Bureau du porte parole du parti

[Hugo Salinovitch]

Alors opposons nous! Tout d'abord, économiquement, on ne peut le supporter. Ensuite, notre pays n'est pas prêt!

[Edouard Crozier]

Et la demande des siciliens n'est pas claire non plus!

[Laurent de Montredon]

Très bien mais alors il faudra pouvoir répondre en choeur à une critique qui va s'imposer à nous : "vous êtes pour l'autodétermination des peuples mais pas pour les siciliens".

[Richard Cypher]

Je suis de vos avis Messieurs! Que devrons nous répondre aussi à cette question Laurent? Car nous ne sommes pas non plus des racistes et il ne faudrait pas que les gens croient que notre parti se refuse à faire entrer d'autres nationalités en Frôce!

[Laurent de Montredon]

Ah bon t'es pas raciste toi ? Mais ... Hugo non plus et Edouard non plus ?
Ah mince, je me suis trompé de parti alors.

Sans rire, ils ne penseront pas ça mais ils nous mettront face à ce qui peut apparaître comme une contradiction.

[Richard Cypher]

Bien entendu! C'est pour sa qu'il faut savoir quoi leur rétorquer!

[Edouard Crozier]

La réponse est simple Laurent: nous sommes pour l’autodétermination des peuples à condition qu'elle soit construite est franche. Aucun projet de la sorte n'est présenté par les siciliens aux frôceux.

[Hugo Salinovitch]

Le droit à l'autodétermination des Peuples est clair, et nous le défendons. Néanmoins, si les Siciliens veulent leur indépendance, nous sommes d'accord. Là leur autodétermination pourrait conduire à une adhésion à la Frôce. Or, le peuple frôceux a aussi le droit de donner son accord. Et nous pensons que cette adhésion ne serait pas judicieux.

[Richard Cypher]

Pensez-vous qu'il faille organiser un référendum sur la question?

[Hugo Salinovitch]

Bah oui, le Peuple doit décider, mais je connais déjà le résultat d'un tel référendum.