AIF 21/08 : Nouvelles occupations dans l'Archipel Cofonoria

[Ilan Luvuhu]

AIF - 21/08/2012
Archipel Cofonoria : Reprise des occupations

Après Casarastra, Izirgua et Salusa, c'est la mairie d'Etchegorda qui a fait l'objet d'un envahissement par des militants indépendantistes. Conformément aux pratiques observées les jours précédents, la police est immédiatement intervenue et 23 des 27 militants ont quitté la mairie sans résister. Les 4 derniers militants ont été arrêtés pour refus d'obtempérer.

27 personnes également à Casarastra où la permanence PSD a été envahie il y a quelques minutes par des militants indépendantistes, la police n'est pas encore intervenue et la décision du PSD à ce sujet sera attendue.

En revanche, la tentative d'envahissement de la préfecture de Lônes a été un échec cuisant, les 23 militants ont bien vite été bloqués par les policiers qui assuraient la sécurité, 18 d'entre eux ont été arrêtés.

[Arthur Carapin]

Interrogé par la chaîne d'information en continu en duplex de l'Assemblée Nationale où est votée la motion de censure, le président de l'UPF répond aux journalistes:

* Arthur Carapin, quelle est votre première réaction aux nouvelles occupations à Cofonoria?

Écoutez, je pense que le temps des palabres est passé. J'en appelle solennellement au gouvernement à rétablir l'ordre républicain à Cofonoria. Voilà plusieurs semaines que la chienlit persiste dans cette région. Qu'attendons-nous pour agir?

* Vous appelez donc à interdire les manifestations de ce genre?

I ne faut pas tout confondre. On a le droit, en Frôce, de manifester. D'ailleurs, dernièrement certains ne se sont pas gênés. Mais là il s'agit d'occupation de lieux publics. Il s'agit d'atteinte à l'intégrité de l'État. Il s'agit de troubles.

* Pensez-vous, comme certains députés de votre groupe, que le vote de la motion de censure doit être suspendu?

Écoutez, nous sommes en train de vivre la plus grande bouffonnerie depuis le début de ce mandat. Alors que notre pays subit les intimidations des indépendantistes, la majorité gouvernementale organise un jeu de chaises musicales! Pour cette raison, les députés UPF ont refusé de participer à cette mascarade qui ne fait que prouver le ridicule de notre système. Nous aimerions réellement que l'exécutif agisse enfin dans l'intérêt de la Frôce.
S'il ne prend pas ses responsabilités, le législatif assumera les siennes!!

* Que voulez-vous dire par là?

Hé bien, nous réfléchissons à proposer un texte de loi punissant les troubles à l'ordre public comme chez nos voisins, qui n'en sont pas moins des démocraties.

* Monsieur Carapin, merci.

[Patrick Carles]

Nous, les cofonorians, attendons toujours une réponse politique et plus uniquement policière. Il faut bien avoir conscience que c'est parce qu'on les a ignoré que certains de mes compatriotes se sont retrouvés à faire ce qu'ils font. De ce fait, il serait peut-être intéressant de réellement s'intéresser à eux et à leurs revendications. Même si cela est fait pour nous contrer ou nous contredire, il est temps de nous offrir l'espace et l'intérêt politique que nous méritons.

[Victoria Lopez de Ayala]

La réponse politique existe déjà M. Carles, il suffit de l’entendre : l’Archipel Cofonoria est la Frôce et il restera au sein de la République Frôceuse, quel que soit le nombre de vandales qui saccageront les municipalités de notre région.

Cofonoria ne deviendra pas un second Pays Basque en Europe, soyez en sûr.

[Patrick Carles]

Et l'ordre règnera à Casarastra !

Bref, Mme Lopez de Ayala cherche de nouvelles personnes à mordre, humilier, écraser. Il semble que vous vous lassiez de M. Cotis et de Melle Gasparini. Je prends bien note que nous serons désormais les destinataires principaux de votre mépris.
Alors, vu qu'on ne peut pas discuter avec vous (puisque vous avez clôt le débat avec une sentence classique de votre pensée marteau) je pense qu'il ne nous reste plus qu'à en appeler à des personnes plus sérieuses et surtout plus intelligentes que vous pour initier quelque chose.

Et sinon, par ultime goût de la provocation et joie de vous faire remarquer le creux profond de vos tentatives d'expressions, sachez bien que j'ai bien moi même à cœur de ne pas voir Cofonoria devenir un second Pays Basque. Au-delà des plus simples considérations contextuelles qui tendent à montrer à quel point les situations ne sont pas comparables (et je vous fait l'économie et la sympathie de ne pas les détailler ici), je vous assure que nous ne comptons pas en arriver à ce qu'un groupe armée prélève un impôt révolutionnaire, agisse de manière à concurrencer les institutions étatiques puis finisse par déposer les armes en baissant le pantalon bien bas. Nous n'avons d'autre souhait que l'indépendance de manière apaisée afin que nous puissions vivre en bons voisins à l'avenir. Car, contrairement à vous, nous n'avons pas l'intention de monter les cofonorians contre les frôceux (ou les syndiqués contre les non-syndiqués, les fonctionnaires contre les salariés du privés, etc…) mais plutôt de trouver une issue la plus accommodante pour tous. Cela demande, il est vrai, une façon de concevoir la représentation politique qui ne vous touche que très peu.

[Victoria Lopez de Ayala]

Pour un mouvement qui souhaite si dissocier des autres mouvements indépendantistes, je vous informe, mais peut être que je vous l'apprend qu'il y a bien eu des actes de violence ces derniers jours en Cofonoria.

Donc oui, pour l'instant, la situation n'est pas exactement la même mais la violence contre les institutions de l'Etat constituent une première étape dans ce cheminement révolutionnaire, que cela plaise à la nomenklatura pseudo-intellectuelle à laquelle vous appartenez ou non.

[Patrick Carles]

Et il est vrai qu'en refusant d'écouter quoi que ce soit ou qui que ce soit en Cofonoria, vous apaiserez les violences Madame. Donnez une place politique, une vraie, à l'avenir de Cofonoria et vous verrez que les actions coups de poings seront autrement moins nécessaire.

Mais bon, votre mauvaise foi caractéristique ne mérite pas plus d'attention. Je m'en retourne avec ma nomenklatura porter un toast à votre brillant esprit et votre géniale maîtrise du politique.

[Victoria Lopez de Ayala]

Il y a des élections en septembre, nous verrons bien qui l'emportera.

[Jules Rémond]

A la place d'envahissement, j'aurai opté pour l'invasion.