Réactions aux communiqués

[Mike Harper]

La droite s'allie par le mensonge, que c'est beau.

Mensonge, vous n'avez que ce mot-là à la bouche Monsieur Vueling. Vous l'avez semé à travers le débat qui se déroulait dans votre ministère et vous en faites encore ici usage. En fait, crier au mensonge, voilà votre seule et unique arme manifestement pour vous imposer dans le débat public. Je pense que les frôceux ainsi que la vie politique seraient honorés si vous l'utilisiez un peu moins souvent. D'autant plus que cela peut porter à confusion, car au final votre fixation sur le mensonge, qui dans 99% des cas n'incluent aucun mensonge, pourrait nous faire croire que vous avez des choses à vous reprocher. Je ne fais pas d'accusations sans preuve, mon honnêteté m'en empêche, c'est pourquoi je ne vous traiterais pas de "menteur", simplement je vous mets en garde contre un retour de bâton qui pourrait vous être préjudiciable.

Ensuite, je ne crois pas que l'intérêt de la politique soit d'être sans cesse dans la victimisation d'un homme. On a compris que vous vous battiez contre tous et que vous étiez le seul courageux pour faire des lois. Mais acceptez un peu votre échec face non pas à la pression de la droite - ce qui relèverait d'un manque de conviction dans les idées de la gauche - mais bel et bien face au peuple. Donc votre mise en valeur à l'outrance, même ici chez un de vos collègues, n'a rien de bon. Au-delà de vous discréditez vous, à la limite il n'y a que vous que cela regarde, vous discréditez les gens qui vous ont mis en place et surtout vous décevez les frôceux. Je serais votre supérieur, je ne tarderais pas à vous envoyer une petite lettre fort sympathique, enfin, vous me direz je n'aurais pas eu l'intelligence de vous nommer à un poste aussi important que celui que vous occupez.

Ce que j'exprime là, c'est un ras-le-bol au sein de la société, non pas contre votre camp politique - même s'il y en a et je suis sûr qu'il va y en avoir un peu plus encore d'ici les prochaines élections - mais contre votre personne. Remballez vos affaires et retournez à votre ministère histoire de vous faire oublier un peu voire profitiez d'ici à ce que l'un de nous soit élu à Belley et vous renvoie à vos anciennes occupations. Et encore, j'imagine que même un homme de gauche ayant un peu de matière grise en ferait autant.

Quant à Monsieur Salinovitch, vous jouez dans le registre de l'homme qui s'est fait plus ou moins débarqué par l'ensemble de la gauche. Il ne faut pas être devin pour comprendre que vous en avez gros sur le coeur et que vous ne serez plus tendre avec la FDF et compagnie. N'ayez crainte amis de gauche, tout se remettra dans l'ordre quand nous serons au pouvoir et au moins, vous pourrez taper sur la droite plutôt que vous écharper de façon pittoresque et ridicule entre vous.

[Hugo Salinovitch]

Quant à Monsieur Salinovitch, vous jouez dans le registre de l'homme qui s'est fait plus ou moins débarqué par l'ensemble de la gauche. Il ne faut pas être devin pour comprendre que vous en avez gros sur le coeur et que vous ne serez plus tendre avec la FDF et compagnie. N'ayez crainte amis de gauche, tout se remettra dans l'ordre quand nous serons au pouvoir et au moins, vous pourrez taper sur la droite plutôt que vous écharper de façon pittoresque et ridicule entre vous.

Je ne joue dans aucun registre, autre celui de mes convictions M. Harper. Maintenant remballez votre arrogeance, et essayez de gagner une élection. Les frôceux ont compris que seule la gauche voulait son bien. Elle lui rappelle quand elle la déçoit: non pas en votant pour vous, mais dans la rue.

[Mike Harper]

Si vous m'en donniez l'occasion, au lieu de prolonger le mandat législatif comme vous l'avez joyeusement fait ou en faisant une dissolution, je serais ravi de vous montrer que nous avons de quoi gagner les élections.

[Hugo Salinovitch]

Pour votre gouverne, cela a été voté par vos députés également.

Ensuite, vous nous l'avez prouvé lors de la dernière présidentielle.

[Laurent de Montredon]

Bien, maintenant que tout le monde s'est montré sous sa meilleure image, serait-il possible de cesser cette mascarade ?

Premièrement, monsieur Vueling a fait une proposition, une proposition n'est en rien une loi dans sa forme finale que l'on soumet à l'assemblée. Le débat qui précède le passage en conseil des ministres sert à ajuster les propositions justement !

Deuxièmement, si Monsieur Salinovitch n'est pas au gouvernement, c'est parce qu'il l'a accepté, au nom de l'intérêt du pays et pour sauver ce qu'il reste de coalition gouvernementale pour ne pas bloquer le débat démocratique, et empêcher le pays d'avancer jusqu'aux prochaines élections. Lui rappeler sans cesse qu'il a été éjecté de la gauche qui gouverne est une erreur totale.

Troisièmement, que l'opposition s'oppose, c'est bien naturel et c'est censé nourrir le débat démocratique. Mais en balançant à tel ou tel ministre qu'il fait de la merde, est-ce ça enrichir et nourrir le débat ? Je ne le crois pas.

Je vous demande donc à tous de retrouver la raison et de ne pas oublier que nous sommes tous des démocrates.

[Pierre Belfort]

Comparer Jean-Baptiste Marshall et par extension toute la droite à un vaste mouvement d'extrême droite, c'est réagir exactement de la même manière qu'un individu d'extrême droite. Vous excluez de la République des gens dont vous ne respectez ni l'idéologie ni la confrontation politique honnête et loyale. Ça s'appelle l'intolérance et c'est typique de l'extrême droite justement.

C'est quand même ironique de vouloir jouer sur le caractère antidémocratique de Jean-Baptiste Marshall quand on sait qu'il ne fait que défendre des idées libérales et que son parti s'appelle Parti Pour la Liberté. Vous êtes drôle.

[Luca Pappa]

Si les droitiers radicaux reviennent aux responsabilités et au pouvoir, nous n'y sommes pas opposé et je n'y suis pas hostile. Mais je ne souhaite pas, comme l'ensemble de mes collègues, de participer de manière directe à ce retour.

Si le PPL veut des responsabilités, c'est avec l'appui des Frôceux et pas avec une majorité qui représente les électeurs qui rejettent le PPL ou l'UPF.

[Pierre Belfort]

C'est oublier l'enjeu du moment qui oblige les forces républicaines à s'unir face au radicalisme, le vrai. Le radicalisme qui, pour défendre une cause, fait tout sauter au lieu de débattre.
Vous ne pouvez pas vraiment dire que M. Marshall a été catapulté dans un bureau de pouvoir car c'est indéniable : ses fonctions ne lui permettront pas d'agir sur l'orientation politique du gouvernement.

[Luca Pappa]

Vu les dernières actualités qui doivent être traitées par la Cour Suprême, je dirais que si. Monsieur Marshall influe sur la politique du Gouvernement. Il y a une époque où le Président de l'Assemblée Nationale à du laisser passer un argumentaire qui défendait un texte par " Si vous avez des questions, allez-y ". La prestation de mon collègue Montgomery a été faite, elle peut être criticable, certes, mais elle a été faite. Ce qui n'était pas le cas d'un projet de Monsieur Cypher. Or, Monsieur Marshall a pris la décision d'aller plus loin que le règlement, et de juger du contenu de la défense du texte au lieu d'appliquer ce même règlement et stopper la séance de vote portant sur un texte tout simplement non défendu.

Mais au dela des responsabilités, c'est le symbole qui compte. Je suis persuadé que si une figure importante de la garde Lacroix avait été nommé à l'Assemblée Nationale, ou alors si aujourd'hui on nommait un indépendantiste cofonorian à la place de Marshall, cela choquerait tout autant l'opinion. Oui, c'est un poste plus représentatif que décisionnel, mais c'est un poste politique tout de même.