XXX/3 - Reconnaissance du vote blanc aux élections

[Marie Delaunay]

J’ai une simple question avant de me prononcer sur l’amendement de M. Martini : Que fait-on si le vote blanc arrive en tête puisqu’on le reconnait ? Quelle va être la légitimité d’un homme ou d’une femme élue alors que le vote blanc recueillera plus de suffrages ?

[Arthur de Milon]

J'approuve totalement les arguments de ma collègue, Madame Tomas. L'amendement déposé par Monsieur Martini ne répond à aucune logique. Il est dangereux pour la stabilité et la continuité de nos institutions.

[Fabio Martini]

Madame la Présidente,
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs les députés,

Certains députés de la majorité parlent de danger pour la démocratie. Le danger de la démocratie est l'abstention, ne l'oubliez pas ! Le vote blanc est un vote comme les autres, et il a donc une valeur comme tous les autres. Certains parlent de blocage institutionnel, les textes parlent des candidats et listes arrivés en tête. Le vote blanc ne sera donc pas le blocage annoncé.

Vous parlez que le vote c'est choisir. Le vote blanc est un choix tout comme de se déplacer au bureau de votes.

Merci de votre écoute.

[Abigail Tomas]

M. Martini, mis à part un empilage de mots mis les uns derrière les autres sans aucun sens, avez-vous des arguments répondant aux questions que nous vous avons posées ?

[Marie Delaunay]

Fin du débat.