XXX/4 - Déclaration de politique générale

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Marie Delaunay
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XXX/4 - Déclaration de politique générale

Message par Marie Delaunay »

Session 4


Mesdames et messieurs les députés,

Suite à la demande du Premier ministre Valentino Borgia, une séance exceptionnelle a été décidée pour permettre la déclaration de politique générale du Premier ministre.

Un débat de 48 heures sera organisé dès la fin du discours du Premier ministre.

Monsieur le Premier ministre, vous avez la parole.
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Valentino Borgia
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Re: XXX/4 - Déclaration de politique générale

Message par Valentino Borgia »

hrp : je publierai le discours probablement demain dans la soirée. Là j'ai un empêchement pro qui me prend du temps
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Valentino Borgia
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Re: XXX/4 - Déclaration de politique générale

Message par Valentino Borgia »

Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Présidente de l'Assemblée Nationale,
Représentants de la Nation,

Je tenais à m'exprimer devant vous pour vous exposer en quelques mots la politique que le gouvernement en place depuis maintenant plusieurs semaines mènera et mène déjà. A ce discours, un maître mot : efficacité. Je serai donc concis et clair. Je préfère garder le temps de séance de l'Assemblée à l'examen des projets de loi déjà proposés par les ministres de la coalition gouvernementale.

Vous le savez, l'objectif vital de mon mandat est de remettre le pays sur les rails de la compétitivité, de la prospérité et de la mondialisation.
A ce triple objectif, une condition : la justice qu'elle soit sociale, pénale ou sociétale.

Le gouvernement travaille donc à la mise en place d'un projet sans précédent dans l'histoire de notre pays depuis la mise à bas de la dictature et l'avènement de la République. Ce projet, Mesdames et Messieurs les Députés, Madame la Présidente de l'Assemblée Nationale est porté par tout un peuple qui a donné sa confiance à une coalition que certains disaient alors impossibles et qu'ils rêvaient sans doute de ne jamais voir exister. Et pourtant, les bonnes volontés se sont unies pour donner vie à un gouvernement motivé, travailleur et le visage tourné dans la même direction.

Les priorités sont évidentes. Au delà des seuls ministères régaliens, il y a des domaines qui méritent plus de travail et plus d'implication. L'économie, la finance, le travail, l'éducation, la santé. Pour ces secteurs, il nous faut légiférer et vite, et c'est pourquoi aussi bien Madame de Cassagne que Madame Tomas ou encore Monsieur Bertrand ont soit déjà fait voter des lois ou lancé des débats d'envergure en vue de donner, pour l'un, au système hospitalier de nouvelles marges de manoeuvre, et pour l'autre, aux établissements scolaires des alternatives souhaitées par tous et toutes, et plus proches des attentes des Frôceux.
Demain, Mesdames et Messieurs les Députés, vous profiterez non pas du meilleur système de santé du monde parce qu'il est gratuit, mais du meilleur système de santé du monde parce qu'il sera concurrentiel.
Demain, grace à l'action de Madame Tomas, vous n'aurez le système éducatif le plus compliqué et immobile du monde mais le système éducatif le plus efficace parce qu'il sera diversifié, complet et autonome.

Vous connaissez nos mesures en la matière. Les détails vous seront présentés lors des débats publics que la République demande à chaque nouveau projet de loi.
D'ailleurs, au mépris des ministres du précédent gouvernement, vous trouverez en lieu et place des ministres ouverts et pédagogues, à la condition bien sûr que vos questions soient constructives et non pas rhétoriques. A chaque débat parlementaire, les ministres du gouvernement vous exposeront les buts et objectifs ainsi que les attentes de tel ou tel projet de loi discuté. J'ai souhaité de la transparence pour le bien de notre démocratie et pour que l'exercice du pouvoir n'apparaisse plus aux Frôceux comme un conclave en comité réduit où l'on décide et propose sans même avoir expliqué les raisonnements sous-jacents.
De la même manière, j'ai voulu une totale liberté d'expression au sein de l'équipe gouvernementale. Finies les justifications jusqu’au-boutistes qui tournent au ridicule à cause d'un corporatisme flagrant, terminés les soutiens sans faille devant une erreur grotesque. Les erreurs seront assumées, et les divergences de point de vue commentées.
Je ne vois pas dans les avis différents que peuvent énoncer tel ou tel ministre de défiance, de contestation ou de désunion. Je vois seulement la démocratie, Mesdames et Messieurs les Députés.

Au delà de la forme, le projet gouvernemental est voulu comme équilibré selon les priorités fixées. Comme j'ai pu déjà le dire, ces priorités, en tant de crise, ce sont les sujets qui touchent aux questions économiques et donc sociales mais aussi sociétales.
En complément des réformes économiques déjà commencées, et des réformes sociales aussi bien dans l'éducation que dans la santé, des réformes sociétales sont en vue, afin de permettre aux Frôceux de continuer à se sentir un peuple, une entité nationale et une communauté, unique, au sein de laquelle pourront, bien entendu, s'exprimer des particularismes, des choix différents, des manières d'envisager l'avenir différentes.
Et ce qui caractérisera cette réforme sociétale, c'est le projet de décentralisation, si souvent utilisé comme argument de campagne, mais aussi si souvent délaissé. Le gouvernement a déjà commencé à travailler sur le sujet. Monsieur de Milon a rédigé une première mouture et a ouvert une commission parlementaire afin que chacun, majorité, opposition et neutre, puissent s'exprimer pour compléter, alerter et proposer sur ce sujet d'envergure.

Vous le voyez, mon gouvernement est pleinement mobilisé afin de réussir dans la mission qui lui a été confié. Alors oui, je sais que certains projets déchaînent les passions et que certains syndicats, certains partis de l'opposition ne comprennent toujours pas l'utilité de ces réformes. Je voudrais leur dire que leur parole sera écoutée, que leurs propositions seront entendues, mais que la volonté du peuple ne peut pas être réduite à rien par le simple fait qu'une autre partie de la population, minoritaire celle là, n'est pas prête ou n'a pas les yeux suffisamment ouverts. Demain, des manifestations sont prévues. Vous exercez là votre droit le plus strict, vous utiliserez un outil de la démocratie. Mais laissez moi rappeler qu'il y a quelques semaines, des élections portaient au pouvoir une coalition ADL/RDF/AN, qui proposait au pays de grandes réformes structurelles, de grands projets sociétaux et économiques. Laissez moi rappeler que le parti dont je portais alors les couleurs, a terminé second de ces élections et que des millions de Frôceux ont adhéré à l'idée du "moins d'état, moins d'impôts et plus de choix". Idée développée dans le programme de l'alternative démocratie libertarienne. En conséquence de quoi, et parce que le gouvernement tient sa légitimité de ces élections, il n'y aura pas de trahison de choix des Frôceux, il n'y aura pas de reniement des idées proposés par les trois partis au pouvoir. Mon devoir est d'accomplir le projet politique que l'ADL, le RDF et l'AN ont porté et sur lequel ils se sont mis d'accord.

Dans le domaine de la santé et de l'éducation, nous l'avons vu, nous prenons la route de l'autonomie, de la privatisation, de la mise en concurrence, pour accroître les moyens financiers et humains de ces établissements et pour enfin rentrer dans une logique du XXIème siècle : non pas le mérite qui a cette connotation péjorative qui voudrait que l'on laisse de côté ceux qui n'y arrivent pas mais l'efficacité, la persévérance, la réussite, le travail.
Un dépassement de soi quotidien qui permettra à nos élèves de progresser, à nos patients de bénéficier des meilleurs soins, à nos médecins d'évoluer dans des établissements bien équipés, à nos enseignants qui seront enfin reconnus à leur juste valeur au sein d'établissements performants.

Dans les autres domaines, l'intérieur et la défense notamment, la politique du gouvernement restera pragmatique. Si nous sommes intervenus au Mali c'est pour défendre notre mode de vie, mis à mal par les terroristes islamistes. Nous n'intervenons pas pour sauver le trône d'un ami, ou pour placer à la tête du pays un chef plutôt qu'un autre. Nous intervenons car la région malienne, et en particulier le nord Mali est une terre de terrorisme et que ce terrorisme s'épanouit de plus en plus en Afrique du Nord, et notamment en Algérie. Les faits récents nous le prouvent. Or, qui se trouve de l'autre côté de la Méditerranée, notre mer ? L'Algérie. Déstabiliser le nord Mali c'est déstabiliser les pays frontaliers et donc l'Algérie notamment.
Nous sommes arrivés à un accord avec le Président de la République Française. Les besoins de l'armée française nous ont semblé cohérents et raisonnables. A ceux qui y voient un reniement des libertariens, je leur annonce qu'ils sont dans le faux. Il n'a jamais été question de laisser faire sans réagir. Si nos principes, si nos valeurs et si notre mode de vie sont mis en danger dans la zone périphérique de la Frôce, et l'Algérie en fait parti, alors la République doit se défendre et anticiper toute diffusion d'un fléau, quel qu'il soit.

En terme de politique intérieure, Monsieur Pastor mène une politique de fermeté et de cohérence. Nos frontières ne doivent pas être infranchissables pour les migrants. La Frôce est prête à les accueillir mais comme les programmes de la coalition le soulignent, un migrant, bien que libre de se déplacer sur le sol frôceux, ne doit pas en déstabiliser le tissu social et économique. L'ADL proposait de supprimer tous les droits aux immigrés. Notre position en Méditerranée doit nous prémunir de tout effet "refuge" qui porterait atteinte à notre modèle social et économique et à celui que nous mettons en place avec le gouvernement.
Pour confirmer notre politique, la France et la Frôce vont signer un traité de libre circulation. Vous en avez sans doute pris connaissance. La France sera donc le second pays voisin avec lequel ce traité sera signé. A terme, l'objectif est de former une zone géographique suffisamment vaste pour que la libre circulation prenne tout son sens dans un micro monde méditerranéen et péri-méditerranéen.

Le domaine de l'environnement dont j'ai la charge sera également réformé. Comme annoncé pendant la campagne, nous aurons notamment la mise en place d'une seule et unique taxe écologique qui responsabilisera les entreprises et les particuliers. Nous pensons que seule la justice doit pouvoir se prononcer sur la taxation ou non d'une entité morale ou d'un particulier suite à une pollution avérée. Il n'appartient pas à l'Etat de punir automatiquement tous les citoyens au nom du principe d'anticipation et de précaution.

Cela ne vous aura pas échappé. Le domaine de la culture va lui aussi vivre sa petite révolution avec la mise en place de la licence globale réclamée depuis un certain temps afin de réconcilier consommateurs et producteurs/artistes. Monsieur Rogin travaille actuellement sur la question et nous échangeons régulièrement sur le sujet parce que nous souhaitons présenter un projet cohérent et juste.

Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Présidente de l'Assemblée Nationale,
vous vous en rendez compte par vous même, le gouvernement est au travail. Nous oeuvrons pour la mise en place du modèle de société qui a recueilli le plus de suffrages lors des dernières élections. Et nous ne dérogerons pas à notre mission.
Je tenais, pour terminer, à saluer l'opposition que certains députés ici présents incarnent. Depuis le début de mon mandat, hormis quelques troubles faits, les élus de la Nation, en particulier à l'Assemblée, se sont montrés responsables et constructifs. Je ne peux que souhaiter que cela se poursuive.

Comme annoncé par Madame la Présidente de l'Assemblée Nationale, un débat va avoir lieu une fois mon discours terminé. Je tiens à ce qu'il soit cordial et sur la même lignée que les débuts de l'opposition sous ce mandat.

Je terminerai en réaffirmant ma confiance absolue dans le gouvernement que j'ai l'honneur de mener. Les premiers pas des ministres m'ont conforté dans les choix que j'ai pu faire.
Je vous remercie.

hrp : fin du débat vendredi 21h
Président de l'Alternative Démocrate Libertarienne
Maire A.D.L. d'Anglès
Prof/Cherch. à l'université d'Anglès
Hugo Salinovitch

Re: XXX/4 - Déclaration de politique générale

Message par Hugo Salinovitch »

Hugo Salinovitch prit la parole:
Madame la présidente,
Monsieur le premier ministre
Mes chers collègues.

Monsieur le Premier Ministre,

Nul ne contredit le fait que votre majorité, votre union temporaire, ait remporté les élections. Je vous suis d’ailleurs lorsque vous dîtes que votre parti est arrivé second, le RSE étant le premier parti de Frôce.

Mais, monsieur le Premier Ministre, je note plusieurs contradictions dans vos propos. Tout d'abord, vous ne cessez de dire que vous agissez pour le moins d'impôts. Mais quand est-ce que vous allez dire qui va payer ? Quand est-ce que vous allez dire aux Frôceux qu'ils vont payer directement. Quand est-ce que vous allez dire aux Frôceux qu'en fonction de leurs moyens ils ne bénéficieront pas de la même santé, leurs enfants de la même éducation ? Car faire croire que la pseudo loi du marché fera vivre l'émulation et baisser les prix est une chimère. Tout d'abord, il existe, je ne vous l'apprends pas, une base sous laquelle on ne peut aller. Les soins ont des coûts incompressibles. Et donc, une fois attend ces coûts, puisque l’État n'interviendra plus avec la loi de la jungle que vous nous proposez, non seulement se sont les Frôceux directement qui devront mettre l main au porte-monnaie, mais aussi et surtout, en fonction de leurs moyens, pourront se soigner ou non. Tous les pays ayant fait le choix que vous nous proposez ont vu réapparaître des maladies que nous pensions, naïvement, disparue.

Le moins d'impôts que vous nous proposez est en réalité le plus d'inégalités, même dans des domaines fondamentaux.

Une autre contradiction concerne votre majorité. Avec une petite phrase, glissée au détour d'un discours fleuve, vous nous dîtes : surtout ne vous inquiétez pas de notre cacophonie, c’est au nom de la liberté qu'elle existe. Cette cacophonie qui vous amène ici à venir défendre un texte de loi sur l’immigration qui va à l'encontre des positions de votre parti. Vous êtes l'otage des nationalistes, car vous avez voulu à tout prix vous asseoir à Belley. Vous défendez un texte qui non seulement tente idiotement de faire de notre pays une forteresse, mais aussi et surtout organise la chasse aux étrangers. Comment un libertarien peut-il accepter ceci ? En tout cas, vous devrez l'assumer !

Enfin, je dois dire que j'ai souris à vos propos sur l'opposition. Vous la respectez, mais vous l'invitez à ouvrir les yeux. Tous ceux qui ne penseraient pas comme monsieur serez donc aveugles ? Vous nous dîtes que vous comprenez les désaccords, mais vous nous demandez de rentrer dans le rang, car votre alliance a la majorité. Devons-nous vous donner des leçons de démocratie ? Dois-je vous rappeler que vous ne représentez pas 100% des Frôceux et que ceux qui ne vous ont pas choisi ont aussi le droit au respect ? Nous ne serons pas silencieux, nous assumerons notre mandat sans concession, et nous nous opposerons à vos régressions sans retenue. Nous n'avons aucune leçon à recevoir d'une personne qui a dans son gouvernement des nostalgiques de la dictature !

Je vous remercie.
Ovation debout dans les rangs RSE
Verrouillé

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