Préparation conseil des ministres LdM II

[Laurent de Montredon]

Mesdames et messieurs,
Nous venons de cloturer le conseil des ministres numéro 1, et je vous demande déjà de préparer le second. Il sera probablement moins prolixe mais qu'importe. Nous devons dans un premier discuter et voter des projets de loi mais surtout discuter de sujets plus actuels et d'autres qui concernent notre avenir.

Dans un premier temps, je vous demande donc de poster dans des sujets indépendants vos propositions de loi pour ce second conseil des ministres.
Dans un second temps, j'aimerais avoir un compte rendu de vos premiers instants de ministres ou secrétaire d'état. Autrement dit avez vous des propositions, des suggestions, ou des interrogations concernant votre condition.
Dans un troisième et dernier temps, j'aimerais que :
- messieurs Gallon et Dellas nous fassent un résumé de la situation en terme de grand froid et des solutions qu'ils pensent pouvoir apporter à court et long terme.
- madame la Vice Premier Ministre nous informe de ses projets de déplacement notamment, suite à notre conversation.
- monsieur Cypher nous tienne au courant des avancées en matière de son projet de tour de Frôce.
- monsieur Dellas nous instruise sur le projet de construction ou de réparation de l'aéroport de Casarastre en sachant que j'aimerais grandement que ce projet soit lancé avant la fin de mon mandat.
- monsieur Vueling nous informe de ses projets après la validation en conseil des ministres de sa modification du code économique
- monsieur Albus nous fasse un résumé concernant la mission que je lui ai confié (cadastre notamment).

Je vous invite donc à poster vos projets de loi dans des sujets indépendants et à commencer à discuter des points énoncés plus haut.
Les projets de loi seront eux discutés et votés lors du prochain conseil des ministres qui se tiendra du lundi 6 février 7h au jeudi 10 février 7h.

Je vous remercie et compte sur votre dynamisme.

[Jonathan Vueling]

Monsieur le Premier Ministre, je vous demande de faire part de ceci aux membres du Gouvernement qui seront d'ici quelques heures des ex-collègues.

Je démissionne de ma fonction et du Gouvernement que je n'estime plus être de gauche.

Notamment pour les raisons suivantes, et je conseille à mon successeur de tenir compte de ceci :

Le premier est la logique, on ne peut pas baisser un salaire sans motif apparent dans une situation qui ne le nécessite pas, que l'on baisse les salaires des dirigeants dans une période de déficit public conséquente est un symbole, le faire lors d'une période d'équilibre ou d'excédent budgétaire c'est inutile et injuste.

Augmentons les de 20% dans ce cas, le peuple comprendra.

Le deuxième est tout simplement le fait que l'argumentaire sur les écarts indécents ne serait même pas reconnu par les syndicalistes européens qui établissent un écart maximal de 1 à 20 comme seuil de décence. En Frôce le salaire minimal est de 1 183 plz par mois, le salaire du Premier ministre est de 23 250 plz. Soit un rapport de 1 à 19 comme prôné par les syndicalistes qui ne sont pas franchement issus des milieux réactionnaires.

Un SHG à 7plz de l'heure, ca n'atteint même pas le nombre donné.

Le troisième est la lutte contre la corruption, avec de forts salaires, les personnalités politiques sont moins enclines à tout risquer contre un pot de vin, ainsi Singapour qui offre un salaire près de 5 fois plus élevé à son Premier ministre que nous l'accordons au notre, est reconnu comme un des pays les moins corrompus au monde

Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que le salaire du Président et du Premier Ministre soit donc multipliés par 5, j'ai noté.

Le quatrième est simplement le vœu que les plus grands talents ne fuient pas vers le privé, si certains intellectuels sont capables de se contenter d'un salaire très confortable, d'autres cherchent à avoir le plus possible, et ce n'est pas avec des salaires faibles que nous attirerons les personnes les plus compétentes au pouvoir.

Nous allons augmenter donc les salaires pour garder les grands talents qui travaillerons pour leurs salaires plus que pour les valeurs qu'ils défendent.

Mais monsieur le Premier Ministre, malgré cela, vous m'appelez à suivre cette logique. Je suis désolé, je ne peux pas. Je suis de gauche et je ne peux supporter que nous ne montrions l'exemple. Notre situation va bien? Oui, peut être et même surement. Mais même quand ca allait mal ou quand ca ira mal, nous serons toujours au dessus de la normale. Alors je vous le dis, je ne suis pas attaché à mon salaire, je m'en fou un peu même et je vous dis au revoir, comptez bien vos billets.

Jonathan Vueling.

[Laurent de Montredon]

Monsieur Vueling, je ne compte pas annoncer votre démission officiellement à votre place.
Vous nous avez déjà assez fait perdre de temps.
Alors je vous prierai de faire cette annonce. Vous pouvez y accuser le gouvernement de ne plus être de gauche si cela vous chante.
Au final, l'élève aura fait ce que le maître lui a appris : abandonner le navire à la première difficulté. Pendant ce temps, le gouvernement ramasse les pots cassés.
Mais nous en avons l'habitude désormais.

Je vous remercie Monsieur Vueling donc d'officialiser votre décision courageuse.

[Jonathan Vueling]

Je n'accuserai pas le Gouvernement, contrairement à ce que vous avez pu croire. Pour cela, il faut que vous ouvriez la porte de votre bureau, histoire que je puisse entrer et démissionner.

[Laurent de Montredon]

Très bien. Passons à autre chose merci.

Je rajoute en discussion en conseil des ministres un travail de réflexion pour tenter de contrôler cette inflation galoppante.

[Maxime Dellas]

Si l'Etat donnait plus d'argent dans la construction d'une économie plus solide et pas dans les salaires des dirigeants, ça serait peut être plus simple ...

[Laurent de Montredon]

La diminution des salaires des dirigeants politiques ne peut être que symbolique ! Jamais cela financera une relance de l'économie.
Je veux des pistes sérieuses.

[Maxime Dellas]

De toutes façons il faut un Ministre de l'Economie

C'est pas mon domaine de prédilection l'économie ...

[Laurent de Montredon]

J'y travaille.
J'annonce un nouveau gouvernement ce soir ou demain au plus tard.

[Maxime Dellas]

D'accord Mr le Premier Ministre !