres et les collaborateurs présents dans la salle.

Pour ce qui est des cotations à l'indice d'Aspen, nous n'avons pas de raisons de nous affoler, la mise à jour des échanges aura lieu Mercredi, nous avons donc quelques jours pour décider des suites à donner à cette triste affaire. J'aimerais bien moi aussi avoir des noms à vous proposez, malheureusement, je ne vois personne capable d'assumer la tâche de Gouverneur à Banque de Frôce. D'un point de vue différent de votre, vu de la population, la charge de Ministre de l'Economie, celle de Député de la Nation et celle de Président de l'Assemblée Nationale sont suffisante, en faire plus serait un mélange des genres douteux dont nous pouvons nous passer. Malheureusement, nous n'avons personne alors qu'il nous faut nommer un individu capable pour assumer une telle tâche. Donnons nous le temps de la réflexion, agir dans la précipitation n'est pas la bonne solution.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

- En effet, nous devons prendre le temps de la réflexion tout en gardant à l'esprit que nous devons aussi veiller à garder la situation en mains. Comme le dit Vincent, nous aurons peu de successeurs possibles et sérieux et malheureusement, Vincent, je crains devoir encore avoir besoin de vous à votre ministère, puisque je pense que nul ne peut contester vos compétences dans votre domaine. Nous devons établir un communiquer, pour rassurer les marchés et leur dire que le Gouvernement réfléchit à une réforme prochaine du code de l'économie pour pallier à la situation inédite de la Frôce. Le Gouverneur de la Banque de Frôce était un poste créé lors de la transition Drouet et Lagrange. Ce poste n'entre donc pas dans le cadre de notre constitution mais dans celui de l'ancienne législation que j'avais souhaité conservé pour ne pas mettre en péril l'économie.

Il posa les mains sur la table et ajouta :

- Or, aujourd'hui, nous sommes face à une situation particulière que nous devrons régler par un changement du système et une adaptation rapide. Pour donner un délai, avant l'entrée en fonction des députés nous devrions avoir trouvé l'alternative. Alternative que je mettrais en application par une ordonnance évidemment. Je m'interroge cependant quant à la validité sur la loi du système fiscal. Je ne sais si nous pouvons la retirer. Dois-je demander une nouvelle délibération pour qu'elle passe une nouvelle fois devant la représentation nationale et qu'elle puisse être adaptée à la nouvelle situation économique ?

[Vincent Valbonesi]

- Effectivement Monsieur le Président, la loi que j'ai eu tant de mal à construire n'a aujourd'hui plus aucun intérêt. Elle pourrait en avoir un si nous restions dans ce le système économique qui est le notre (écomicro), or, je pense que vous comme d'autres membres du Gouvernement avaient compris la complexité et l'inutilité de ce système. Il faut le remettre à plat. Je peux mener ce travail durant la semaine pour présenter une nouvelle ébauche pour un nouveau Code Économique, en m'inspirant évidemment du Code ne vigueur. En ma qualité de Président de la représentation nationale, je ne peux rien faire pour reporter ce projet. Nous pouvons demander, enfin vous pouvez, demander le report du débat, mais je n'ai aucune idée de la possibilité de retiré le texte déposé par le Premier Ministre dans mon bureau dans la semaine. Il faudrait demander à la Garde des Sceaux sont avis sur la question.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Louis-Damien posa son regard bleu sur Isabella et attendit sa réponse. Il ne pouvait s'empêcher de dire que ce décès allait les mettre dans un sacré bourbier dont ils allaient devoir sortir assez vite, au risque de perdre le contrôle. L'idée de suspendre le débat était intéressante mais une nouvelle délibération était permise par l'article 18 de la constitution et lui appraissait comme un moyen efficace pour rectifier le tir. Il prit la parole :

- Le mieux, à mon avis serait de faire comme si de rien n'était et de voter la loi par le Mouvement Libéral. Dès son adoption, je demande une nouvelle délibération du texte. De cette façon, Vincent ou un député ML peut l'amender en proposant le nouveau système fiscal qui s'accordera avec le nouveau code économique promulgué par ordonnance.

HRP : Il faut voir avec Stefano sur les modifications à apporter au code économique car c'est lui qui va mettre le système en place. ^^

[Isabella Nerio]

Isabella prit la parole

Nous sommes en effet devant une situation inédite.. La possibilité de proposer une nouvelle délibération en application de l’article 18 de la constitution concerne à mon avis la loi qui a été déposée..

Par contre, l’article 37 précise bien que c’est au Premier Ministre de remettre au Président de l’Assemblée les projets de lois adoptés en Conseil des Ministres. Rien n’interdit dans les textes au Premier Ministre, après avis favorable du Conseil de Ministres pour rester dans l‘esprit de la loi, d’informer le Président de l’Assemblée que tel texte est retiré, le vote sur le texte n'a pas encore eu lieu, je ne vois pas ce qui peut empêcher un tel retrait… il faudrait peut être demander à la Cour Suprême son avis, mais franchement discuter et voter sur un texte alors qu’on sait pertinemment qu’il est périmé, moi ça me gêne..