Frôce - Archives V2

La perplexité se lit sur le visage de Zénodore. Pourquoi poignarderait-il dans le dos cet homme qu'il ne connait finalement que très peu? Et pourquoi cet Hamilton se sent-il obliger de menacer son hôte à chacune de ses interventions?

"Je suis bien aise d'apprendre que McGregor, ou son chien qui fait insulte à sa particule, se sentent obligé de surveiller le PLC. C'est bon signe. Je ne vois pas vraiment ce qu'ils cherchent, mais qu'ils cherchent, ça les occupera."

Du Plessis se lève pour rallier le petit bar en rotin, entouré par des plantes grasses. Il attrape un verre et une bouteille de Chivas. Il ramène le tout à Hamilton.

"Je sors de table... Je n'ai pas soif.

Merci, en tous cas, de m'avoir prévenu des agissements étranges de cette clique de fouille-merde."

De rien ce fut un plaisir d'avoir pu mettre quelqu'un du parti au courant de ses agissements. Mais là encore, ce ne sont qu'hypothèses et suppositions. Rien de valable là-dessus.

Alan se servit une larme de Chivas... Il avait une impression que le Du Plessis était passablement énervé. Le fait que l'on ne lui demande pas ce qu'il veut à boire. Et puis du Chivas, "heurk" quelle abomination que ce soi-disant breuvage ! Alors il décida de demander de façon directe et franche à son interlocuteur

J'ai la fâcheuse impression que je vous dérange... Est-ce vrai ? Cela s'est vu dans votre façon de donner ce verre et la bouteille...

Zénodore du Plessis reprend place sur le fauteuil. Toujours drapé dans une grande placidité, il regarde son visiteur se servir un fond de whisky.

"Croyez bien que j'apprécie vos confessions sur les manœuvres de Montredon.

Mais je ne sais pas à quoi m'en tenir avec vous, Monsieur Hamilton. Vous me menacez (ce qui contribue, soit dit en passant, à me déranger...), puis m'offrez ces informations. Je ne sais pas..."

J'avoue que j'ai été plus que maladroit effectivement... Et je m'en excuse. C'est pour quoi, je ne vais plus trop profiter de votre "hospitalité". Si cela ne vous dérange pas, je vais prendre congé.

Après avoir prononcé ces mots, Hamilton buva d'une seule traite son verre en esquissant une discrète grimace de dégoût et se leva pour se diriger vers la sortie.

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[Hôtel Garcheroy-Liran] Chez Zénodore du Plessis

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