[BORGIA I] Conseil des ministres n°2

[Priam Pastor]

Priam reprit la parole ...

Mais bon soit, j'accepte ces modifications.

[Catherine de Cassagne]

Je m’oppose également fermement à la dénonciation du TNP. Je ne comprends pas comment un pays comme le nôtre pourrait en sortir. C’est une pure folie.

Je soutiens la dénonciation du TSCP. Véritable intervention socialo-communiste.

Je dépose les textes suivants :

Projet de loi organique portant réforme de l’impôt sur les sociétés : http://www.republique-froceuse.com/foru ... =13&t=7308
Projet de loi organique portant réforme du Code du Travail : http://www.republique-froceuse.com/foru ... =13&t=7313
Projet de loi sur les retraites agricoles : http://www.republique-froceuse.com/foru ... =13&t=7332

[Abigail Tomas]

Du même avis que mes comparses de l'ADL. Je ne vois pas l'intérêt que nous avons à sortir du TNP. Le TSCP est en effet une vaste blague (on se souvient d'ailleurs que j'en avais fait grand cas durant les élections...) .

[Priam Pastor]

Georges Montgomery interroge le gouvernement, et moi-même en particulier sur l'envoie d'avions Rafales pour soutenir les opérations françaises au Mali. Les avions sont prêts à partir dés que j'aurais donné le feu vert. Au début je pensais en parler en privé avec Arthur, mais je pense que cela doit être une décision collégiale du CM. Quels objectifs donnons-nous à nos militaires dans cette opération et dois-je prendre le budget ? (opérations extérieures, opérations spéciales, lutte anti-terroriste ?)

L'ancien Premier ministre, désormais Représentant parlementaire George Montgomery se lève et pose une question au gouvernement.

Madame la présidente,
Monsieur le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Défense,

Suite à un communiqué du ministre des Affaires étrangères, chose difficilement compréhensible pour beaucoup de députés présents dans cet hémicycle, nous avons appris la décision de votre gouvernement d’envoyer des avions de l’armée de l’air frôceuse, des rafales, au Mali. Plusieurs questions se posent à partir de maintenant à vous monsieur le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Défense.

Premièrement, qui a pris la décision d’envoyer ces rafales ? Existe-t-il un consensus entre toutes les autorités compétentes en la matière ?

Deuxièmement, pourquoi le ministre de la Défense, premier concerné par cette décision, n’a-t-il pas annoncé lui-même la décision et pourquoi n’a-t-il toujours rien dit aussi bien à la représentation nationale qu’aux frôceux ?

Troisièmement, par ce geste, vous venez de faire de la Frôce le premier soutien armé concret de la France dans ce conflit. Alors que de grandes puissances ne s’engagent, et elles doivent avoir leurs raisons car je doute que la Frôce soit la seule puissance raisonnable d’Europe et du monde, pourquoi s’être engagé aussi concrètement dans ce conflit ?

Quatrièmement, quelles seront les conséquences pour la Frôce. La Frôce est désormais par votre geste sur le haut de la liste des cibles potentielles des groupes terroristes de toute sorte. La France qui dispose pourtant d’un réseau d’espionnage parmi les meilleurs au monde n’a pu éviter des attentats l’année dernière sur son sol avec Mohamed Merah. Vous n’avez pris aucune décision, ni sur la protection des frôceux, ni sur la protection des grands rassemblements. Qu’attendez-vous ?

Et enfin, dernière question, quel est le budget de la Frôce pour son intervention militaire sur un théâtre d’opération extérieure ?

Je vous remercie pour vos réponses prochaines monsieur le ministre d’Etat.

[Arthur Le Guen]

Si on s'oppose à la dénonciation du TNP, j'aimerai que l'on m'explique comment allons nous nous doter de l'arme nucléaire ?

Car il me semblait que cette question (à savoir celle qui prône l'acquisition de l'arme nucléaire par la Frôce) faisait consensus entre nous. Car, je le répète, c'est un point de notre programme commun, accepté par l'ensemble des formations politiques de cette coalition gouvernementale.

Concernant l'aide logistique frôceuse apportée à la France au Mali. Les avions sont déjà partis à l'heure actuelle, Priam. Nous nous sommes entretenu en privé à ce sujet.

HRP : Quand tu m'as encoyé un MP pour savoir si on scénarisait tout ça.

Concernant les objectifs, je pense que l'on devrait envisager un retour de nos avions à la fin officielle de l'opération. Pas avant. Suis-je le seul à penser ainsi ?

[Priam Pastor]

Personnellement je n'ai rien contre l'abrogation du TNP.

[Catherine de Cassagne]

L’acquisition de l’arme nucléaire est une volonté d’un autre temps.

Il est impossible de justifier la suppression de postes de professeurs et de médecins pour investir dans une arme qui n’a aucun intérêt à notre époque.

L’Allemagne n’a pas l’arme nucléaire et pourtant, sa puissance économique et diplomatique est indiscutable. Même chose pour l’Italie, l’Espagne, le Canada, le Japon, le Brésil, l’Argentine et j’en passe. Je ne vois pas l’intérêt d’investir là-dedans surtout que nous sommes signataires du TNP. Puis se rendre aux Etats-Unis pour demander le soutien des américains alors qu’ils eux-mêmes à l’origine du traité de non-prolifération des armes nucléaires, c’est fort de café.

Et je ne veux pas que mon pays soit assimilé aux 4 seuls pays qui ne l’ont pas ratifié dans le monde, à savoir : Corée du Nord, Inde, israël et le Pakistan. Nous sommes bien au-dessus de ça.

[Arthur Le Guen]

Madame de Cassagne,

Votre parti, l'ADL, a accepté cette "volonté d’un autre temps". Je ne vous demande pas un argumentaire anti-arme nucléaire, simplement, je me demande pourquoi cette proposition a été accepté par l'ADL pour quelle fasse partie intégrante du programme commun pour seulement par la suite, venir se positionner contre lors du second conseil des ministres.

Quand on s'engage, on tient ses promesses.

Bien entendu, c'est votre point de vue, je le respect et tout ce que je viens de dire ne comptera pas si votre position sur ce sujet n'est pas partagé "officiellement" par votre parti.

[Catherine de Cassagne]

Monsieur Le Guen,

Je n’étais pas présente aux négociations concernant le programme commun, mais sachez que je ne remets nullement en cause cet accord. Mais étant donné que la Frôce est encore une démocratie dans laquelle on peut s’exprimer librement, j’use de ce droit aujourd’hui. Si le Conseil des ministres vote en faveur de la dénonciation du TNP, alors je n’aurai rien à redire. Mais je ne pourrais pas maintenir ma présence dans un gouvernement qui fera l’affront au monde de renier un engagement aussi fort que celui-ci. Je mets déjà en place une politique économique et fiscale que je ne partage pas totalement parce qu’elle est le fruit du programme commun, si en plus de cela il nous faut devenir la risée de la planète, rien ne va plus.

Je ne me suis pas engagé à tenir cette promesse-là, si elle devait être tenue, ce serait sans moi.

Mais comme je vous l’ai dit, j’ai beaucoup de respect pour vous et vos idées mais j’attendrai la décision du Conseil des ministres pour me positionner.

[Arthur Le Guen]

En effet, vous n'êtiez pas présente lors de ces négociations, mais je suis certain que le premier ministre est venu vers vous et vers l'ensemble des membres de l'ADL pour avoir votre avis sur le programme commun. Cette proposition figurait dedans.
Vous avez accepté de rentrer dans ce gouvernement en connaissance de cause.

Il serait plus que regrettable que vous quittiez ce gouvernement si le conseil des ministres votait en faveur de la dénonciation du TNP. Vous êtes une femme d'une grande qualité, très compétente, ce serait dommageable et irréfléchi de quitter l'équipe gouvernementale pour une telle raison.
La décision n'est pas encore prise, mais quoi qu'il en soit, je vous demande de ne pas quitter ce gouvernement quoi qu'il arrive. Reconsidérez la question chère Catherine.