[Ligue Patriotique] Travail/Social

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May Maxson
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[Ligue Patriotique] Travail/Social

Message par May Maxson »

Nom et Lieux du Meeting : Meeting sur le Travail et les Affaires sociales à Vauxin
Candidats/Liste/Ticket : Ligue Patriotique
Lien vers le meeting : http://www.republique-froceuse.com/foru ... 3120#p3120
Thème(s) abordé(s) : Travail/Social
Intervenant(s) : May Maxson, Marie Cossac
Somme dépensée : 620 plz
Modifié en dernier par May Maxson le 07 juil. 2010, 22:32, modifié 1 fois.
~ Journaliste à l'AFP ~
~ Ancienne présidente de la Ligue Patriotique ~
Ancienne représentante parlementaire
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May Maxson
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Re: [Ligue Patriotique] Travail/Social

Message par May Maxson »

Meeting sur le Travail et les Affaires sociales à Vauxin
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L'hymne frôceux retentit dans la salle
[youtube]5HIcXAFrGXU[/youtube]
May Maxson est cette fois la première à intervenir dans ce meeting. Elle avance vers le pupitre, replace le micro, relit furtivement ses notes, puis sa voix commence à résonner dans la salle.
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Chères Frôceuses, chers Frôceux,
Bonsoir à tous,

Nous allons ce soir aborder l'un des thèmes les plus importants de notre société, puisqu'il s'agit tout simplement des affaires dites sociétales. Si dans l'absolu, cet aspect des idées n'est pas forcément le plus important dans la politique d'une équipe dirigeante, ce thème reste néanmoins le plus passionnant et, à mon sens, le plus intéressant. Pourquoi cela? Tout simplement parce qu'il permet d'avoir une bonne vue d'ensemble sur les qualités morales du dirigeant en devenir, ce qui amène facilement à comprendre l'ensemble du projet politique du candidat.

Les mœurs et les valeurs d'un dirigeant influencent son comportement au pouvoir, sa capacité face à l'adversité, et son rapport avec les collaborateurs. Et je tiens donc à surligner une incorrection à laquelle nous avons été confrontés ces derniers jours.
En effet, depuis quelque temps, notre chaleureux adversaire, monsieur Louis-Damien Lacroix de Beaufoy, ne semble plus capable de prendre la parole en public sans vomir toute sa haine et sa rancœur contre nous tous, les patriotes.

Que nous reproche-t-il donc? Des banalités. Par exemple, l'interdiction du Capital de Karl Marx. Cela est terriblement étrange qu'un libéral comme il s'en prétend ne veuille reconnaitre l'impressionnante quantité de crimes contre l'humanité que le communisme a engendré au fil des décennies. Néanmoins, c'est une chose compréhensible, puisque si confiant de remporter haut la main cette élection, il s'empresse d'ores et déjà de courir après les communistes frôceux dans l'espoir, sans doute, de former un gouvernement de haut vol.

Les insultes ne tarissent pas dans son propos, puisque nous sommes, aux choix, des fantassins du totalitarisme ou des nostalgiques du diktat, alors que jamais nous n'avons remis en cause la démocratie, et qu'aucun membre de notre équipe de campagne n'a participé aux anciens gouvernements.
Il faut croire que c'est une tare d'aimer son pays, dans l'esprit du chef des libéraux.

Celui-ci a même l'audace d'annoncer fièrement que la Ligue Patriotique aurait plagié son propre programme. Mon cher Louis-Damien, permettez-moi juste de vous rappeler que je faisais de la politique au niveau local, et que j'avais ordonné mes idées bien avant que vous ne vous découvriez une vocation politique pour ce pays.
Vous n'existiez pas même encore dans mon estime, à part comme le jeune enfant qu'il m'était arrivé de croiser, alors que j'avais déjà une idée bien précise sur les projets politiques qui devaient être menés pour la nation.

Car dans votre programme improvisé, tout pue la démagogie et l'amateurisme. Si vous arriviez au pouvoir, les valeurs qui forment le socle de notre civilisation ne seraient plus qu'un lointain souvenir. Quelle indécence de votre part lorsque vous draguez outrageusement les homosexuels, en leur offrant mariage et enfants! Avez-vous seulement pensé à l'intérêt des enfants, que vous voulez tant jeter aux loups, ces loups qui sont le symbole de votre odieux opportunisme?
Ces mêmes enfants que vous voulez donner, comme de vulgaires objets ou animaux domestiques, à des - je cite - "couples monoparentaux". En clair, une seule et unique personne, incapable de fonder un foyer, pourrait adopter un enfant, pour son simple désir, sans penser une seconde au besoin de l'enfant, qui est d'avoir un père et une mère.

Mais cette vision de la famille, avec un couple à leur tête, vous semble tellement étrangère... Vous voulez également simplifier le divorce, ou plutôt devrais-je dire simplifier les procédures de malheur pour les enfants. Votre objectif à terme est-il de n'avoir plus aucun enfant avec la chance de disposer de ses deux parents?

Je peux remettre une fois encore en cause vos qualités morales, puisque vous envisagez également de reconnaitre les métiers du sexe. En gros, vous voulez donner un statut privilégié à la pornographie, et légaliser également la prostitution. Déjà que j'avais eu quelques interrogations quant à votre possible consommation de produits illicites, que vous voulez au plus vite rendre légaux, voilà maintenant que vous manifestez un rapport à la sexualité plus que douteux.
Soyons-en clair : un pays dirigé par votre gouvernement, cela signifierait un pays qui considère la femme comme du bétail, tout juste bonne à servir de défouloir sexuel pour quelques mâles frustrés! Cela, je ne l'accepterai jamais, et aussi longtemps que je vivrai, je mènerai ce combat pour la dignité, ce combat pour les valeurs que vous jetez aux égouts, guidé par votre basse ambition!

Et dans ce combat me soutiendra ma chère collègue, une autre dame de grande estime, fière de son pays, fière de sa qualité de femme. Elle va détailler pour nous le programme de la Ligue Patriotique en ce qui concerne ces affaires. Je vous demande de faire une ovation à Marie Cossac!

Je vous remercie!

Vive la Frôce!

Le public applaudit frénétiquement cette intervention pour le moins électrique et virulente, et May Maxson s'éloigna assez rapidement du pupitre, pour laisser la place à Marie Cossac. En attendant que tout ce petit monde se mette en place, un intermède musical est lancé.
[youtube]eWJw_CT6UzA[/youtube]
Marie s'avança sur la scène souriante. Elle s'installa à la tribune.
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Mesdames, messieurs, bonsoir et merci de m'accueillir dans cette charmante ville de Vauxin.
Cela dit, je me dois de réparer une horreur commise ici-même.

Il y a quelques jours, un certain Vincent Valbonesi se tenait ici-même. Il s'est présenté devant les électeurs et a menti honteusement. Je ne reviendrai pas sur ses mensonges économiques, d'autres l'ont fait avant moi et ce n'est pas l'objet de mon discours aujourd'hui. En revanche, je vais devoir pointer du doigt le mensonge fondamental qu'il commet avec l'ensemble de la classe politique frôceuse. Si on écoutait cette élite autodésignée, la dictature serait un temps sombre et horrible où la Frôce vivait avec un siècle de retard sur les autres pays, connaissait la crise et exterminait quiconque parlait dans la rue. S'ils peuvent tenter de transformer l'histoire (et gageons qu'ils le feront s'ils sont élus), ils ne pourront pas changer les faits et l'Histoire avec un "H" majuscule. La seule réalité est que c'est sous la dictature que la Frôce a connu son plus grand moment de Gloire tant économique, que diplomatique ou militaire. S'il y avait des limites propres aux dictatures, on ne peut parler d'un échec comme ce fût le cas pour la Dictature de Pinochet. (Applaudissements nourris)
La réalité, c'est que si la Frôce va actuellement mal c'est à cause de Drouet et que si elle ne va pas plus mal c'est grâce à un héritage de la Dictature ! (Tonnerre d'applaudissements) L'autre mensonge consiste à rapprocher Drouet de Lacroix-de-Beaufoy. La réalité, c'est que Drouet ne ressemble absolument pas à Charles mais a ouvert la voie aux comparses de Louis-Damien. Drouet a lancé l'entrée de la Frôce dans le libéralisme… et c'est ça l'échec réel de la Frôce. Allons-nous continuer avec le mauvais petit-fils ? (Applaudissements) Ce passage est passé mieux que ce que je ne le craignais. Étant donné que Louis-Damien "l'indigne de son nom" réside ici, je craignais quelques huées. (Rires brefs). Ça me permet d'être clair avec tout le monde : Marie Cossac attaque tout le monde même chez eux. Mon tour de Frôce n'est pas fini, je suis toujours prête à en découdre ! (Rires puis applaudissements)


Venons en, enfin, à mon propos du soir : les questions sociales, sociétales et le Travail. Ces thèmes sont regroupés car nous avons bien conscience de vivre dans une Société où la dissociation des question sociétales du monde du Travail est une erreur terrible.

Sur les questions sociales, nous défendons une ligne cohérente avec notre politique économique. Nous pensons que c'est à la collectivité d'agir en premier et non pas aux individus. Ce que nous traduisons en économie générale par un intervention de l'État, nous le traduisons dans le domaine sociale par un système d'aide. Nous croyons effectivement que c'est à la Patrie de prendre soin de ses membres les plus fragiles. (Applaudissements)
Toutefois, nous ne concevons pas un système qui privilégie l'assistanat que chérissent les gauchistes de tous poils. Nous croyons profondément dans une maxime : il n'y a pas de droits sans devoirs. (Approbations dans le public). Nous voulons donc défendre un système d'assurance sociale à la bismarkienne. Pour avoir droit au soutien il faut remplir quelques conditions notamment celles d'avoir la nationalité et d'avoir commencé à cotiser. Nous proposons ainsi un système faisant à la fois confiance à la Solidarité nationale et empêchant de créer des générations d'assistés totalement déresponsabilisés.
J'en profite pour faire une digression contre ceux qui nous traitent d'extrémistes et d'idéologues : nous sommes la synthèse parfaite des libéraux et communistes en prenant le peu de bon que l'on trouve dans leurs idées. Notre seule idéologie c'est la Frôce et nous ne sommes "extrêmes" que lorsqu'il s'agit de défendre notre Patrie ! (Tonnerre d'applaudissements). Et, pour le coup, nous sommes pragmatiques sur la question !

Évoquons maintenant le Travail. Quelle valeur dévaluée… (elle laisse un blanc et parcours la salle du regard, d'un air songeur) par nos politiques ! Vous avez certainement dû entendre cette idée comme quoi les frôceux n'étaient pas prêts à faire des travaux manuels. Généralement on vous dit ensuite que c'est une bonne raison pour faire venir de la main d'œuvre immigrée… donc à terme ouvrir les portes et les frontières frôceuses à une invasion en règle. La vérité c'est que cette solution est fausse et que le constat originel est faux. Ce n'est pas que les frôceux ne veulent pas faire certains métiers, c'est qu'ils veulent avoir des salaires décents ! (Applaudissements). Dès lors il vaut mieux mettre la pression sur les entreprises pour qu'elles augmentent les salaires des frôceux plutôt que de laisser des frôceux au chômage et de faire venir des immigrés. D'autant qu'en réalité, les immigrés demanderont moins de salaire. En définitive, ils permettrons aux employeurs de garder des salaires ridicules et ne fera rien contre le chômage des frôceux. Nous voulons briser ce cycle infernal. À tout travail, un salaire décent est requis. C'est la condition essentielle de toute politique autour du Travail. (Applaudissements)
Parler du travail, c'est aussi parler du chômage. Quand on dénombre plus de 750 000 chômeurs, il y a un problème. Notre constat est simple. L'ouverture de notre pays a grandement frappé notre économie qui n'est pas faite et pas prête pour la concurrence internationale. Nous en appelons à la fermeture de notre économie pour renouer avec notre croissance antérieure. Ceci provoquera la relocalisation d'emplois frôceux qui grâce à la préférence nationale ramènerons la Frôce sur le chemin du plein-emploi. C'est d'ailleurs un objectif que nous avons à long-terme. (Applaudissements)

Enfin, évoquons le cœur de la question. Quand on parle de la Société, on se doit de parler des règles qui la fondent. Ce que certains appellent, généralement démagogiquement, le "vivre ensemble". Notre principe est finalement plutôt simple. Nous pensons que la vie en société implique des règles strictes et l'égalité face à ces règles. Pas de passes-droits.
Ainsi, les mièvres jérémiades des libéraux sur notre programme se doivent d'être moquées. Ils nous reprochent d'être homophobes parce que nous voulons lutter contre les droits spécifiques accordés aux homosexuels. Nous n'avons rien contre eux. Ils ont, après tout, le droit de l'être. Simplement nous pensons qu'il existe une définition type de certaines actions. Le mariage, l'union civile, l'adoption sont définies par l'union d'un homme et d'une femme. Pas de deux hommes, pas de deux femmes. Dès lors c'est uniquement de la pure cohérence que de demander à ce qu'il n'y est pas de passe-droits. Mon propos est simple, vous êtes homosexuel, pas de problème, en revanche, il faut assumer pour le reste. Sans haine ni violence. (Applaudissements)
Certains se sont encore énervés de notre position face à l'euthanasie. Nous pensons simplement que la vie prime. Là encore excusez nous de donner une valeur à la vie d'un être humain. Nos amis biens pensants si prompts à se réclamer de tous les combats et de toutes les causes ne parviennent même pas à respecter la vie de personnes malades. Cette attitude est tout bonnement intolérable. La réalité est là, pour eux vous ne méritez pas de vivre si le corps médical le juge comme ça. C'est une honte pour l'humanité, pour la médecine et pour la Frôce ! (Le public hue) Vous avez bien raison mes chers compatriotes ! Nous ne laisserons à personne juger si nous avons le droit à la vie ou pas ! (Applaudissements très nourris). C'est d'ailleurs dans cette même logique que nous voulons limiter l'IVG en Frôce. C'est parce que nous respectons la vie que nous refusons de voir l'avortement devenir un moyen contraceptif comme un autre. Et là encore, tenter de placer le débat sur le cadre du respect de la femme est honteux et stupide. Cela signifierait donc que pour les bien-pensants être une mère est une insulte faite à la femme ? Je peux vous dire en tant que femme et que mère à quel point j'ai pu grandir et ai pu gagner grâce à mes enfants et à ma vie familiale. Nous refusons de faire croire qu'une bonne femme est une célibataire de 50 ans bronzée, relookée, reliftée et allergique aux responsabilités maternelles. Lutter contre l'utilisation abusive de l'IVG, c'est aussi lutter pour les femmes de Frôce ! (Applaudissements) Au reste, je demande à tous si la rémunération des mères au foyers et la reconnaissance des familles est réellement un acte anti-féminin.

Il me reste à vous tracer rapidement le côté se rapprochant de la sécurité générale. Je ne mettrai l'accent que sur un point essentiel. Nous comptons lutter contre les incitations aux débordements et à la débauche. C'est pour cette raison que nous comptons interdire Le Capital qui incite à la guerre civile et à la Révolution ou encore Mein Kampf qui fait l'apologie du racialisme le plus hideux. Plus globalement, notre idée est de dire que si nous respectons la liberté d'expression celle-ci a tout de même des limites. Nous refusons d'entendre dire que la Shoah n'a jamais existé. Nous refusons d'entendre dire que les pédophiles sont des victimes. Nous refusons d'entendre que la Révolution est une nécessité. Nous n'acceptons en somme aucune incitation à la haine, au communautarisme, à la violence ou à la débauche. Nous croyons que l'État doit s'assurer que l'espace public ne soit pas envahi par des bonimenteurs ou des agitateurs qui n'ont que des mauvaises intentions. (Applaudissements)


Vous l'aurez compris mes chers compatriotes, nous ne sommes en rien des démagogues. Je viens de faire avec vous l'étude de ce qu'est actuellement la Frôce et j'ai dessiné les contours d'une Frôce unie. C'est finalement le point d'orgues de mon intervention et de la candidature de May Maxson. Ce que May veut faire c'est avant tout de défendre la grandeur de notre Patrie et de son peuple : vous, nous. Cette différence est fondamentale par rapport aux autres qui ne défendent que des intérêts particuliers. Le choix de la Frôce, celui que nous devons faire pour être sortir vainqueur du rendez-vous que nous donne l'histoire c'est May Maxson.
Je vous remercie.

Marie Cossac salue sobrement son public pour le remercier. L'hymne national est une nouvelle fois entonné parmi les sympathisants de la Ligue Patriotique, et après avoir chanté avec leurs compatriotes, Marie et May quittent finalement l'estrade, sous les applaudissement.
~ Journaliste à l'AFP ~
~ Ancienne présidente de la Ligue Patriotique ~
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