Programme économique

[Marc de St Imberb]

Chers collègues,

Puis-je vous demander un avis express sur mon idée de programme économique :

1 - L'intégration à l'OMC a déjà été annoncée et je pense que personne ne se prononcera contre;

2 - La taxe sur les transactions financières fait partie du programme du PSD, du RDF et de l'ARC; à ce titre, il s'agirait d'une action légitime qui serait, qui plus est, de bon sens.

3 - L'exonération de charges de tout emploi supplémentaire créé dans les TPE pendant 1 (ou 2 ans ?) dans le cadre de l'embauche d'un jeune sans emploi ou d'un sénior ou d'un chômeur longue durée. Je pense que chacun soutiendra également cette mesure.

4 - Le Droit à la formation professionnelle peut se concrétiser par la création d'une agence d'état dans ce domaine, bien que je pencherai plutôt en faveur d'une Autorité Administrative qui aurait pour seul but d’accréditer des entreprises à former des travailleurs.

5 - La Baisse de la TVA sur les produits faits en Frôce n'est pas une mesure d'urgence, mais peut se révéler utile si la Cour des Comptes juge la balance commerciale du pays trop déséquilibrée.

6 - Le Durcissement des sanctions sur les fraudes fiscales est un point à repréciser, mais nous pourrions par exemple envisager dans un premier temps une loi de déontologie de la vie politique.

Qu'en pensez vous ?

[Valentino Borgia]

Vous m'exposez 3 points sur lesquels je ne suis fondamentalement pas d'accord.
- adhésion à l'OMC
- création d'une agence sur la formation professionnelle
- taxer les transactions financières

Adhérer à l'OMC c'est rajouter des barrières au pays alors que notre économie repart.
Créer une agence va entraîner de nouveaux frais pour l'Etat alors que nous devons au contraire redonner aux entreprises la "souveraineté" dans ce domaine là. Qui mieux qu'une entreprise sait comment former ses employés?
Et taxer les transactions financières est tout simplement un luxe que nous ne devons pas nous payer par crainte de voir les financiers se détourner de la Frôce.

Il s'agit là, si ces mesures sont toutes appliquées, d'une travail de sape des réformes récemment engagées.

[Rosalinda Hanke]

Contre l'OMC aussi, c'est une perte de souveraineté pour pas grand chose (l'OMC a t-elle forcé la Chine à ne plus proposer de concurrence déloyale ?).

[Marc de St Imberb]

Bon, d'accord, je prends en compte vos volontés. Pour l'OMC, je pense que je vais donc annuler la procédure en prétextant un avis défavorable de la Cour des Comptes ou une impasse des négociations.

Pour la formation professionnelle, l'idée n'était pas de centraliser toutes les formations en une administration mais de créer une agence qui autoriserait des entreprises à exercer dans ce domaine; je pense également inscrire le droit à la formation professionnelle dans le code du travail.

Pour la taxe sur les transactions financières, je pense qu'il s'agit d'une nécessité qui est à envisager. Pourquoi ce secteur, qui voit tourner énormément d'argent, ne devrait pas participer à un effort national ? Il s'agit là d'un privilège inacceptable. Et en rien un taux d'imposition assez faible ne ferait partir tous les investissements.

J'aimerais également envisager la possibilité de mettre en place un "Kurzarbeit", je vous laisse réfléchir sur le sujet.

Je vous préviens, Mme Tomas m'a déclaré qu'elle était prete à faire des concessions qui iraient dans le sens des programmes de la coalition. La taxe sur les transactions fait partie du programme du RDF, du PSD et de l'ARC. L'ADL n'est donc pas en position de force sur ce sujet.

[George Montgomery]

Il existe déjà quelque chose sur la formation professionnelle il me semble.

Je soutiens la taxe sur les transactions financières.

[Valentino Borgia]

Monsieur de Saint Imberb,
Dans une coalition il me semble peu approprié de "prévenir" ou de parler de "rapport de force", sans quoi on risque d'attiser le proverbe qui dit que "la violence appelle la violence".

Je me suis contenté d'énumérer, en l'état actuel de la discussion, mes désaccords. Si vous nous exposez vos idées c'est bien pour que l'on y apporte un avis. Je suis ministre, je participe donc.
C'est à Madame le Premier Ministre, ensuite, d'arbitrer et je me rangerai à sa décision.

[Marc de St Imberb]

Mr Borgia,

Je m'excuse si mes propos peuvent avoir été mal interprétés. Ce n'était pas le but.