Sarah Marshall, qui faisait pourtant tout ce qu'elle pouvait pour rester discrète, dans l'ombre de son mari, fut approchée par des journalistes alors qu'elle était à la sortie de l'école de l'un de ses enfants, le plus jeune, âgé de 8 ans.
"Madame Marshall, on aimerait savoir comment vous vivez les rumeurs sur votre mari depuis la publication de l'article dans le magazine Bouba ?" demanda l'un des journalistes.
Sarah répondit avec un large sourire : "Je ne me préoccupe pas de ce genre de chose. Je connais mon mari mieux que n'importe qui. Nous nous sommes rencontrés en 1991, mariés en 1993. Nous avons 5 beaux enfants."
Elle se mit à rire.
"Je crois franchement que si mon mari n'aimait pas les femmes, je serais au courant. Vous ne pensez pas ?"
Elle ajoute : "Je ne souhaite pas entrer dans ce genre de débat, mais je pense que le fait que mon mari fasse son retour en Frôce ainsi que par la même occasion sur la scène politique frôceuse doit déranger, aussi bien à gauche qu'au centre-droit."
"Je ne dis pas que l'on s'attendait à ce genre de manoeuvre, mais Jean-Baptiste et moi avons déjà connu cela par le passé, la pression médiatique, etc. Mais je pense quand même que cela va trop loin. Mais il en faut plus à mon mari pour le décourager. Son objectif il y a quelques années était de voir émerger une vraie droite, conservatrice et libérale. C'est pour cela qu'il avait créé le MLC puis le MDL. Aujourd'hui, le PLC est selon moi l'héritage politique de mon mari. Un conservatisme sociale et un libéralisme économique, qui ne pourra qu'insuffler le dynamisme nécessaire à ce pays, actuellement rongée par le socialisme qu'il soit de gauche comme de droite."
Soudain. Le petit dernier de la famille Marshall, David, sortit de son école.
Les journalistes s'écartèrent, Sarah les salua poliment et se diriga avec deux gardes du corps vers leur véhicule.