AFP 14/11 - Victoire a minima pour les Républicains

[Natalia Fevernova]

AFP - 14/11/2010 - 7 h 10
Etats Unis - Elections législatives

Au vu de l'impopularité de l'administration en place (36 % d'opinions favorables), les sondeurs avaient prévu un raz-de-marée républicain à la Chambre des Représentants avec une moyenne de 12 points d'avance, les démocrates auront finalement admirablement bien sauvé les meubles, grâce à l'incapacité de leurs adversaires à mobiliser les indécis couplée à une bonne fin de campagne, en cédant moins de 4 points à leurs adversaires, une nouvelle qui pourrait leur apporter un peu de chaleur en vue de la présidentielle.

Les relations entre la Frôce et les Etats Unis étant déjà au plus bas, il reste à savoir si les autorités frôceuses chercheront à tirer profit de l'arrivée de Joe Doyle à la présidence de la Chambre des Représentants, même si le rôle du Président Nick Quinn en matière de diplomatie reste incontestable.

Du côté des partis mineurs, pas de miracle, les scores sont même inférieurs aux prédictions des sondages et les Libertariens en hausse devancent très largement les écologistes en baisse.

Républicains 51,03 % et 226 sièges
Démocrates 47,24 % et 209 sièges
Libertariens 1,33 %
Verts 0,40 %

[Yevgueni Makhno]

C'est avec joie que j'apprend la défaite des Démocrates. Ils n'ont fait que montrer leur incapacité à gouverner et à appliquer leurs réformes depuis le début de mandat cette administration

HRP: Merci Stefano

[Pedro Sanchez]

Pedro Sanchez était interrogé sur une radio locale de Provença, en fin d'interview on lui demanda son avis sur les résultats des élections américaines: "Vous savez, la Constitution des Etats-Unis est quasiment faite pour qu'il y ait une situation de blocage à Washington. Ce n'est pas quelque chose d'incroyable que de voir une chambre des représentants et un président qui n'appartiennent pas au même bord politique. Cette cohabitation, appelée majorité divisée, n'est pas quelque chose de jamais vu. Il faudra seulement que le président américain prenne acte du choix des électeurs en remettant un petit peu sa politique en question. Reste à savoir ce qu'est le but de John Doyle: bloquer ou chercher le compromis ? Me sentant plus proche des démocrates que des républicains, j'espère que les américains verront que l'action des démocrates va dans le sens de leurs intérêts et qu'ils redonneront leur confiance à NIck Quinn lors de la prochaine élection présidentielle."

[Stefano Peruzzi]

Rappel HRP : Barack Obama n'existe pas dans ce monde parallèle, la seule similitude frappante entre lui et Nick Quinn est l'étiquette démocrate.