Sylvain Kelmann a écrit :Mays -> Peux-tu développer ce que tu sous-entends lorsque tu dis "Mais notre action diplomatique doit aller dans le sens de d'expansion de la démocratie dans le monde."? As-tu des exemples concrets?
Il y a plusieurs manières de faire ça.
Tout d'abord, grâce aux conventions internationales : nous pouvons signer des traités avec des pays pour assurer le respect des droits de l'homme dans chacun des pays concernés (HRP : comme la convention européenne des droits de l'homme, qui n'existe probablement pas dans le jeu).
Dans des États de droit, les traités sont des normes juridiques tout aussi respectées que les normes internes, donc une telle posture diplomatique peut se révéler très fructueuse, même si c'est surtout avec des pays alliés et théoriquement déjà démocratiques et respectueux des droits de l'homme.
Ensuite, rien ne nous empêche, lorsqu'un pays dictatorial commet telle ou telle exaction, de dénoncer sur la scène internationale. Du style "La Frôce dénonce le génocide commis dans tel pays". Juridiquement, ça ne vaut rien, c'est sûr, mais cela nous permet de réaffirmer nos valeurs.
Après, au niveau des contrats, le tout est d'y aller doucement. "Je veux bien signer ce contrat, qui nous intéresse tous les deux, mais faites un effort sur les droits de l'homme". Ça ne paie pas à chaque fois, mais il faut le faire quand même, sinon on n'avancera jamais à rien.
Enfin, nous pouvons nous joindre à des mouvements de contestation internationale, comme vis-à-vis de la Corée du Nord (HRP : je ne sais pas si la situation de ce pays est la même dans notre monde que dans le monde réel, mais l'illustration parle d'elle-même malgré tout). Notre parole est également importante si un territoire demande son indépendance, si un pas essaie d'annexer un territoire qui ne lui appartient pas, etc.
Il y a énormément de sujets internationaux dans lesquels les droits de l'homme peuvent entrer dans l'équation, et il faut saisir toutes les opportunités, dans la limite du réalisme et de nos propres intérêts.