[Mouvement Libéral] Meeting sur l'économie (Juillet 2010)

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Nom et Lieux du Meeting : Meeting sur l'Economie à Vauxin (CF)
Candidats/Liste/Ticket : Mouvement Libéral
Lien vers le meeting : http://www.republique-froceuse.com/foru ... 2826#p2826
Thème(s) abordé(s) (parmi ceux de la liste des thèmes publiés par le JP) ou « Ouverture/Clôture » : Economie
Intervenant(s) : Vincent Valbonesi
Somme dépensée (prix du meeting + orateurs supplémentaires) : 620 plz.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Ambiance bonne enfant au stade Alex Crawford pour le meeting de cette fin d'après-midi. Les militants du Mouvement Libéral avaient mis en place banderoles et affiches pour leurs différents candidats. Un stand à boissons fraîches avait été ouvert et devant la chaleur locale, bon nombre de personnes privilégiait l'endroit. A mesure que l'heure de début approchait, les gens entrèrent dans la vaste salle et prirent place. Le thème annoncé ce soir était l'économie. Le brouhaha dans la salle cessa lorsque les lumières baissèrent et qu'une musique annonça le début du meeting.

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Vincent Valbonesi monta alors sur scène et salua le public chaleureusement. Quand les applaudissements se turent enfin, il saisit le micro et commença à parler.

Mesdames et Monsieur,
Mes chers amis,

La Frôce telle que nos parents l’ont connu n’existe plus. La Frôce dans laquelle nous avons la chance de vivre aujourd’hui, c’est une Frôce libre, avec un peuple libre et des institutions démocratiques libres également. Notre société se libère progressivement de l’emprise que la dictature avait posée sur elle. Notre participation à ces élections législatives n’est pas anodine, nous représentons les forces libérales de notre pays, les forces de la libération de l’ensemble des frôceux et des frôceuses. Nos idées n’ont qu’un seul but : tourner la page, tourner la page d’une Frôce abimée par le temps et par les crimes de ses anciens dirigeants. Nous avons besoin, pour nous, pour nos enfants, et aux yeux du monde, d’une Frôce rayonnante et d’une Frôce avec une fierté retrouvée. Nous pensons, nous, membres du Mouvement Libéral, être totalement capables d’apporter une nouvelle ère en Frôce, une ère de prospérité, d’égalité et de solidarité. Mais nous ne pourrons le prouver que si vous choisissez de nous faire confiance lors des ces élections, tantôt à la présidentielle qu'aux législatives.

Quelques acclamations résonnèrent dans la salle et Vincent eut un sourire avant de poursuivre.

Un pays qui se libère, c’est un pays qui se libère sur tous les niveaux, que ce soit d’un point de vue économique, sociétal, environnemental ou bien encore culturel. L’avenir de la Frôce ne pourra pas se faire sans un équilibre dans nos finances publiques et une réduction des dépenses de l’Etat, des dépenses souvent énormes, du gaspillage qui pourrait à lui seul permettre le financement de plusieurs centaines d’initiatives nationales d'ambition et d'avenir. Autant d'argent jeté par les fenêtres pour tenter de colmater les blessures d'une économie souffrant de ses propres fléau : la fermeture et l'interventionnisme. Cet argent ne serait-il pas plus judicieux de la placer dans l'aide à l'investissement pour relancer la croissance économique, et permettre à terme une diminution de notre taux de chômage ? Les 7% des chômeurs ne valent pas le coup que l'on s'y attarde pour les aider à retrouver un emploi ? Dans quel pays vit-on ? La Frôce ou la République Marxiste de Frôce ?

Des applaudissements se firent à nouveau entendre dans la salle. Et Vincent profita de ce petit temps de répit pour boire un peu d'eau.

Les idées du Mouvement Libéral pour assurer la prospérité sont simples et cohérentes. Les entreprises publiques apportent plus de problèmes administratifs et sociaux que la majorité des entreprises privées. C'est un constat, un fait que nul ne peut nier. Un entreprises publique coûte cher et elle créé une situation de monopôle d'état qui ne permet pas la libre concurrence et qui empêche ainsi la liberté de consommation. L’Etat frôceux ne peut plus se permettre de conserver un aussi grand nombre d’entreprise, il en va de la stabilité de nos finances nationales. Nous pouvons tous constater que la situation actuelle de nos finances publiques ne nous permet plus de maintenir un grand nombre de ces entreprises publiques, notamment sur le besoin des régions qui coûte chaque mois cher à notre budget. A cet effet, le Mouvement Libéral propose la privatisation progressive, et non immédiate, d’une grande partie des entreprises publiques. Il ne s’agit pas d’ouvrir à la concurrence des monopôles naturels. Il s’agit uniquement de permettre à ces entreprises un développement plus rapide, et une gestion plus économe de ses dépenses. Et aussi, de réaffirmer le droit pour chacun d'entreprendre ainsi que de diriger une entreprise. Cependant, certains secteurs du service public ne seront pas affectés par ces privatisations, il s’agit des services régaliens, comme la police, la justice, la défense, les institutions, mais aussi de la voirie, la distribution d’eau, d’électricité et de gaz. Nous estimons en effet que l'Etat doit garder un certain contrôle sur ses ressources naturelles afin d'en assurer l'accès à tous. Dans la plupart des pays voisins, ces mesures sont appliquées actuellement et l’histoire nous montre qu’elles sont efficaces. Pour le consommateur, la privatisation entrainera une baisse rationnelle et durable des prix. Dans la nouvelle Frôce que nous souhaitons construire, nous estimons que le capital privé permettra à notre pays une meilleure gestion de ces entreprises, une baisse significative des dépenses publiques et il favorisera enfin l’émergence d’un actionnariat populaire de la part des frôceux. Nous lancerons une consultation auprès d’économistes mondialement reconnus pour choisir la meilleure méthode pour privatiser, tout en sauvegardant vos emplois. Il n’est pas question d’agir dans la précipitation. Nous souhaitons provoquer l’augmentation de la concurrence dans le pays, tout cela dans un seul intérêt : celui du consommateur qui saisira l’importance de la privatisation. Enfin, la privatisation des entreprises publiques permettra de ne pas augmenter les impôts de nos concitoyens. C’est la seule solution pour notre pays de relever la tête et de recommencer une politique économique en phase avec nos projets et nos besoins. C'est à dire une économie performante, la relance de votre pouvoir d'achat, la baisse drastique du chômage avec l'investissement et la création d'emplois.

Quelques applaudissements montèrent mais Vincent reprit en les coupant :

Pour continuer sur la stabilisation du taux d’imposition du revenu des ménages frôceux, le Mouvement Libéral propose de ne garder uniquement que les impôts finançant les services publics restants. Il est inutile de demander des efforts supplémentaires à la population ou à nos petites et moyennes entreprises, surtout dans la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Il s’agit de mettre en place des taxes sur les marchandises à forte valeur ajoutée, tout simplement parce que la demande est moins forte, et qu’une relative augmentation des prix n’affectera en rien le climat des affaires dans notre pays. Il est plus intelligent et plus cohérent de mettre une taxe sur les produits de luxe par exemple, que sur les produits de base pour pouvoir vivre convenablement en Frôce, en 2010. Nous n'augmenterons pas l’impôt sur le revenu, c’est une certitude. Le peuple de Frôce n’a pas besoinn de payer pour les fautes commises par des dirigeants incapables et hors de la réalité pragmatique de l'économie. La baisse de l’impôt sur les petites et les moyennes entreprises sera également une des mesures phares de notre mandat si vous nous apportez votre confiance lors de ces élections. Nous étions renfermés pendant très, trop longtemps sur nous même, notre économie n’a jamais pu s’inscrire dans le processus de mondialisation. Face au retard pris par la Frôce, il apparaît aujourd’hui inévitable d’abroger l’ensemble des taxes protectionnistes mises en place aux frontières depuis des décennies. La question d’entrer à l’Organisation Mondiale du Commerce se posera en temps voulu, pour le moment, l’intérêt de la Frôce et des frôceux est notre priorité. Enfin, nous ne souhaitons pas être, comme nos voisins, des victimes du système capitaliste au pouvoir actuellement, c’est pourquoi, nous allons créer un Fonds spécifique, avec une partie importante de l'argent économisé par les privatisations pour commencer puis qui tirera son financement par la création d’une taxe sur les flux d’investissement. Cette taxe sera calculée en fonction des besoins de financement de notre pays, tout en sachant que les sommes en jeu sont extraordinairement élevées, et qu’il apparaît décent de mettre en place une telle taxe afin de faire profiter le plus grand nombre de ces échanges de capitaux. Cette mesure a été mise en place dans d'autres pays et elle a permis de redresser fièrement le déficit public.

Au niveau régional, l’ensemble des personnels de l’administration publique locale s’aperçoit bien que la gestion de leurs administrations ne pourra jamais correctement se faire sans une liberté financière. Les besoins de financement ne sont pas les mêmes d’une région à une autre, d’une municipalité à une autre. Une hausse ou une baisse nationale des prélèvements locaux n’a pas le même impact d’une localité à une autre. En agissant ainsi, nous participons à la dépréciation de la qualité du service public régional et local. Nous mettrons en place 2 catégories de collectivités territoriales : le secteur communal et le secteur régional. Nous encouragerons le développement de ressources propres qui sont constituées par les produits des impositions de toutes natures, les redevances pour services rendus, les produits du domaine, les participations d’urbanisme, les dons et legs ainsi que les produits financiers. Les acteurs publics locaux auront donc la possibilité de choisir librement, sans intervention de l’Etat central la maitrise des produits fiscaux. Cette réforme ne doit pas être vue comme un pouvoir supplémentaire que l’on donne aux élus locaux, c’est avant tout une réforme qui aura pour but d’améliorer le système d’organisation fiscale en Frôce et l'efficacité des institutions locales.

L’ensemble de ces mesures seront débattues et recevront certainement des modifications, non sur le fond, mais plus sur la forme. Notre objectif n’est pas de rendre la Frôce que nous aimons totalement anarchique, non, notre objectif c’est de donner les bases pour que cette Frôce soit prête pour entamer sa reconquête en matière de politique économique et fiscale. Nous n’avons pas à avoir peur de l’ouverture au Monde, c’est une chance pour nous au vu des récents événements qui ont secoué notre belle Frôce. Nous nous lancerons corps et âme dans le défi que le peuple de Frôce nous lancera, celui de faire renaître en lui un sentiment de fierté et de solidarité nationale. Les ambitions économiques du Mouvement Libéral sont les plus à mêmes de satisfaire pleinement l’exigence de nos concitoyens ainsi que les exigences des principaux agents économiques de notre pays. Faites le bon choix le jour de l’élection ! Choisissez une économie forte, retrouvée et la route vers le plein emploi et la réussite sociale.

La foule applaudit et Vincent ajouta :

Vive la République,
Vive la Frôce !

Vincent Valbonesi s’éloigna du pupitre, des jeunes collégiens étaient derrière lui pour entamer l’hymne national à ses cotés.

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Vienne le jour et vienne l'heure
Viennent la gloire et la grandeur
Nous sommes venus avec force
A l'appel de la patrie Frôce
O toi République Frôceuse
Toi appelée la glorieuse
Prends sous tes ailes tes enfants
Mène-les donc tous vers l'avant
Nous renverserons le tyran
Romprons les indignes chaînes
Pour cette Frôce éternelle
Nous ferons don de notre sang
C'est pour cette liberté chérie
Que nous bravons tous les dangers
C'est par amour de la Patrie
Que nous avons tout sacrifié.

[Matiou Callet]

Haha…

Premier point, la Frôce a des finances impeccables et n'est pas endettée (dixit l'INSEEF et le Directeur de la Banque de Frôce). Vous êtes mignon à tenter de justifier moins d'État de cette manière, c'est toutefois une base argumentative fallacieuse. En fait vous voulez moins d'État par idéologie anti-étatiste et non pas par un pseudo-pragmastisme. Vous dites que l'interventionnisme est un fléau et qu'il se rapporte à de "l'argent jeté en l'air". Quel horrible populisme et… mensonge. Vous parlez d'investissement ? Vous savez quoi Vincent, l'interventionnisme ça peut aussi s'apparenter à un investissement public. La principale différence avec les subventions que vous préconnisez ? C'est que lorsque l'État investi, le contribuable paye puis bénéfice d'un service public. Quand il s'agit d'une subvention… il paye, puis repaye un service privé.
Sur la fermeture, ça a été, objectivement plus un bien qu'un mal pour l'économie frôceuse. Je pense que Cossac saura mieux le défendre que moi. Cela dit, il est clair que votre modèle économique passe par la casse définitive du protectionnisme et l'ouverture encore plus grande aux échanges. Mais là encore, vous n'êtes pas pragmatique, vous êtes on ne peut plus dogmatique.
C'est également merveilleux de lire un terme comme "République marxiste de Frôce". Savez-vous que Drouet, bien qu'il ait remis en question de nombreux fondements de la dictature du grand-père de votre camarade-candidat n'a rien d'un Gauchiste. Il a même globalement été dans votre sens. Je vous rappelle enfin que, même si je suis rentré dans votre jeu "Marxisme = Étatisme" pour montrer que Drouet n'était ni l'un ni l'autre, vous devez savoir que le Marxisme a pour but la destruction de l'État. Réfléchissez-y, vous aurez l'air moins stupide la prochaine fois.

Je ne reviendrais pas une fois de plus sur vos mensonges éhontés concernant les entreprises publiques. Elles peuvent former soit des Services publics de haute qualité permettant à chacun d'avoir accès à des prix abordables à un ensemble de biens et services que la collectivité juge fondamentaux (vision socialiste) ou bien créer des "champions" nationaux très utiles dans la compétition mondiale (vision nationaliste). La Chine ne se plaint pas tellement de ses entreprises publiques… toujours aussi ridicule Vince'.
Le lien privatisation - baisse des prix est à mon sens aussi pertinent que Marxisme - Étatisme. Vous faîtes un (nouveau) contre-sens terrible. Sérieusement, vous êtes la risée de la réflexion politique globale.

Votre passage sur le fond d'investissement est plutôt flou. On croit comprendre que vous faîtes le choix d'un libre-échnagisme à plusieurs vitesses. Vincent, vous savez pourtant que le libre-échangisme c'est terriblement binaire. Soit on le fait et on le fait à fond, soit on ne le fait pas. Votre position ni-ni (plus du côté de l'ouverture toutefois mais pas tout à fait) n'est pas tenable internationalement. Vous allez vous faire plier et vous succomberez à l'ouverture totale. Vous nous faites une promesse d'aquitanien (HRP : en hommage à la fameuse "promesse de gascon").

Votre conclusion est également mensongère. Vous allez faire de la Frôce un état-godillot, comme tous les états secondaires et vous subirez la Loi du G8 et de ses compromis avec Chine, Brésil et Inde. Frôceux bienvenue dans l'enviable place de "variable de commerce" avec les libéraux.

[Vincent Valbonesi]

A la sortie du meeting, Vincent fut interpelé par un journaliste inconnu par la totalité des spectateurs présent lors de la journée. Après l'intervention du journaliste, Vincent répondit en toute décontraction et avec une pointe d'ironie à ce jeune homme.

Le modèle de Drouet, le modèle de Lacroix de Beaufoy, votre modèle, quel résultat apporte t il ? 7% de chômeur, nous sommes bien loin de votre plein emploi, vraiment très loin. Soyez honnête avec vous même et envers les frôceux, reconnaissez tout simplement l'inefficacité de votre théorie économique et politique. Votre interventionnisme ne nous mène nulle part, nous n'avons aucuns cap, aucuns projet, aucune politique économique digne de notre pays. Vous croyez servir votre pays alors que vous l'enfoncez jour après jour, votre politique est dramatique Monsieur Callet, dramatique. Vous nous servez la même soupe depuis 70 ans, pourquoi me parlez vous de Marx ? Parce que j'assimile a juste titre l'échec économique d'une politique à une république Marxiste ? Regardez la réalité face.

Il convient de vous rappeler ce qu'est une privatisation Monsieur Callet. Mais je n'ai pas le temps d'expliquer à un gauchiste alter mondialiste la vision économique du mouvement Libéral tant elle est incompréhensible pour vous. Je vais tacher d'éclairer votre lumière qui ne s'allume guère par quelques rectifications. Il y a un lien entre privatisation et baisse des prix, vous savez lequel ? La mise en concurrence, oui, je le répète la mise en concurrence. D'après mes lointains cours d'économies, quelle est le but de la concurrence ? La baisse des prix exactement. J'attends toujours que vous me prouviez par a+b qu'une privatisation n'entraine pas une baisse des prix. Je ne vois aucun contre-sens terrible la dedans, si ce n'est votre méconnaissance totale de la vision libérale, et surtout de l'histoire de l'économie.

Quand j'ai le plaisir d'entendre votre propos concernant les entreprises publiques, je constate un peu plus des lacunes qui sont présentes dans votre esprit. Vous me parlez de vision socialiste, de vision nationaliste, mais ces visions là, je ne les considère pas. Je suis libéral Monsieur Callet, libéral. Vous confondez tout, c'est navrant, vraiment, j'ai peine pour vous. Mais je garde espoir, relisez vos lointains cours d'économie, il n'est jamais trop tard pour ôter le ridicule qui vous représente.

Vous avez un gros problème avec les privatisations. De manière plus générale, on peut dire que les gagnants et les perdants ne sont pas les mêmes. Les privatisations font un gros perdant : les salariés des entreprises publiques et trois gagnants : les actionnaires, le management de ces entreprises dont les salaires augmentent et, enfin, l’Etat. Pourquoi ? Parce qu'il a vendu des biens et s'est enrichi; parce qu'il n'a plus besoin d'investir puisque le capital est fourni par les actionnaires, donc économies; et enfin il perçoit plus d'impôt puisque l'entreprise fait plus de bénéfices, verse de meilleurs salaires à ses dirigeants et enrichit ses actionnaires qui tous paient des impôts. Alors arrêtez de me louer les mérites des entreprises publiques, pour certaines oui, je suis d'accord il faut en conserver (je le précise dans le meeting), pour d'autres ça n'a aucun intérêt. Monsieur Callet, il s'agit là des fondamentaux de l'économie, je suis déçu de constater que vous n'en avez aucun.

[Matiou Callet]

Le jeune homme en question est tout de même un universitaire reconnu, très actif contre la dictature… Matiou espérait que cela soit bien clair dans l'esprit du politicien pédant qu'il avait face à lui

Soyons clairs, je ne vous permet nullement de me prendre pour un con. Je ne compte pas me faire prendre de haut par quiconque et je ne pense rien avoir à vous prouver. En revanche, vous, vous devez convaincre les frôceux. Je suis frôceux. Respectez-moi, c'est un préalable à tout.

Vous confondez tout. Soit par bétise soit par malhonnêteté. Que choisissez-vous ?
La dictature c'était un interventionnisme mêlé au protectionnisme. Ça a plutôt bien fonctionné, que vous le vouliez ou pas comme cela marche très bien actuellement en Chine. Drouet a libéralisé et ouvert l'économie (ce que vous voulez poursuivre en somme). C'est cette politique économique de près de 10 ans qui est en échec, certainement pas l'interventionnisme.
Et je parle de Marx parce que vous en parlez. Pour dire une imbécilité en prime ! Marx lutte contre l'État qui est un moyen de domination de la classe dominante selon lui. Il en appelle à sa destruction dans la Société communiste. Un minimum de culture, ça ne fait pas mal.


J'ai également mémoire de cours d'économie, plus récents ceux-là puisqu'il faut aller à l'université, qui évoquait une théorie intéressante. En microéconomie, on parle de la théorie des jeux. Dans une compétitions, deux concurrents ont plus intérêts à coopérer (donc à s'entendre) plutôt qu'à se faire concurrence. Devinez ce qu'ils font ?
Je suis également très heureux de voir avec quel mépris vous considérer des camarades de lutte contre la dictature. À peine mieux que les gros-bras du Grand-Père de votre camarade.


Vous êtes libéral donc vous refusez qu'on vous parle des autres visions du monde. Décidément, vous avez une conception bien à vous de la démocratie… .


Vous ne prouvez rien, vous ne montrez rien. Comme évoqué plus haut, votre petit schéma est bien joli. Mais il reste un schéma. La vérité empirique tend à montrer les limites de votre analyse. Je vous demande enfin : mais à auoi va servir tout l'argent de l'État si vous ne lui reconnaissez plus aucun rôle économique ?

Le point final de tout ceci est en définitive aisé. Les entreprises publiques ont une efficacité économique et sociale. Je vous l'ai expliqué dans ma première intervention et refuse de me répéter à nouveau (vous n'avez d'ailleurs rien à constater à ceci). Alors continuez à croire que vous donnez des leçons. Le fait est que vous vous plantez magistralement notamment parce que votre analyse originelle de la situation est fausse. En Frôce, l'étatisme a eu bon dos. L'ouverture progressive qui existe depuis 10 ans, elle, est en cause. Problème, votre programme veut aller plus loin dans cette erreur. Triste.