Frôce - Archives V2

Yevi passait dans le quartier avec son nègre lorsqu'il entendit tout ce raffut. Il s'approcha de la place et pu voir, pour ainsi dire, un trop grand nombre de personnes au mètre carré. Comme des moutons parqués.

- Eh Pierre, regarde moi tout ce ramassis de merde, lança-t-il en pointant la foule ! Quel bande de déchets. Ils veulent la liberté. Et l'autre branque qui nous sort les mêmes foutaises de d'habitude. Tu vois ça Pierre, et bah ça, ça finit par remplir des stades et brûler des livres ! Cette raclure de fasciste de la liberté. Tu notes pas ça, hein, ou alors dans la partie "mémoire personnelle".
- Oui oui monsieur, ne vous inquiétez pas.
- Bien.

Ils firent quelques pas dans la foule, puis finalement Yevi rebroussa chemin et s'installa à une terrasse de bar. Pierre le suivit à petite foulée, avec une regard hébété et niais.

- Ah les cons. Faudrait leur dire Pierre, on est des petits enfants de salaud. Regarde moi ça, cette marée humaine immonde qui ne ressemble à rien. Tiens, tu connais Whilelm Reich Pierre ? Non forcément. Tu pourrais les rejoindre, t'es presque pareil. Bref, Reich a dit que le principe d'un rassemblement massif, c'est de faire perdre toute opinion, toute raison aux individus. Alors quand des libéraux font la morale sur la liberté en rameutant toute une clique de bouffons pour s'abreuver des paroles du nouveau messie, ça me fait pouffer de rire. Regarde ça, casse toi sale hippie de merde, assassin de la conscience !
- Je le note aussi dans vos mémoires personnelles ?

Après, trou noir. Yevi se réveille le long d'un trottoir vers la porte de service d'un bar