
Entretien recueilli par Catherine de Montargis
Le rendez-vous était donné dans une brasserie d'un quartier populaire d'Aspen. Caroline Devergnes, jeune trentenaire, a accepté de répondre à une petite interview, en tant que chef du premier parti communiste depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
- Tout d'abord comment allez-vous ?
Je vais bien merci. Mais je ne pense pas que ma santé soit la motivation de votre présence n'est-ce pas? (rires)
- Pourquoi avoir voulu créer ce parti Communiste et pensez-vous que le public Frôceux soit réceptif à ce type de discours ?
Qui parle de "public"? Ce sont des citoyens qui se posent de plus en plus de questions sur le modèle de société qui les régit. Concrètement le capitalisme est incapable de répondre aux défis du 21ème siècle: continuer d'augmenter le niveau de vie tout en préservant notre cadre de vie. Nous pensons que ce constat monte de plus en plus dans la population et tout comme le féodalisme à disparu, terrassé par une classe sociale, balayé par l'histoire, vient le tour du capitalisme. Je ne sais pas combien de temps cela prendra, mais nous oeuvrons à ne pas attendre sa chute, mais à la précipiter, et à préparer l'après capitalisme.
- Que pensez-vous de l'action du précédent gouvernement ?
Le précédent gouvernement à un bilan clairement mitigé. Nous pouvons nous féliciter de la neutralisation des terroristes fascistes, et de certaines mesures mais le compte n'y est pas, en particulier pour le monde du travail. J'ose espérer que l'actuel gouvernement saura prendre la mesure de l'attente populaire sur ces sujets et agir.
- Qu'attendez-vous du gouvernement Vossen ?
Qu'il donne la parole aux travailleurs, aux classes populaires. Qu'il soit réellement de gauche, sans complexe.
- Comptez-vous participer aux prochaines législatives ?
Bien sûr. Nous profiterons du temps du mandat pour nous mettre en ordre de bataille et nous comptons bien faire une entrée fracassante lors des prochaines élections!