Conseil des Ministres McG IV

[Benjamin McGregor]

Le service civique est une proposition de la FDF et elle doit être débattue et doit aller au bout de son processus démocratique.

Monsieur le Ministre de l'Intérieur, je vous prierai de bien vouloir recevoir les lycéens au sein de votre cabinet.

[Dimitri Fevernov]

Personnellement, je n'aurais pas été opposé au service civique volontaire et donc facultatif mais je suis d'accord sur l'idée que le processus démocratique doit se faire. Je regrette néanmoins de n'avoir pu apporter mes remarques à ce projet.
Bonne initiative que ces négociations.

Pour en revenir au sujet Plessis, dois-je envisager une visite en France pour trouver un accord sur le régime accordé à nos extraditions ?

[Laurent de Montredon]

Ce qui est certain c'est qu'il va falloir élaborer un traité effectivement concernant les extraditions entre notre pays et la France.
La proposition de loi actuelle le prévoit.
Une visite pourquoi pas mais encore faut il qu'en amont on ait fixé les grandes lignes de ce traité sans quoi ce déplacement risquerait de faire chou blanc au final.

[Hugo Salinovitch]

Je vous rappelle que Plessis est citoyen frôceux, donc en pourrait être extardé au vu du projet.

[Dimitri Fevernov]

L'idée c'est d'obtenir un accord entre la France et la Frôce pour que les citoyens puissent être extradés entre nos deux pays. Par la loi en proposition, actuellement, la Frôce permet l'extradition. En revanche, la France, elle n'est en rien obligée à extrader ses citoyens s'ils commettent une infraction grave sur le sol frôceux.

Un accord serait un engagement de notre part et surtout de la leur.

[Natalia Fevernova]

Si leur loi l'interdit, je pense que chercher un traité est une perte de temps.

[Hugo Salinovitch]

M. le Président, sauf votre respect, mais permettez-moi de vous contredire. Dans la loi en préparation, on ne peut pas extrader cet individu:

Article 204 :
Pour être reconnu comme valide, un traité d'extradition doit interdire l'extradition de citoyens frôceux vers un pays étranger et garantir au pays signataire le même droit.

[Laurent de Montredon]

Je vous laisse continuer votre conversation sur l'extradition, mais je fais une aparté concernant le service civique.
Les négociations avancent bien. Je suis actuellement dans l'attente du résultat de vote de l'intersyndicale. La personne avec qui je discute m'a dit qu'elle était optimiste.

Mais comme le stipule son nom, la négociation a accouché de deux mesures importantes.
La première c'est la rémunération à hauteur de la moitié du SHG. La moitié de cette somme calculée sur une année sera versée mensuellement et l'autre moitié, versée à la fin du service civique pour aider les jeunes à se lancer dans la vie. Ainsi on permet aux jeunes de financer au quotidien leurs études, leur logement, mais on leur permet également de se lancer dans la vie avec un petit pécule.

Deuxième mesure, la fin du caractère obligatoire du service civique. C'est moi même qui l'ait proposé, convaincu qu'en rémunérant à moitié ce service civique nous le rendons attractif et que l'obligation n'est plus nécessaire pour pousser les jeunes à y adhérer.

Il me faut cependant désormais trouver des pistes de financement pour rémunérer les jeunes qui y participeront.
Je compte sur vous pour me suggérer des pistes.
Mais compte tenu qu'il s'agit d'aider la jeunesse, je trouverai sympathique comme idée de faire participer les parents indirectement.

[Dimitri Fevernov]

Je suis personnellement très satisfait du résultat de ces négociations. Je n'ai pas grand chose à dire en matière d'action gouvernementale mais je tenais à féliciter Laurent pour son ouverture et sa diplomatie et par ricochet Benjamin, qui a aiguillé et soutenu l'initiative.

Je pense que ces négociations et leur conclusion sont une excellente augure pour les prochaines élections.

En ce qui concerne l'extradition de Plessis, je laisse donc la loi éclaircir la situation, mais si vous avez besoin d'une petite négociation avec la France, je suis à votre disposition.

[Benjamin McGregor]

Merci Monsieur le Président.

Bravo Monsieur le Ministre de l'Intérieur !