Conseil des Ministres Salinovitch 1

[Laurent de Montredon]

Concernant le second point de l'ordre du jour, c'est à dire le volet communication.

Vous le savez, je vous en ai fait part, je compte mettre en pratique une nouvelle façon de communiquer.
Cependant, vu qu'effectivement, le maître mot doit être l'efficacité, j'ai décidé de modifier légèrement le système que je comptais mettre en place.

Ainsi, lorsque je vous en aviserai, il vous faudra publier vos communiqués de presse au sein de vos ministères mais aussi prendre contact avec le ou les médias en collaboration avec nous, sûrement Frôce 2 dans un premier temps.

Le but est simple : montrer l'exemple en redynamisant les médias frôceux. Nous devons leur donner de la matière ainsi, en publiant aussi nos communiqués chez eux, nous leur permettrons d'obtenir une plus grande audience mais aussi de commenter ces communiqués.

C'est une mission que je me suis fixé, pas la plus importante sans doute, mais une à laquelle je tiens. Les médias vont bientôt faire l'objet d'une loi qui sera mise au débat, par Warren Gatner, si le Premier Ministre, considère qu'il s'agit là d'un projet de loi en cohérence avec la politique du gouvernement. Mais nous n'en sommes pas encore là. Monsieur Gatner y travaille, probablement en collaboration avec Monsieur Luca Pappa.

J'écoute vos commentaires afin de savoir si cette modification vous convient.

[Lluis Camps]

Qu'appelez vous Monsieur le Président les "médias en collaboration" ? Personnellement, je suis attaché à la liberté de la presse ainsi que le quatrième pouvoir qu'elle représente. J'espère que ces mots ne sont qu'une maladresse et non votre réelle opinion.

Après, je suis d'accord pour une stratégie de communication collective, seulement, nous devons conserver une liberté d'expression car vous l'aurez remarquer nous sommes des hommes et des femmes différentes aux sensibilités plurielles.

[Laurent de Montredon]

Il n'y a aucune maladresse.
Si nous décidons de passer par ces médias UNIQUEMENT pour diffuser une information officielle, nous sommes en collaboration avec des médias. Cela ne signifie pas que nous demandons une contrepartie, que nous entendions à terme nous ingérer dans les affaires de ces médias.
Nous n'aurons même pas de droit de regard sur ce qui sera fait de nos communiqués, hormis s'ils sont transformés bien sûr. Par contre la liberté de la presse s'exprimera dans leurs commentaires de ces mêmes communiqués.

Bien évidemment, cette collaboration ne peut suffir à redynamiser les médias frôceux, c'est pourquoi en ce moment même Monsieur Gatner travaille sur la création d'un organisme indépendant chargé gérer les relations avec les médias et mettre en place toute sorte de mesures censées inciter la régularité, la qualité et la diffusion de nos médias.

Mais je le répète, ce projet de loi, pas encore rédigé, vous sera présenté par Monsieur Gatner quand il aura fini de travailler dessus.

Je vous écoute.

[Hugo Salinovitch]

Monsieur Camps, je nie pas les sensiblités de chacun, encore heureux, je dis seulement qu'il serait intéressant que l'on est une cohérence dans l'action, dans la communication gouvernementale.

[Laurent de Montredon]

Et comme j'ai le devoir de veiller au respect de la Constitution, je veillerai à ce que l'unité du gouvernement dans sa communication, en respectant les styles de chacun, soit préservée.

Comme l'a dit si justement Monsieur le Premier Ministre, vous êtes désormais des ministres de la République. Si nous vous avons choisi c'est parce que nous croyons en vos compétences et en votre capacité à mettre de côté un temps votre étiquette partisane pour vous donner corps et âmes au pays tout entier.

Je n'irai pas jusqu'à reprendre les propos d'un fameux parlementaire français concernant la position des ministres, moi en acceptant le poste de ministre, vous avez également accepté de faire parti d'une équipe et une équipe, dans les bons moments, ça se réjouit, et dans les moins bons, ça se serre les coudes.

J'espère voir ces attitudes dans l'équipe de Monsieur le Premier Ministre.

[Gavroche Finacci]

Si on doit parler des projets ici avant publication, on perdra beaucoup en activité gouvernementale, il suffit que le Président ou le Premier ministre s'absente quelques jours pour qu'un projet de qualité devienne lettre morte.

Il y a un Conseil des ministres pour écarter les projets qui ne sont pas conformes à l'avis majoritaire du Gouvernement, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de faire un doublon.

Cela dit, si la cohésion gouvernementale doit passer par des feuilles de route précises pour éviter un conflit majeur vis à vis des souhaits de la majorité de la coalition gouvernementale, je n'y suis pas totalement opposé, mais qu'on évite les palabres incessantes avant tout débat public. Ce serait le meilleur moyen pour avoir une "chance" de faire pire que la droite.

[Hugo Salinovitch]

Nous sommes d'accord Gavroche. Que chacun se tienne à sa feuille de route, il aura la durée du mandat pour l'appliquer.

[Alessandra Gasparini]

Je suis entièrement d'accord sur les propos de Mr le Président et Mr le Premier Ministre. Nous devons avoir une cohérence en tant que majorité. Il n'y a pas de place pour l'aventurisme politique ou les égos surdimentionnés dans ce gouvernement à mon sens. Nous avons un travail a faire, voilà tout.

[Hugo Salinovitch]

Bien, pouvons-nous passer aux feuilles de route monsieur le président?

[Youri Adam's]

Youri était assis sur sa chaise & attendait patiemment la distribution des feuilles de routes .