Dellas, déjà dans la nasse?

[Anna Purna]

Dellas, déjà dans la nasse?

Bye-bye Salinovitch, Bonjour Dellas. Pour combien de temps?

Le RSE, c'est fini. Quatrième de cette élection, le RSE subit donc de plein fouet le bilan maigrelet du gouvernement Salinovitch. De plus, dans le combat PSD/RSE, le PSD sort largement vainqueur, preuve, encore une fois, que la non-désignation d'un Premier Ministre PSD a été mal vécu par la population frôceuse. Alessandra la Guéparde a tout tenté et, malgré une campagne courageuse car elle a été laissée seule par ses petits camarades, elle doit avaler la couleuvre de cette défaite. De là à tenter l'aventure en solo?

Du coup, c'est donc Maxime Dellas qui devient Premier Ministre, grâce à la courte victoire du PSD. Et la chance est avec lui. Pour avoir une majorité, c'est donc (267/2)+1, soit 134 députés. Le PSD a 70 députés, le RPR 64... Faites le calcul... Nulle doute que le PSD qui a avalé des couleuvres en provenance du RSE, pourrait faire payer très cher son allié d'antan en l'excluant de la majorité. A moins que Maxime Dellas ne soit rebuté par Vincent Valbonesi, qui, nous l'avons appris cet après-midi, aurait proposé au PPL de s'allier avec lui dans la formation d'un gouvernement, alors qu'en même temps, il les qualifiait d'extrêmiste dans certains débats haut en couleur. Bref, un sacré bazar...

Car la surprise de cette élection, c'est bel et bien le PPL. Sorti de l'anonymat, le PPL a clairement posé les jalons d'un parti de gouvernement. 56 sièges, plus de 20% en score national, c'est inespéré pour ce parti, ce qui fera certainement revenir Jean-Baptiste Marshall, habitué à se murer dans le silence quand ça va mal, et à ressortir du bois lorsque qu'il y a un poste à glaner. Tolöî réussit en tout cas son pari, même si c'est Zénodore du Plessis, avec son air de beauf, à qui on ne confierait pas l'éducation de ces enfants, mais parfait pour la cuisson des saucisses au barbecue, qui a marqué plusieurs fois les esprits. Néanmoins, pour gouverner, le PPL devrait accepter de travailler avec Vincent Valbonesi, ainsi que l'UPF, et compter sur quelques voix de perdus, puisque RPR+PPL+UPF, cela fait 132 députés, soit 2 manquants. Mais le PPL ne semble clairement pas vouloir de l'UPF, rendant tout cela bien complexe...

L'UPF entre également à l'Assemblée Nationale. La cinquième place était attendu, les 33 sièges un peu moins. L'UPF devra prouver pendant les 2 mois à venir qu'il est digne de l'Assemblée Nationale. Mais ce parti, qui ressemble fort à un groupement de nostalgique de la dictature, semble rejeter par tous les autres partis. Alors que pourra t'il faire à l'Assemblée Nationale? On se le demande.

Le NCO a fait




Voilà qui résume la campagne du NCO de Fred Cassu...

Enfin, petite surprise pour le MIAC, qui va également prendre place à l'Assemblée Nationale. Le parti indépendantiste a 9 sièges, ce qui peut paraître anodin, mais vu les faibles écarts pour former une majorité, cela pourrait compter. N'accordons cependant pas trop de pouvoir à ce mouvement, car il ressemble méchamment à un « one shot » puisqu'il n'y a aucune strucuture accolée à cette liste. Enzo Barras a cependant fait savoir, que si un Premier Ministre s'engageait sur un référendum sur l'indépendance de l'Archipel Cofonoria, il était prêt à faire des concessions sur le vote de confiance.

[Jean-Baptiste Marshall]

Déclaration de M. Valbonesi en date du 9 juillet 2012.

http://www.republique-froceuse.com/foru ... 049#p82049

Vincent Valbonesi était l’invité politique de la matinale sur la plus grande radio frôceuse.

Votre avis sur les résultats des élections législatives ?

Les résultats sont très bons, le RPR reste une force politique importante dans la vie politique, les frôceux ont confiance en nous et pour cela, nous ne devons en aucun cas les décevoir. Je l’ai bien vu pendant cette campagne, tout l’engouement qu’il y a eu autour des meetings de François Bertrand, de Sébastien Capell ou que j’ai pu faire personnellement. La foule était là, l’espoir était là. Tout est positif pour nous en ce lendemain d’élection. Notre liste était l’une des plus courtes de toutes les listes candidates, nous présentions trois candidats, et aujourd’hui, chose exceptionnelle et inattendue, nos trois candidats sont élus à l’Assemblée Nationale. C’est carton plein pour un RPR que l’on disait malade, inactif et en sous-nombre, voilà la réponse des électeurs : elle est claire, précise et sans appel.

Comment se présente l’avenir pour votre parti ? On parle de discussions avancées avec le PSD ?

Le RPR est une force de rassemblement. Notre position politique est claire : jamais tant que je serais président du parti, le RPR ne se laissera aller à une quelconque alliance avec l’extrême-droite populiste et rétrograde de notre pays. Par conséquent, le choix est clair : soit le RPR forme une coalition avec l’autre force centriste de notre pays, c'est-à-dire le PSD, soit le RPR attendra son tour pour former un gouvernement d’union nationale comme nous le souhaitons. Car si la coalition entre le RPR et le PSD n’aboutit pas, aucune formation ne pourra avoir une majorité parlementaire absolue sans le RPR. Notre parti est donc devenu indispensable pour les temps à venir. Il faudra compter sur nos forces vives pour gouverner et guider la Frôce. Donc oui, je le dis publiquement, je souhaite qu’un accord soit trouvé avec le PSD pour la formation d’un gouvernement centriste autour du PSD et du RPR. Les frôceux ont exprimés une fin de non-recevoir au Premier ministre sortant et sortit, le RSE doit donc faire une cure, je l’espère la plus longue possible, d’opposition. Les frôceux n’ont pas oubliés le coup politique réalisé par Hugo Salinovitch lorsqu’il a pris l’Hôtel Belley au dépend d’un membre du PSD qui aurait dû être Premier ministre. Cette fois ci, le RPR respectera les règles implicites de notre République et du fonctionnement républicain de nos institutions. En cas de coalition, c’est au parti le plus puissant d’être en poste à Belley. Maxime Dellas est donc assuré d’être Premier ministre s’il ouvre des négociations et qu’un compromis est trouvé avec le RPR. Car comme je le dis très souvent partout où je passe, aucune discussion stratégique n’est possible avec un parti tant que le résultat des élections n’est pas connu.

Réponse de M. Jean-Baptiste Marshall :

Le RPR est une force de rassemblement. Notre position politique est claire : jamais tant que je serais président du parti, le RPR ne se laissera aller à une quelconque alliance avec l’extrême-droite populiste et rétrograde de notre pays. Par conséquent, le choix est clair : soit le RPR forme une coalition avec l’autre force centriste de notre pays, c'est-à-dire le PSD, soit le RPR attendra son tour pour former un gouvernement d’union nationale comme nous le souhaitons.

J'omets volontairement le passage où vous nous classez à l'extrême-droite tout en nous chargeant d'adjectifs tels que populiste et rétrograde pour aller à l'essentiel : vos mensonges.

Les frôceux doivent savoir que vous n'avez pas toujours eu cette position, Valbonesi. C'est bel et bien vous qui avez - il y a à peine 3 jours - contacté Monsieur Tolöî pour nous faire un appel du pied en lui demandant si le PPL avait un intérêt pour le pouvoir et une présence a l'exécutif.
Puisque nous avons des convictions et que nous entendons défendre nos idées sans laisser de place à l'opportunisme de bas étage, nous avons refusé. Vous nous avez promis de nous le faire payer, certes, mais diable, arrêtez de mentir aux frôceux.
Vous êtes venu voir à votre droite, vous n'avez pas eu gain de cause pour former votre majorité. Vous avez donc entamé les négociations avec le PSD. Soyez honnête au moins pour une fois. Et arrêtez de nous traiter de la sorte, ce n'est vraiment pas crédible quand cela sort de votre bouche.

[Vincent Valbonesi]

Un appel du pied ?

En bon républicain, soucieux de l’unité de notre nation, j’ai pris contact avec un certain nombre de responsable politique lors de la campagne des législatives. Il n’y a là ni tractations, ni manœuvres électorales, je me tiens au courant, via un dialogue constructif et cohérent des possibilités qui s’offrent à chacun des partis frôceux. Il n’y aura jamais ni tractations, ni début d’entente entre le RPR et un parti extrémiste comme le vôtre, vous l’entendez, jamais. Donc n’allez pas dire ici que je viens vous voir pour tenter de vous arracher un accord politique, vous savez très bien que ce ne sera jamais le cas tant que je serais à la tête du RPR. Je n’ai aucune honte à l’assumer publiquement M. Marshall, je fais cela depuis le début de mon parcours politique, c’est une constante chez moi, tout comme la mythomanie de votre côté.

[Zénodore du Plessis]

Valbonesi, on la connait sa constante...

Un jour co-fondateur du Parti Libéral-Conservateur, le lendemain, chantre de la social-démocratie. Un jour il vous soutient, le lendemain il vous chie dans les bottes. Un jour bleu, le lendemain rouge.

Du genre bien fluctuant donc. Constant dans le retournement de veste et l'opportunisme assumé.