Interview exclusive de B.McGregor

1- Tout d'abord comment allez-vous ?

Hé bien écoutez, je vais très bien. Cette petite mise en retrait m'a fait du bien et à part quelques interventions par ci et par la, je me suis ressourcé. La politique est un combat sans fin, il faut savoir prendre du recul aux moments propices et à chaque fois se remettre en question.
Si vous voulez tout savoir, j'ai beaucoup voyagé avant de revenir pour coordonner cette campagne, j'ai rencontré pleins de monde, c'est passionant! Mais le contact avec les militants et la fièvre que me donne la chose publique m'ont manqué un peu, je l'avoue.

2- Vous étiez au PSD le directeur de la campagne qui vient de se finir, quelle impression générale cette campagne vous a faite ?

Oui, comme les deux campagnes d'avant au moins aussi! Ce parti, c'est ma vie et j'y voit défiler des dizaines de perles pour notre nation, toute plus forte les unes que les autres. C'est une immense fierté que de coordonner une campagne et servir de repère pour les nouveaux, les inhabitués, les déshabitués, etc... Mais cette fois, j'ai été fier de la dynamique citoyenne autour de nous, de la fougue des jeunes, des nouveaux. En choisissant le slogan "La Frôce, c'est vous", on n'imaginait pas toucher autant de monde et, peut importe les résultats, on pourra dire que la campagne a été réussie de notre côté.

3- Malgré votre absence du gouvernement Finacci et de l'Assemblée Nationale, on vous voit mal rester longtemps hors des hautes sphères politiques. Refuseriez-vous un poste ministériel dans quelques jours ?

Ce n'est pas la première fois que je me met en retrait avant un retour éventuel. Après ma défaite aux élections présidentielles, j'ai un peu marqué un retrait tout petit mais suffisant avant de revenir aux côtés de Dimitri Fevernov. Mais il est vrai que ces dernières législatures, j'ai eu un petit contre coup et que j'ai souhaité ne pas faire partie d'un gouvernement et plus globalement de la politique nationale. Mais la politique, c'est ma vie et tant que je penserais que je peux encore être utile aux citoyens, je resterai à la disposition du Gouvernement, de la Gauche et de la Frôce en général.

4- Des idées émanant du programme du PSD, laquelle considérez-vous comme votre étendard ?

Le programme en général est le reflet de la ligne que le parti s'est fixé: des actions concrètes, là où il faut, là où il est urgent d'en apporter pour contribuer à l'amélioration de la vie sur le terrain des citoyens de la République. Mais à titre personnel, j'aime bien l'idée de réforme de la police mais aussi la véritable préoccupation du PSD pour un renouveau des services publics.

5- Le PSD a cultivé l'image d'un parti qui avait du mal à s'unir avec d'autres idées politiques, qu'avez-vous à dire par rapport à cela ?

Absolument rien. Nous n'avons pas de mal à nous unir avec les autres partis. Nous avons une fois refusé de travailler avec des partis qui allaient à l'encontre, sur de nombreux points, des valeurs républicaines que nous estimons primordiales.

6- Si vous deviez donner le nom d'une personne qui, à votre avis, est promise à une grande carrière politique ?

Au PSD, Elena Fazzini et Osvaldo Sanchez Lusitaños sont pour moi ceux qui marqueront peut être l'avenir d'une trace forte. Marc de St Imberb et Joseph Vossen sont des hommes d'expérience et compétents mais leur carrières politiques ont été bien faites et s'il sont des valeurs sûres de la République, ils font partie des cadres les plus âgés au sein du parti et ca ne devrait pas aider beaucoup pour le renouvellement des cadres d'ici quelques années. Il n'empêche que je les adore tous les deux !