[Législatives mars] Débat Diplomatie

[Gavroche Finacci]

Début du débat : Vendredi 22 mars 21 heures
Fin du débat : Vendredi 29 mars 20 heures

Thèmes abordés : Affaires étrangères

Règles à respecter :

- Le but étant de se comporter d'une manière proche à un vrai débat, les balises quotes sont strictement interdites
- Il est interdit de poster deux fois à la suite
- Il est interdit de poster avant l'heure officielle du début du débat
- Bien entendu, les propos répréhensibles par la loi française sont strictement prohibés
- Les journalistes sont autorisés à participer s'ils restent neutres
- Toute personne qui n'est ni journaliste, ni candidate ne doit pas poster sur ce topic
- Pour être autorisé à intervenir un candidat doit figurer sur la liste déposée à la Cour Suprême et s'être inscrit sur le forum avant le dépôt de la liste.
- A partir de ce débat, l'édition de messages est totalement interdite. C'est à l'auteur de vérifier si personne n'a posté.

Tout manquement aux règles sera puni de la suppression du message et d'une pénalité sur la pondération.

De plus, nous vous demandons de privilégier les interventions courtes pour garder un débat dynamique, les pavés que nous avons vus dans le passé ne sont absolument pas réalistes et n'encouragent pas à la participation. Si les débordements se font trop nombreux, nous imposerons une limite de mots dans le futur.

[François Bertrand]

C'est tout le sens du slogan de campagne du parti que je représente qui est à l'honneur dans ce débat sur les affaires étrangères.
La grandeur de la Frôce se mesure à son degré d'indépendance. Les décisions prises par mon ami Arthur Le Guen alors qu'il était ministre du gouvernement Borgia ont toujours su répondre à cet impératif d'indépendance de notre pays pour donner à celui ci une image moderne, crédible et sérieuse.
Nous ne voulons pas nous imposer en hyperpuissance comme bien souvent cela a pu s'interpréter dans certaines campagnes électorales, nous voulons simplement que la voix de la diplomatie frôceuse soit entendue et attendue lors des grandes discussions sur les enjeux internationaux.
Dans un contexte multipolaire tendu et imprévisible, le ministre des affaires des étrangères doit, dans cette hypothèse, représenter au mieux les intérêts et la sécurité de la nation. Je pense que le développement de nos services de renseignement doit être plus accru, de sorte que le gouvernement soit informé de ce qui se passe en coulisses et des évolutions discrètes que certains régimes pourraient cacher aux yeux de la Communauté Internationale. Je m'y engage personnellement, le RDF soutiendra un Premier ministre qui devra s'entretenir régulièrement avec le directeur des Renseignements Généraux. Si la souveraineté nationale et le Président de la République font confiance au RDF, ce serait tous les deux jours, et ce pour avoir un compte rendu de l'espionnage et du contre-espionnage ainsi que de l'impact sur le territoire frôceux du terrorisme idéologique ainsi que des risques de conflit.

Le ministre en charge de la diplomatie devra participer de manière plus régulière aux réunions internationales de la même manière que le chef du gouvernement.
La construction de bases étrangères pour protéger certaines régions stratégiques nécessaires au développement commercial doit aussi être envisagée. Les chinois, les américains et les français le font. Nous pourrions le faire mais ce sera à débattre et je pense qu'un débat plus approfondit doit être posé pour discuter de cette possibilité, si elle est réaliste.

Nous devons aussi renforcer nos relations avec les anciennes colonies de l'Espagne, de l'Italie et de la France avec qui nous gardons malgré tout des liens historiques mais que chaque gouvernement n'a jamais cessé de négliger. Alors même que notre influence dans le monde n'en serait que plus grande.

Pour faire simple, plutôt que d'être une chambre d'enregistrement des communiqués et de ratification des traités déjà rédigés, le ministère des affaires étrangères doit développer sa politique de coopération avec les autres pays, qu'il soient frontaliers ou amis. Et je salue personnellement l'action en ce sens de mon fidèle ami Arthur Carapin qui a su, en négociant un accord commercial avec la Fédération de Russie, représenter les intérêts de la Frôce en tirant avantage pour notre pays de la coopération avec l'étranger, bien que cela puisse susciter chez certains une certaine réticence au vu du caractère clairement autoritaire et corrompu du régime russe. Sur ce point soyons clairs.

La diplomatie est souvent le lieu propice à la langue de bois et aux tractations stériles. Si notre parti dispose d'une majorité suffisante pour gouverner, notre conduite des affaires étrangères sera claire, franche mais prudente.

[Marie Delaunay]

J’appuie la proposition de mon collègue du gouvernement, François Bertrand, quant à la proposition de développement des capacités de projection de la Frôce à l’étranger. Tout comme ce fut un honneur d’accompagner la France pour l’opération Serval au Mali, nous souhaitons mettre en place une politique en matière de défense ambitieuse axée autour de trois fondamentaux : projection, équipement, technologie. Projection via la construction et la signature d’accord de coopération permettant l’implantation de bases militaires frôceuses à l’étranger. Equipement via une politique d’achat véritablement stratégique qui redonnera à la Frôce une place digne de son rang. Technologie via des investissements en matière de recherche militaire qui permettront à la Frôce de regagner une plus grande indépendance qu’elle a perdue en délaissant ce secteur de la recherche.

[Asuka Finacci]

Dépenser sans cesse plus en base militaires en refusant d'aider les plus modestes dans l'éducation, je suis sur que l'ouvrier d'Orgues les Bains qui semblait être la priorité n°1 de votre ami Arthur Carapin lors des débats sur l'immigration appréciera.

La politique étrangère de la Frôce doit s'articuler autour de deux axes fondamentaux, le pacifisme et le réalisme.

Tout d'abord le pacifisme est un signal fort à envoyer au monde, nous connaissons tous les désastres de la guerre, une haine provoquée par des dirigeants en mal de popularité contre un ennemi fabriqué de toutes pièces. La guerre est le point le plus bas de l'humanité, la Frôce est une nation ambitieuse, nous visons le point le plus haut et notre volonté sera pleinement concentrée sur ce point, à ce titre nous nous devons de nous impliquer de façon profonde dans les processus de paix, les peuples aspirent fondamentalement à la paix, à nous de pousser les gouvernants dans le même sens.

La grandeur de la Frôce ne se fera pas en copiant les autres mais en se démarquant comme une lueur d'espoir pour le monde.

Cependant, le réalisme est une nécessité, refuser de façon sectaire l'accord avec la Russie aurait été une erreur, cet accord est bénéfique aux deux peuples, la facture de gaz des frôceux va réduire, notre industrie touristique bénéficiera de l'afflux de touristes russes et les russes pourront rendre bien plus facilement visite aux membres de leur famille établis en Frôce, les droits de l'Homme ne sont certes pas au point optimal dans ce pays, mais en quoi couper les relations avec un pays de façon unilatérale améliorera les droits de l'Homme ?

L'essentiel est d'avoir une politique juste, équilibrée et bénéfique aux frôceux et à la grandeur de la Frôce.

[Marie Delaunay]

Mme Finacci nous parle de pacifisme. Quand des cohortes de terroristes foncent sur la capitale malienne, Bamako, d’après vous, y vont-ils dans une volonté de pacifique ? Quand cinq soldats français perdent la vie face à des terroristes islamistes qui n’ont qu’un mot à la bouche, le martyr, croyez-vous qu’il y est une once de pacifisme chez ces gens-là ?

Bien sûr que la paix c’est mieux que la guerre, évidemment, mais contentez-vous de jeter un œil en dehors des frontières de l’Europe pour vous rendre compte que les menaces sont légions et sérieuses. Si nous n’intervenons plus pour la stabilité des démocraties où qu’elles soient, alors nous perdrons notre combat face aux terroristes et aux forces du mal. L’exemple malien est malheureusement pour nous le meilleur exemple permettant de déduire encore plus aujourd’hui qu’hier de l’utilité d’avoir des forces armées efficaces et en mesure de rétablir la paix partout dans le monde.

Je terminerai par une conclusion simple et limpide : vous ne voulez pas de la guerre, les terroristes répandent la terreur et la mort, ils veulent la guerre. A partir de ce moment-là, soit nous prenons les armes pour les combattre, soit nous attendons patiemment d’être attaqués sur notre propre sol souverain. Et ce jour-là, les frôceux, de gauche comme de droite, n’attendrons plus rien de vous et de votre discours laxiste en faveur d’un utopique pacifisme. Regardez la réalité pour une fois.

[Asuka Finacci]

Dans ce cas, c'est le réalisme qui l'emporte, le Gouvernement malien agressé par une horde de terroristes a demandé de sa propre initiative l'aide d'un pays ami, ce pays ami nous a demandé un soutien, c'est un cas d'assistance à une nation et non un cas d'attaque, chose qui ne me parait aucunement incompatible avec une ambition finale pacifiste, bien sur nous préférerions éviter toute intervention, mais ce cas spécifique représente une vraie nécessité et nous ne remettrons pas ça en cause.

Ça ne me gêne pas de combattre le terrorisme dans des conditions où notre légitimité est indiscutable, mais nous devons montrer clairement notre engagement de non-agression et notre volonté d’œuvrer pour le rapprochement des peuples dans les cas où cela est possible et il serait incohérent de mener cet engagement tout en déployant partout d'onéreuses bases militaires.

[Fabio Martini]

Madame Finacci, comment voulez vous aider des pays amis rapidement sans améliorer notre force de projection ? Si nous voulons combattre le terrorime efficacement en partenariat avec nos alliés, la force de projection et le courage sont nécessaire.

Le PSD propose une politique étrangère caractérisée par un soutien indéfectible aux aspects démocratiques. La lutte contre l'oppression est donc notre priorité.

[Arthur Carapin]

Lorsque l'on parle, on évoque la diplomatie, il faut sortir de ses œillères et surtout avoir une vraie ambition pour la Frôce. Durant de trop longues années, la diplomatie frôceuse s'est contentée d'être à la remorque: à la remorque des Etats-Unis, de l'Espagne, de l'Italie, de la France ou de l'Union Européenne. La Liste UPF-AN porte une véritable alternative à cet état de fait, en voulant rendre à notre pays sa grandeur.

Ainsi, en tant que ministre des Affaires Etrangères j'ai attesté ce qu'est la diplomatie patriote: une diplomatie offensive, dans l'intérêt des frôceux. Ainsi, la diplomatie patriote est une diplomatie qui doit apporter aux Frôceux, comme la baisse que j'ai obtenu, que les patriotes avons obtenu, sur le prix du gaz! Mais aussi une diplomatie qui doit rendre à la Frôce sa place.

La gauche a souvent considéré que notre pays ne devait qu'être une succursale de nos voisins. Notre diplomatie s'est souvent limité à aller à Paris prendre nos ordres. Nos portons, nous patriotes, une diplomatie offensive, qui refuse d'enfermer notre pays dans une relation avec un seul pays, ou un seul groupe de pays. Bien sûr que nous nous devons d'avoir els meilleures relations possibles avec nos voisins, mais nous vivons dans un monde multipolaire. Notre position géographique, notre histoire, notre dynamisme nous guide à développer nos relations extérieures et à multiplier nos partenaires.

La Frôce est une porte d'entre sur la Méditerranée, sur l'Europe. Nombre de pays veulent établir des relations privilégiés avec nous. C'est ce que nous patriotes portons, afin de rendre à la Frôce sa place dans le concert des Nations.

[Asuka Finacci]

La dernière personne qui est allée recevoir ses ordres à Paris n'était pas franchement d'extrême gauche, il s'agissait de votre ami Arthur Le Guen.

Concernant les remarques de monsieur Martini, nous avons eu besoin en tout et pour tout de 6 avions pour aider la France au Mali, ce qui représente bien moins d'un dixième de nos moyens en la matière. Il n'y a pas urgence à augmenter le nombre alors que d'autres secteurs ont été purement et simplement sacrifiés par le dogmatisme de ce Gouvernement, la bonne gestion des moyens actuels est largement suffisante.

[Marie Delaunay]

Réfléchissez une seconde Mme Finacci. Nous avons envoyé seulement 6 avions parce que les forces françaises sur place étaient conséquentes. Mais vous n’êtes pas stupide au point de ne pas prendre en compte les spécificités locales qui ne sont pas uniquement réservées au continent africain. Si la France n’était pas intervenue, il aurait fallu plus de 15 avions de chasse pour reprendre le contrôle d’un pays qui serait aujourd’hui devenu un "Malistan".