Le 20 heuresInvité : Monsieur Benjamin McGregor, candidat à l’élection présidentielle
L’invité du 20 heures de Canal 4 est Monsieur Benjamin McGregor, candidat à l’élection présidentielle. Monsieur McGregor, merci d’avoir accepté notre invitation.
Bonsoir Marie-Claire Savary et Merci à vous d'y avoir pensé !
Après une carrière politique riche comme la vôtre, pourquoi être candidat à cette élection présidentielle ?
Vous savez Madame Savary, Nicolas Sarkozy, ancien Président de la République Française, a dit un jour que « la crédibilité d'une ambition se mesure au prix personnel que l'on est prêt à payer ». On peut ne pas aimer l'homme ou ses valeurs, mais dans son cas c'était vrai: lorsqu'on veut être Président de la France, il faut faire des sacrifices politiques et/ou sentimentaux. Je pense que c'est aussi vrai dans mon cas, et dans celui aussi de mes deux compatriotes également en lice, car la Présidence de la République Frôçeuse exige de celui qui l'exerce une retenue maximum, un rôle au-delà des partis, au-delà de la mêlée et de facto, un rôle politique mineur, voire d'arbitrage en dernier recours. C'est un engagement dur, difficile, qui demande beaucoup de concentration et de respect, surtout pour des hommes politiques engagés comme nous tous et je suis prêt à l'honorer. Je suis prêt à mettre de côté mon tempérament politique fougueux et passionné. Alors oui, comme vous le dites, après une carrière riche où j'ai monté les marches de la politique une à une, où j'ai beaucoup appris, où j'ai souvent gagné, où j'ai aussi perdu, je suis candidat à cette élection présidentielle. Et ma présence ininterrompue au service du peuple Frôceux est pour moi un des plus grands gages de sincérité que je puisse vous fournir.
Vous parlez de l’ancien président de la République Française, Nicolas Sarkozy, son désormais célèbre slogan, ensemble, tout devient possible lui avait permis de conquérir le pouvoir en 2007. Quelle sera votre slogan ou votre thématique pour cette élection présidentielle ? On parle du rassemblement de Vincent Valbonesi, et vous Monsieur McGregor ?
C'était un très beau et très bon slogan, en effet ! Mais le problème, c'est que sa politique n'a pas vraiment collé au slogan. Le slogan est là pour donner, entre autre, la vision de l'action que l'on veut effectuer, après, il s'agit d'agir pour arriver que la politique active colle au slogan. Et ça, c'est plus difficile pour tout le monde ! (Rires) Je me présente aux Frôceux sous la bannière « La Frôce Présidente »parce que si Vincent Valbonesi veut rassembler, je veux unir. Il y a évidemment plusieurs partis, plusieurs valeurs, bien différentes composantes dans les bases de notre société frôçeuse, mais dans le respect de toutes ces composantes, il ne s'agit pas simplement d'ouvrir les bras et de dire « venez mes amis, je veux vous rassembler » et ainsi que tous et toutes pose sur la même photo à droite et à gauche d'un personnage. Je pense qu'il faut plutôt tous se mettre ensemble autour d'un point et d'être tous, a même distance de chacun, de ne former qu'un bloc uni et indivisible, fort de sa complexité, riche de sa diversité. Et s'il faut faire une photo aussi (sourire) alors on se met tous en cercle et on met tous les mains au centre, les unes sur les autres et on se dit qu'un pays uni, rien ne lui résiste !
Venons-en maintenant au cœur même de cette élection, la fonction présidentielle, vue par beaucoup de politiques comme la magistrature suprême, le graal, la reconnaissance ultime d’un parcours politique généralement hors normes. Comment voyez-vous cette fonction de président de la République alors qu’elle a pourtant perdue tout pouvoir politique ?
Justement, c'est ce que je disais, la fonction Présidentielle a perdu un rôle politique partisan mais elle a toujours l'aspect symbolique. Le Président de la République reste le chef de l'Etat, il est le lien entre tous les Frôçeux. Et ce rôle est très important quand même, même au niveau politique alors qu'il n'y a pas effectivement pas de place pour une action présidentielle dans la fonction aujourd'hui.
Quel est le candidat le plus dangereux selon vous par rapport à votre candidature ? Êtes-vous serein à quelques jours du vote ?
Oh vous savez, je pense très sincèrement qu'il n'y a pas de candidat dangereux. Vincent Valbonesi a vraiment été et le restera je le pense (sourire) un grand homme politique Frôceux, qu'on partage ses valeurs ou pas, c'est indéniable. Nous sommes les mêmes personnages a quelques encartés près puisque nous avons connu les mêmes fonctions et presque dans les mêmes périodes. Nous représentons deux nuances du centre dans nos partis politiques respectifs même si le RPR n'existe plus aujourd'hui en tant que parti juridiquement réel. Il représente juste la nuance du centre droit et moi la nuance du centre gauche. La seule chose qui nous départage, si on peut dire, c'est qu'il avance le rassemblement et je souhaité l'unité. Alors oui, je suis serein. Bien sûr que j'aimerai être le Président de demain et terminer ainsi ma carrière politique pour de bon, mais si les électeurs ne croient pas en mes capacités à servir mon pays, comme je l'ai toujours fait sans faille jusqu'à aujourd'hui, et qu'ils élisent Vincent Valbonesi à la Présidence je serais déçu, certes, mais la Frôce sera entre de bonnes mains.
Quelle serait votre première action si vous êtes élu à la présidence Monsieur McGregor ?
C'est difficile à dire puisque cela dépendra peut-être aussi des va-et-vient de l'actualité, mais si les Frôçeux me sollicite à la Présidence, j'irai sur le terrain à la rencontre des citoyens, de leurs quotidiens, de leurs problèmes, là où je n'ai pas encore été de ma carrière politique, dans des domaines qui me sont encore inconnus, dans des usines où l'innovation ne manque pas, dans des rues où les habitants ne croient plus en la République. J'irai sur le terrain non pas pour faire de la politique partisane mais pour dire aux enfants de la République que la politique au départ, c'est être à leur écoute et entendre leurs avis. S'il faut que je reste des jours entiers pour écouter des gens, être au contact d'un village ou d'une association de quartier ou d'un groupe de fonctionnaire de police ou d'une assemblée de salariés d'un secteur quelconque, je n'hésiterai pas à le faire. Si certains aiment dire que je suis un homme d'Aspen, je leur dis non, ce n'est pas vrai, je n'ai jamais négligé l'importance de la population en général et il en est de même avec le territoire. La Frôce ne serait pas la République Frôçeuse si elle se limitait aux limites d'Aspen.
Merci pour vos réponses Monsieur le candidat.
21/02/2013 - Benjamin McGregor
- Marie-Claire Savary
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21/02/2013 - Benjamin McGregor
Directrice de l’information de Canal 4
Présentatrice de l’émission politique « Le Grand Rendez-vous »
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