AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives

[Abigail Tomas]

J'assume entièrement l'erreur retransmise dans l'interview de M. Borgia. C'est en effet moi qui ait préparé le dossier pour Valentino, pendant qu'il était sur le terrain de cette campagne, en train d'écouter les Frôceux et de leur apporter nombre de réponses. Il n'a fait que reprendre la fausse piste que je lui ai donné, me faisant totalement confiance.

J'assume également ma méconnaissance de la diplomatie frôceuse, domaine qui, s'il ne m'est évidemment pas totalement inconnu et pour lequel je vais faire l'effort de me mettre à jour, n'a jamais été mon domaine de compétences préférentiel, contrairement à Mme Saint-Déodat. Que tout le monde se rassure, je n'ai aucunement l'intention de faire comme Mme Saint-Déodat, de jouer les opportunistes en me "proposant" pour le poste de l'Hôtel de Tallard. Mes lacunes sur le sujet ne prêteront donc pas à conséquence car je sais, contrairement à certains ministres du gouvernement actuel, refuser une fonction que je ne suis pas prête ou capable d'assumer.

Je note par ailleurs la promptitude de Mme Saint-Déodat à venir donner des leçons sur le champ qu'elle maîtrise le mieux, et alors qu'elle est personnellement absente depuis le début de cette campagne législative censée décider de l'avenir des Frôceux. Il me semble déceler à travers sa remarque et son absence de la campagne, que Mme Saint-Déodat se contrefout du sort des Frôceux, et que la seule chose qui l'intéresse est de se faire mousser, de passer à la télé ou à la radio, et de casser de l'adversaire politique. Je lui en ai fourni l'opportunité, elle a choisi de s'y engouffrer. C'est la évidemment un avis tout personnel et chacun s'en fera son opinion.

Je m'excuse aujourd'hui auprès des Frôceux en premier lieu, pour avoir préféré me pencher sur leurs préoccupations pendant cette campagne plutôt que sur des accords internationaux dont ils cherchent encore ce qu'ils peuvent bien leur apporter. Je m'excuse auprès de mon ami Valentino ensuite, pour l'avoir mis sur la mauvaise piste, et l'avoir fait répondre à côté alors que ses connaissances diplomatiques sont parmi les plus poussées que je connaisse. Je m'excuse enfin auprès de Mme Saint-Déodat, pour l'avoir obligé à répondre à l’insupportable laxisme dont j'ai fait preuve et l'avoir ainsi sortie de la sieste dans laquelle elle semblait plongée.

[Zélie Saint-Déodat]

La réponse ne tarde pas. Zélie Saint-Déodat, qui abhorre les petites emmerdeuses (surement parce qu'elle aspire à n'être la seule...), fait un petit détour par un studio de radio, pour répéter que d'après les informations de ses services, aucun frôçeux n'est retenu en Algérie, mais surtout, pour répondre à Tomas.


"Cette mademoiselle Tomas est bien mignonne. Mais son intervention mérite deux ou trois éclaircissements.

Je ne me suis pas lancée dans cette campagne afin de privilégier mon travail au Ministère de la Défense et des Affaires Étrangères. En effet, les évènements impliquent un dévouement totalt de ma part... Qu'elle appelle cela une "sieste" s'il lui plait. Néanmoins, afin de ne pas passer, une nouvelle fois, pour une cruche, je l'inviterais à se tenir au courant des activités que je mène à l'étranger (que ce soit, pour le TSCP, les négociations avec la Finlande, avec la Suisse, ou sur le dossier Nord-Coréen, à l'ONU, ou l'intervention au Mali, avec nos voisins). Les fruits de ma "sieste" concernent l'avenir de la Frôce. Levez donc la tête de votre nombril, mademoiselle Tomas, et jetez un œil au-delà de nos frontières, il s'y passe des choses...

L'autre point qu'il convient de souligner, c'est le manque probant de talents ou de compétences à l'ADL. Si Monsieur Borgia en est réduit à se faire dicter ses réponses par une militante de troisième zone, de son propre aveu incompétente notoire sur les questions diplomatique (notamment), il parait légitime de s'interroger sur la capacité de ce mouvement à gouverner le pays...

Mais je ne conclurai pas sans saluer, tout de même, l'honnêteté de la demoiselle. A moins qu'il n'en soit rien, et que nous assistions là à un sacrifice... Se draper du manteau d'incompétence et d'ignorance à la place de son véritable propriétaire... A défaut de talents, Monsieur Borgia dispose peut-être de dévoués boucs émissaires... Qui sera le suivant?"

[Abigail Tomas]

Aussitôt la réponse de Mme Saint-Déodat parue sur les ondes, que le téléphone d'Abigail retentit. Les journalistes, friands de ces guerres de déclarations, ajoutaient de l'huile sur le feu pour que les deux dames se crêpent le chignon.

Il me semble avoir expliqué clairement le pourquoi du manque de temps de M. Borgia quand à la préparation de cette interview. Etre tête de liste sur le terrain, afin d'être au plus proche des Frôceux, prend forcément plus de temps que d'être terré dans son bureau. Je lui ai donc dégrossi le dossier afin qu'il puisse s'y investir de son mieux sans être obligé de laisser de côté les sollicitations citoyennes.
Mme Saint-Déodat s'amuse à jeter le doute sur ma bonne foi, grand bien lui fasse. Je préfère largement dire la vérité aux Frôceux et ne pas masquer mon incompétence sur certains sujets plutôt que de faire comme le gouvernement actuel qui a plongé la Frôce en pleine récession mais qui nous explique aujourd'hui que tout va bien.
Je laisse Mme Saint-Déodat se faire l'idée qu'elle veut de moi. Notons qu'elle juge sur une simple gaffe, à caractère unique, quand nous autres citoyens avons eu tout le loisir de nous faire une idée d'elle-même et de ses amis du gouvernement sur l'entièreté de leur mandat, qualifié je le rappelle de "pire gouvernement de l'histoire frôceuse" et pas par mes soins.

[Arthur Le Guen]

Interrogé sur le plateau d'une chaîne d'information en continu, Arthur Le Guen, Président co-fondateur du Rassemblement pour une Droite Forte et candidat tête de liste de son propre parti aux élections législatives de ce mois de janvier tenu à réagir suite aux publications des interviews de la CE.

Je suis, pour une fois, d'accord avec celle qui nous sert de ministre de la Défense et des Affaires Etrangères pour encore quelques jours. En effet, à l'issue de la publication de ces interviews, il y a énormément à dire.
Mais ce que je retiendrai davantage, c'est la nouvelle position du RSE quant à la loi Marie-Madeleine. C'est un grand pas en avant que vient de faire l'extrême-gauche, par la voix de Monsieur Rolland, en se positionnant résolument contre cette loi. Car oui, la prostitution est un délit contre l’ordre public et la morale. Elle est également dégradante pour celles et ceux qui la pratique. Le marché du sexe n'a pas à être légalisé et les femmes n'ont pas à être traité comme de la viande. L'extrême-gauche, qui a elle-même mise en place cette loi sordide par l'un de ses représentants de l'époque, Monsieur Noah Gayet, fait dans le cas présent amende honorable et c'est tout à son honneur. Pardonnez-moi l'expression, mais comme on dit souvent : "il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis".

[Noah Gayet]

En réaction, Noah se contenta de quelques mots, sobres mais synthétiques :

S'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, alors Monsieur le Guen doit en déduire ce qu'il est. Il défend des idées conservatrices qui datent du Moyen-Âge. Ca fait un paquet d'années, il faut qu'il fasse gaffe, on pourrait le couronner roi des cons, s'il continue.

[Arthur Le Guen]

Tenu au courant de la réaction de Monsieur Gayet par un de ses proches, Arthur vint à la rencontre des journalistes postés à la sortie du siège du RDF à Aspen pour apporter sa réponse.

Monsieur Gayet doit savoir que je ne m'abaisserai pas à son niveau. Il insulte implicitement ma personne, mes valeurs, les valeurs et les idées de bon nombre de frôceux.
Cet individu s'attend probablement à ce que je lui réponds sur le même ton, que je m'emporte tout comme monsieur Pappa sait si bien le faire, mais ce ne sera pas le cas.
La meilleure des réponses, c'est l'ignorance.
Je vous remercie.

Il monta à bord de son véhicule qui démarra de suite.

[Noah Gayet]

En réaction :

Le Guen, c'est le type qui essaie de mettre le feu aux poudres mais qui quand y'a un retour de flamme se précipite dans sa voiture et fuit le débat. S'il croit réellement qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, ce que j'en dis c'est qu'il devrait se remettre en question et après on en discutera s'il le veut. Pour l'instant, je peux lui citer un autre proverbe qui dit qu'il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Si celui-ci peut lui être utile.

[Valentino Borgia]

Appelé à se justifier sur les différentes déclarations de la ministre Saint Déodat, Valentino Borgia fit son plus beau sourire et répondit :

- Je savais qu'un animal mourant pouvait se montrer dangereux. Le PSD par la voie de Madame de Saint Déodat a cru me blesser mortellement en m'attaquant sur ce point crucial que sont les affaires étrangères.
Je ne reviendrai pas sur les explications de Madame Tomas. Je lui renouvelle d'ailleurs toute ma confiance. Elle a fait un travail formidable lors de cette campagne et les militants ADL sont les premiers d'accord avec ça.
Pour terminer, j'ai à répondre à Madame la Ministre une seule chose. Le fait que Madame Tomas ait confondu une institution dans laquelle la Frôce est partie prenante avec une autre institution où elle ne l'est pas s'explique par le simple fait qu'à l'ADL nous voyons plus loin que le bout de notre nez.
Nous ne sommes pas cantonnés au nombril frôceux.
Alors Madame la ministre est sans doute compétente en terme d'institutions frôco-frôceuses mais pour ce qui est de la vraie diplomatie internationale mis à part quelques sourires, nous sommes forcés de constater que l'ADL voit déjà plus loin.

Je rajouterai que lorsque l'on a un homme qui répond à une interview comme l'on répond à un questionnaire de gendarmerie, on n'a certainement moins de chance d'y voir des erreurs. C'est une question de choix. D'un côté un parti qui osera, qui sera ambitieux et qui n'aura pas peur de faire erreurs mais qui les assumera.
De l'autre, le PSD, un parti frileux, froid, loin des réalités et qui bien sûr aura toujours cette décence de pardonner à son adversaire.
Moi, voyez, j'ai pardonné pour le saccage économique et social de notre pays par le PSD.
Manifestement, certains préfèrent continuer de collectionner les poutres dans leurs yeux.

[Marc de St Imberb]

Marc de St Imberb, à la sortie du QG du PSD...

C'est assez lamentable de voir comment Mr Borgia et Mme Tomas masquent leur incompétence en matière d'affaires étrangères par des propos que personne ne prendra au sérieux, personne n'est crédule. Une interview de la sorte ne se prépare pas ainsi, le TSCP a fait les gros titres de l'AFP durant ces dernières semaines, le Ministère des affaire étrangères a beaucoup communiqué dessus... Et il faudrait presque avaler que l'ADL a fait exprès de mentionner un autre texte.
Pour moi, ceci est purement est simplement la démonstration du manque de connaissance en la matière de l'ADL... Après, libre à ses électeurs de continuer à voter pour elle.
Et comme Mr Borgia a parlé de poutre dans l'oeil, je citerai ainsi Matthieu : "Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère." Une définition qui s'accorde parfaitement avec l'actuel comportement de l'ADL.

[Noah Gayet]

En réponse à Marshall, Noah déclara :

Quand j'aurais besoin de leçons venant de Marshall je lui ferais signe. En attendant, qu'il s'occupe de ce qui le regarde et qu'il laisse Thomas Rolland apporter les éclaircissements nécessaires. Je ne vais quand même pas répondre à sa place. Et qu'il soit assuré que devant la bêtise libérale, je ne rebrousserais jamais chemin et je ne suis pas prêt de me taire. Encore une fois, si Le Guen veut débattre proverbes, qu'il vienne lui même et nous débattrons. Pour le reste, Thomas s'en occupera. Ce tout ce qu'il y a à dire.