Loi sur les Académies : à devenir flouLe texte est actuellement débattu par l'Asemblée. Partant d'une bonne intention, celui de mettre au clair la situations archaïque de l'éducation supérieure en Frôce, le texte a l'air absolument flou et incomplet.
L'article premier parle de créations d'académies pour chaque région : un systeme classique semblable à celui de la France. En dehors des fautes d'orthographe, on distingue toujours cette bonne et louable intention propre au gouvernement actuel. Mais des questions subsistent : Comment seront nommés les présidents d'académie ? Les présidents d'université ? On apprends que les académies auront leur rôle à jouer dans le budget alloué aux universités : seront-elles intermédiaires dans ce processus de financement ?
Parlons donc des budgets de chaque université : "L'Etat s'engage à ce que ce budget soit financé à hauteur de 70% par l'Etat.", peut on lire dans ce projet de loi. Par conséquent, dès qu'une université aura décidé de son budget, elle sera assurée que 70 % des dépenses envisagées seront prises en charge. Mais les autres 30 %, d'où viendront t-ils ? Investisseurs privés ? Publics ? Si publics, qui s'occupera de payer les 30 % ? Les communes déjà en majorité endettées ou un certain "Conseil Départemental" qui n'existe que dans ce texte ?
Si privés, qui donc financera ainsi les universités, qui donc investira des sommes colossales sans aucun moyen de remboursement ?
Il paraît essentiel de s'attarder également sur les "IUT" et autres "Facultés", organes d'éducation qu'aucun texte, pas même un arrêté, ne régule.
Et que dire des universités qui disparaitront ? Celles qui ne sont tout simplement pas nommées par cette loi ? Il y a t-il un plan permettant de sauver ces emplois, ces locaux ? Où iront ces élèves, qui voient leur univeristé fermer en cours d'année ? Peut ont réellement parler de gouvernement socialiste ?
Il paraît invraisemblable que ce texte ait été accepté en conseil des ministres. Et pourtant. L'actuel gouvernement semble décider à bâtir le chateau de l'éducation dans le sable, sans fondations.
Par Eric Prin