Vossen I - Négociations: Economie

[Joseph Vossen]

5 grands chantiers pour l'Economie Frôceuse

- Baisse de la TVA... sur... (à discuter)
- Déductions fiscales ou subsides pour les entreprises effectuant XX% de leur production en Frôce ou en fonction de la taille des entreprises; (à discuter)
- Réduire la pression pour les PME;
- Durée de garantie légale sur les produits: 3 ans minimum;
- Diminuer les écarts salariaux dans les entreprises publiques à 1/15 ou 1/20; Pas dans le privé.
- Augmentation des cotisations de pensions;
- Proposer plus de formation aux sans emplois: en mettant en place un financement publique supplémentaire;
- Refonte de l'impôt sur le revenu incluant un plus grand nombre de tranches;
- Modulation de l'impôt sur les entreprises en fonction de son action en faveur des salariés et de l’environnement;
- Instauration d'une taxe sur les transactions financières;
(en dessous de 1%!!!)
- Mise en place d'un impôt citoyen payable par tout frôceux quel que soit son lieu de résidence pour lutter contre l'exil fiscal; (intéressant, mais comment l'appliquer correctement en pratique?)
- Renforcer les mesures pour aider l'insertion des jeunes dans le monde du travail;
- Une priorité pour la recherche de solution pour atteindre un taux de chômage très bas;
- La création de pôle emploi ou forum emploi pour favoriser la rencontre entreprise-demandeur d'emploi.

En gras les points (quasi) en commun de nos deux programmes.
Je propose que nous discutions de ces 3 points là et que nous nous fixions en suite 2 autres priorités.

[Alessandra Gasparini]

- Je propose que nous compensions les réductions de revenus fiscal de la baisse de la TVA, par une augmentation de l'impôt sur le revenu, et surtout une hausse du nombre de tranches pour le rendre plus progressif. Il ne faut pas déshabiller l'Etat et créer de la mauvaise dette.

- De la même façon, je préfère que nous modulions l'impôt sur les société en fonction de leur impact social et écologique plutôt que des déductions simples.

- Enfin je ne vois pas pourquoi nous limiterions la restriction des écarts salariaux uniquement dans les entreprises publiques. Qui a besoin de gagner des millions pour vivre. En induisant la limitation des écarts salariaux, nous entraînerons une spirale bénéfique à tous

[Thomas Rolland]

Je rejoins globalement les propos d'Alessandra, sur les écarts de salaire dans le privée et la modulation des impôts sur les sociétés (qui doit tout de même garder la variable de la taille et si possible, car il existe des starts up, le bénéfice net).

Sur l'IRS : il faut impérativement plus de tranche afin de capter les hauts revenues.

[Benjamin McGregor]

Loin de nous l'idée que nous favorisions ou calinions les entreprises privées mais le privé, c'est le privé tout de même. Donc, je ne ferme pas la porte à une éventuelle action, mais il faut bien y réfléchir avant et ne pas se laisser entrainer par des doctrines trop idéologiques.

[Joseph Vossen]

Le plafond des salaires dans les services publics aura un effet positif sur nos budgets.
Des économies pourront être réalisées. La Sécurité Sociale pourra être renforcée.

Un même plafond dans le privé n'aura aucun impact sur nos budgets, nous savons cela.
Il faut penser à d'autres méthodes, moins dogmatiques cette fois.
Il faut faire attention à ce que cela ne nuisse pas à l'établissement des entreprises étrangères à long terme.

[Alessandra Gasparini]

Il ne s'agit en rien d'idéologie. Au contraire, l'idéologie consiste à séparer la sphère publique et l'économie, comme si la production de richesses et l'emploi pouvaient ne concerner que les personnes impliquées.

Le problème c'est qu'en limitant seulement les salaires des entreprises publiques, on va assister à une fuite des cadres vers les entreprises privées, ce qui désorganisera nos services publics.

Au contraire appliquer cette règle dans tout le pays (comme le salaire minimum au passage, qui s'applique aussi au privé) c'est instaurer une spirale vertueuse des salaires. Fini les rémunarations indécentes que personne ne peut comprendre. Si ils veulent gagner 300 fois le salaire minimum c'est que leur entreprise réalise d'énormes bénéfices, et il est logique que ces retombées profitent à tous.

Cessez de ne penser que budget public pour penser global.

[Joseph Vossen]

Si nous l'appliquerons dans le privé nous assisterons à une fuite des cadres vers l'étranger ou nous aurons des cadres qui s'inscrirons en France ou ailleurs. Grace au Home Office ou Télé-Travail ils pourront travailler n'importe où dans le monde.

Résultat de la course: l'Etat ne pourra pas imposer le salaire des cadres ayant fuit le Territoire.
Ce seront des rentrer d'argent en moins pour nous.

[Alessandra Gasparini]

A un moment donné il faut savoir ce quon veux. Refuser toute taxation par peur ou mener une politique de justice sociale. A chaque conquête sociale, si minime soit elle, les riches nous font le coup de l'éxil. Et vous savez quoi? Ils sont encore là...

[Benjamin McGregor]

D'une autre manière, si ces entreprises savent se payer le luxe de salaire faramineux au dessus, si elle veut garder un écart, elle augmentera un peu le bas pour ne pas trop diminuer le dessus puisqu'elle en a les moyens et ca ne risque pas non plus de pousser les travailleurs du public vers le privé?

[Alessandra Gasparini]

Non je ne pense pas. Les fonctionnaires ne choississent pas la fonction publique pour s'enrichir mais pour d'autres motivations, qui vont de la sécurité de l'emploi, à la volonté de rendre un service public.