Non, je n'oublie rien, je suis content d'être protégé par l'Etat contre la félonie capitaliste.Héléne Le Menn a écrit :Tout simplement pour dire qu'avec des personnes comme toi, vous oubliez que c'est bien beau d'avoir des avancées sociales
Ca, c'est peut être ce qu'il y a de plus drôle dans ton propos.Héléne Le Menn a écrit :et ça, ça me tient à cœur, sinon je serais pas au NPA
Mon prochain ? Un gus que je ne connais pas, qui ne me connait pas, et qui souhaite juste que je me barre pour récupérer la baraque? Je l'emmerde le prochain ! Je ne suis pas d'accord. Nos parents nous mettent tout sur les bras, mais on n'est pas né pour subir leur fardeau. On en a rien à faire, tout simplement parce que ce n'est pas notre merde, c'est la leur, et ce sont eux qui doivent payer. Avant qu'on soit né, nous aussi nous fûmes le "prochain", la "génération future". Et ils n'en ont rien eu à foutre, c'est ça l'esprit 68: vivre, baiser, et sans conséquence aucune, et ça dure depuis longtemps cette connerie. Depuis que les bourgeois mal propre, arrivistes et merdeux ont pris le pouvoir grâce aux bourgeois d'étudiants pseudo-trotskystes, ils n'y a plus de règle, c'est un bordel sans fin. Ils n'y ont pas rélfléchis nos parents, mais tout a une conséquence, et leur totale irresponsabilité en a aujourd'hui: ce sentiment de culpabilité vis à vis de l'environnement et du "futur".Héléne Le Menn a écrit :mais il faut "rendre propre la baraque quand on la quitte pour notre prochain
Ralentir la nature ? Pourquoi faire ? On a accolé "écologique" à catastrophes pour enrichir les directeurs marketings de presse et de télévision. Alors que ce sont simplement des catastrophes naturelles, ou humaines. Ecologique, ça veut rien dire ! Soit c'est naturel, soit c'est humain, mais pas écologique.Héléne Le Menn a écrit : Et donc essayez de ralentir les catastrophes écologiques à venir...
Oui. Et à part t'insurger, que proposes tu ? Soi d'abord un exemple, on te suivra tous ensuite.Héléne Le Menn a écrit : Bien sûr, le réchauffement serait sûrement en place à l'heure actuelle mais avec l'activité humaine, elle est plus qu'accélérée ! Et ça, c'est plus que problématique !
C'est particulièrement faux. Tout d'abord il y a une "prise de conscience collective" (que dis je ? une domination de la pensée individuelle par Paul McKinley, directeur pub pour une agence française s'occupant de diffuser des messages de "sensibilisation" pour le compte du gouvernement français -ouais, c'est ça les nouveaux Goebbels), qui pousse les gens à "s'interroger" (ou à se faire imprimer des questions qu'on veut bien qu'ils s'impriment dans l'esprit) et donc à se mobiliser (là aussi, si bien organisé par autre qu'eux). "Sur une période assez longue, l'espérance de vie de chacun tombe à zéro" écrivait Chuck Palahniuk. Quoi que vous fassiez, vous n'arrangerez rien, tout au plus vous ralentirez un processus enclenché depuis des décennies. Donc à priori, ça peut changer, mais trop non plus, faut pas pousser Dame Nature dans les orties.Héléne Le Menn a écrit : Mais bon, ça risque de pas changer, car nos "chers" dirigeants nous matraquent le crâne pour dire que l'on a raté sa vie si on a pas acheté le dernier iPhone dernier cri ou je ne sais quelle autre connerie à deux balles...
En ce qui concerne la Rolex et autre iPhone, je ne vois pas où est le problème. Ce sont deux objets qui marquent une certaine réussite financière. Aux USA cette phrase a été très appréciée.
Je ne suis rien, et j'ai pas envie non plus de vivre avec des peaux de bêtes au fond d'une caverne. Ou alors si. Avec un livre pour le plaisir, et une femme pour l'autre plaisir.Héléne Le Menn a écrit :Oui je suis décroissant et non je veux pas vivre avec des peaux de bêtes et au fin fond d'une caverne
Puis au NPA, y'a pas de décroissants, t'as pas le droit, c'est pas dans l'orthodoxie de la doxa trotskyste !
"Paroles les paroles les ..." Décroissant, va demander à Callet ce que ça veut dire, il pourra surement t'être plus utile que ce que tu viens de dire. Etre décroissant, ce n'est pas consommer intelligemment, ni utilement. C'est être pour un système qui ne sera plus productiviste. C'est être pour un système qui ne produira que ce qui est nécessaire pour la vie d'une communauté. Etre décroissant, c'est avant tous penser aux besoins plutot qu'à la consommation.Héléne Le Menn a écrit :. Décroissant ça veut dire consommer intelligemment, c'est-à-dire consommer utile.
Puis je n'aime pas ce relent de "consommation utile". Ca pue le capitalisme à plein nez, ce sont eux qui ont créée l'utilité de la consommation !
Produits locaux, mais si t'aime pas la courge en hiver, t'es dans la merde non ?Héléne Le Menn a écrit :Par exemple, réfléchir à deux fois avant d'acheter un produit, acheter des produits locaux avant tout et de saison... Genre les fraises en hiver ou les tomates, c'est débile et pis elles sont dégueulasses !
Et ce que tu dis est encore faux, tu ne vas tout simplement pas là où les fraises sont bonnes, même en hiver. De plus, le fait d'acheter des fraises en hiver fait travailler des personnes à travers le monde. Etre locavore, ça reste une mode, et en plus ça détruit des emplois.
Adam Smith disait que non, et cet égoisme et cet individualisme devaient être recherchés afin de satisfaire tout le monde. Le boulanger ne fait pas du bon pain pour ton plaisir, mais parce qu'il sait que si il faisait du pain de merde, tu changerais de boulangerie, et lui ça lui ferait perdre de l'argent. Il a donc tout interet à faire du bon pain, parce qu'il n'en veut à rien de plus qu'à ton argent. T'apprend ça en seconde, et tu le nommes "la main invisible".Héléne Le Menn a écrit :on sera dans la merde tant que la société mondiale sera égoïste et individualiste,
Y'a des gens qui sont très heureux avec ça. Je ne vois pas pourquoi tu irais leur imposer un autre bonheur que celui qu'ils ont déjà.Héléne Le Menn a écrit :en pensant à un "bonheur" volatile et éphémère en achetant des produits high-tech
Demain on m'enleve internet, mon notebook, mon Kafka, mon Céline et les femmes, je l'assassine direct. On peut m'enlever la télé, mes amis, je m'en fiche. Mais on touche à ça, et je jure sur ma tête que je le retrouve et que je le découpe.