Article 44. - Un vote de confiance est obligatoire avant l’entrée en fonction des Ministres. Il devra avoir lieu dans les trois jours suivant la nomination du Gouvernement. Le Premier Ministre devra mettre en place un discours de politique générale qui sera suivi immédiatement par le vote des représentants parlementaires.
Le vote de confiance sur le Gouvernement Madarjeen I va être organisé.
L'agenda est le suivant :
Du vendredi 18 février au samedi 19 février (inclus) : Discours de politique générale du Premier Ministre
Du dimanche 21 février au jeudi 24 février : Vote de confiance
Composition du Gouvernement :
Monsieur Chace Gyllenhaal est nommé Ministre d'État à la Santé, à l'Emploi et au Travail
Monsieur Sylvain Kelmann est nommé Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Institutions.
Monsieur Vincent Valbonesi est nommé Ministre de l'Intérieur et de la Défense
Monsieur Sébastien Le Maud est nommé Ministre de l'Économie et des Finances
Mademoiselle Natalia Fevernova est nommée Ministre de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Monsieur Thomas François est nommé Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et des Transports.
Monsieur Mays Madarjeen est nommé ministres des Affaires Étrangères
Mademoiselle Ines Enea est nommée Ministre de la Culture et des Sports.
Monsieur Sébastien Capell est nommé Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication du Gouvernement, Porte-parole du Gouvernement.
Monsieur le Premier Ministre dispose de 24 heures, dès à présent pour faire son discours de politique générale.
C'est à vous, Monsieur Madarjeen.
Louis-Damien Lacroix de Beaufoy, Ancien Président de la République Frôceuse,
Membre de droit à la Cour Suprême,
Directeur des Editions Lacroix,
Directeur Adjoint de Meade Airlines.
Monsieur le président,
Mesdames et messieurs les députés,
Après d'intenses négociations ayant fait suite à une instabilité parlementaire sans précédent, madame la présidente Asuka Finacci a décidé de m'accorder sa confiance pour diriger un gouvernement de coalition. Sa décision s'explique notamment par le fait que sur les propositions formulées par les trois partis représentés ici-même, seul le PRF avait avancé une solution viable et satisfaisante pour les différentes formations politiques.
Il faut comprendre que même si l'idée d'une coalition n'est pas la plus satisfaisante pour l'ensemble des partis, il s'agit de la meilleure solution pour avoir une ligne politique claire pour un gouvernement, et qu'elle permet de faire jouer la concurrence des idées grâce à la présence d'une réelle opposition au sein du parlement.
Je ne crois pas en l'union nationale, qui détruit complètement le principe de la solidarité nationale, et relègue la véritable opposition aux forces extrémistes qui ne sont pas représentées à l'Assemblée Nationale.
J'ai le sentiment que cette coalition se construit sur des bases saines, car il n'y a eu aucune intention de ma part de ne laisser que les restes au Mouvement Libéral Démocrate. J'ai reçu diverses requêtes de mon ministre d'État, monsieur Chace Gyllenhaal, lors de la formation de ce gouvernement, et du mieux que j'ai pu, j'ai répondu aux exigences des libéraux.
Je ne prétends pas que ce gouvernement est parfait ou imperfectible, mais il s'agit sans doute de la seule solution viable au vu de la situation actuelle. Si ce gouvernement venait à être refusé, ne faisons pas l'erreur de croire qu'une union nationale viendra prendre sa place : le Parti Républicain Frôceux y est opposé, car trop conscient des dangers que représente une telle configuration politique.
Bien entendu, même si le gouvernement ne réunit "que" le PRF et le MLD, ce n'est pas pour autant que les idées de l'Union de la Gauche Républicaine seront rejetées en bloc. C'est pourquoi j'ai pris la décision de prendre moi-même la charge des affaires étrangères, afin que la diplomatie frôceuse soit conjointement représentée par madame la présidente et moi-même, qu'il n'y ait pas deux sons de cloche différents sur ces problématiques-là. Il serait dangereux pour l'image de la Frôce que l'État et le gouvernement ne puissent se mettre d'accord sur les considérations diplomatiques, et j'ai bien l'intention à ce que madame Asuka Finacci et moi-même travaillions ensemble sur ce plan-là.
De même, je n'ai jamais caché que je soutenais la mise en place du vote alternatif. Après le référendum d'interpellation qui a vu la victoire du oui, j'estime qu'il est temps que l'exécutif soumette enfin ce projet au législateur. Natalia Fevernova, à l'époque ministre en charge des Institutions, a déjà lancé ce chantier, et ce gouvernement terminera le travail fourni.
Comme je l'ai dit précédemment, il est manifeste que la ligne politique adoptée par ce gouvernement ne pourra pas satisfaire pleinement une majorité soudée. Il s'agit d'une coalition, des concessions doivent donc être faites de part et d'autre. Il serait donc une erreur grave que de voter contre ce gouvernement uniquement parce qu'il ne correspondrait pas entièrement à vos idéaux, d'autant plus lorsque l'on se pose la question des alternatives disponibles. Au vu des négociations qui ont eu lieu, cette coalition est probablement la meilleure solution, et la rejeter sans avoir les moyens de mettre quelque chose à la place serait extrêmement néfaste pour notre pays.
J'espère ainsi obtenir votre confiance, et que l'exécutif frôceux va pouvoir à nouveau se mettre en marche, car la Frôce a besoin d'un gouvernement, et le plus tôt sera le mieux.
Louis-Damien Lacroix de Beaufoy, Ancien Président de la République Frôceuse,
Membre de droit à la Cour Suprême,
Directeur des Editions Lacroix,
Directeur Adjoint de Meade Airlines.